L'abus des femmes est une maladie du cœur ; le renoncement aux femmes, une maladie de l'esprit.
Au diable les femelles ! Il faut être fou pour s'empêtrer d'une pareille compagnie !
Mon amour, en dehors de toi, les femmes n'existent pas pour moi.
La fortune, comme les femmes, ne cède qu'à la jeunesse, qui est hardie et entreprenante, car la fortune est femme.
Les femmes sont ma liaison avec le réel ; seules les femmes ont pouvoir sur la vie ; elles sont le contrepoint de la mélodie divine. Elles rebâtissent le monde à mesure que les hommes le détruisent. Les catastrophes, elles les banalisent en révolutions, les révolutions en fêtes foraines et notre goût du meurtre, elles en font de l'amour.
Celui qui ne comprend pas qu'on puisse étrangler une femme ne connaît pas les femmes.
Les femmes sont faites pour vivre les romans, non pour en écrire.
Les femmes, tous les jours, nous paraissent des anges par leur grande douceur ; ne vous y fiez pas ! Elles sont à peu près semblables aux oranges que l'on cultive en nos climats. À les voir à l'arbre on les aime ; ce fruit quelquefois même est assez désiré ; mais il cache souvent une amertume extrême, sous un dehors bien coloré.
Il y aura toujours des choses à dire sur les femmes tant qu'il en restera une sur la terre.
Les prêtres connaissent bien les femmes. Ils savent non seulement les mensonges qu'elles font aux hommes, mais aussi ceux qu'elles font à Dieu.
On ne peut venir à bout des femmes ni par la force, ni par les préceptes : ce sont des êtres tout à fait indomptables.
Les femmes sont des caméléons, des miroirs pour l'homme qu'elles aiment.
Les femmes ont de la réputation dans leur jeunesse, et les hommes dans l'âge mûr.
Les femmes ont un sixième sens, malheureusement il est giratoire.
Il n'y a pas de femmes fidèles, il n'y a que des femmes frigides.
Les bonnes femmes sont comme ça. Rien dans le cœur, sinon le mec du jour !
Les femmes qui nous aiment pour notre argent sont bien agréables, on sait au moins ce qu'il faut faire pour les garder.
J'ai toujours beaucoup aimé la société des femmes, mais à condition de pouvoir la défendre, la varier, l'espacer librement. Donner à une femme droit de vie et de mort sur mon repos, sur mon honneur, sur mon avenir m'effraie même à cette heure ; parce que je n'aime pas la querelle, et que je sais ce que le sexe faible peut faire avaler de couleuvres au sexe fort.
Les femmes rendent leurs maris responsables de tous les désagréments de la vie, par le même sentiment qui faisait dire à cet Irlandais en voyant le feu à bord du bâtiment sur lequel il était embarqué : Qu'est-ce que cela me fait, je ne suis que passager.
Il faudrait dire aux femmes qui se boursouflent, se lacent et se serrent jusqu'à compromettre leur santé : Pourquoi ne pas laisser les choses où la nature les a placées ?
Il n'y a pas de femmes frigides, il n'y a que de mauvaises langues.
Les convenances sont des garde-fous : le monde les impose aux femmes plus sévèrement qu'aux hommes, parce qu'elles se feraient plus de mal en tombant.
On peut idolâtrer les brunes parce qu'elles sont brunes, et aussi les blondes parce qu'elles sont blondes ; l'une pour ses yeux aigus qui vont au cœur, l'autre pour sa voix qui fait vibrer vos nerfs ; celle-ci pour sa lèvre rouge, celle-là pour la cambrure de sa taille ; et, comme nous ne pouvons cueillir toutes ces fleurs en même temps, la nature a mis en nous la toquade, le caprice fou qui nous les fait désirer à tour de rôle, augmentant ainsi la valeur de chacune à l'heure de l'affolement. Or, l'affolement, chez nous, devrait, me semble-t-il, être limité à la période d'attente. Le désir satisfait, ayant supprimé l'inconnu, enlève à l'amour sa plus grande valeur.
Toutes les femmes sont la même, qui a dit cela ? Entre deux femmes, il y a un monde.
Certaines femmes rêveraient de faire plus souvent la lascive que la lessive.
Les femmes ne sont responsables de rien, et elles l'ont admirablement compris, excepté de leur honneur féminin et de leurs enfants.
Il en est des femmes comme du peuple, elles sont à craindre si elles ne craignent.
Il n'y a que les femmes pour continuer à être aimables alors qu'elles ne peuvent plus être aimées : en pareil cas, nous autres hommes, nous arrêtons les frais.
Il y a, dans toutes les femmes comme dans toutes les fleurs, quelque chose de la femme et de la fleur qu'on aime.
Si les femmes ne peuvent s'aimer entre elles, elles devraient au moins ne pas se haïr.
Il faut vivre avec les femmes comme avec le feu.
Il y a des femmes qui n'ont de femme que le jupon.
Les femmes sont toujours malades, mais seulement des nerfs ; les plus sensibles sont les plus souffrantes ; les plus raisonnables ou les plus froides, celles qui se portent le mieux. Les seuls remèdes qui fassent plus de bien que de mal aux femmes sont les parures. D'après beaucoup de naturalistes, la mue des oiseaux prolonge leur vie ; il en est de même des femmes, qui ne cessent de se plaindre jusqu'à ce qu'elles aient un nouveau plumage. Il est difficile de prouver cette proposition par la thérapeutique, mais elle n'en est pas moins vraie ; et plus une femme est de haut rang, et par conséquent plus maladive, plus elle doit muer souvent, comme la salamandre des marais qui change de peau tous les cinq jours. Une écrevisse qui a perdu son écaille se cache misérablement dans son trou.
Sans espérance et sans désir nous ne sommes rien qui vaille. Dès que les femmes sont à nous, nous ne sommes plus à elles.
Depuis une vingtaine d'années, je me demande souvent à quoi peut aboutir cet esprit d'idolâtrie qui me ramène toujours aux pieds des femmes, et comment je puis m'inquiéter de savoir si, après avoir eu dans mon jeune temps une jeune fille pour aplatir mon oreiller, je ne pourrais pas en trouver une dans mes vieux jours pour me donner mes pantoufles.
Toutes femmes sont une quand la chandelle est éteinte.
Les femmes sont nos maîtresses dans la jeunesse, nos compagnes dans l'âge mûr, et nos nourrices dans la vieillesse. On a donc à tout âge des raisons de se marier.
Le caractère des femmes nous apparaît comme un labyrinthe ; pour en connaître toutes les cavernes, il faut se mettre au rond-point de la forêt : la vie ne se juge que du lieu de départ d'où rayonnent ses sources.
Il en est des femmes comme des peuples, le jour où elles se montrent le plus soumises est toujours la veille d'une révolte.
On a de tout temps comparé les femmes à des fleurs, et on a eu raison. De la rose au souci, il y a place pour mille comparaisons qui ne seraient pas toutes des compliments. Mais aujourd'hui, grâce à la jolie habitude qu'ont les femmes de se peindre la figure, on ne peut plus les comparer qu'à des fleurs artificielles.
Ce qu'il y a de plus compréhensible chez les femmes laisse encore la moitié à deviner.
Les femmes ont un instinct qui devine les folies chevaleresques et les délicatesses cachées.
Il est des pays où les femmes ne sont pas des êtres, mais des choses dont on fait ce qu'on veut, que l'on vend, que l'on achète, que l'on tue, enfin dont on se sert pour ses caprices, comme vous vous servez chez vous de vos meubles.
Toutes les femmes sont égales devant l'homme.
Attraits - Charme et pudeur, font des femmes des fleurs.
Les femmes, c'est comme les bêtes, on s'y attache.
Plusieurs femmes sont réunies en comité : quel babil ! quelle volubilité ! quelle rapide circulation d'idées et de paroles ! C'est un feu roulant, un cliquetis d'armes qui se heurtent et se croisent, une grêle précipitée de critiques et d'observations. Un coup n'attend pas l'autre ; point d'interruption ; chacune parle, chacune interroge, chacune répond qu'un homme paraisse !... l'alarme est au camp, tout se tait… l'ennemi a paru.
Si les femmes ne faisaient plus partie du monde, il y a longtemps que je n'en ferais plus partie.
Les femmes, pour la plupart, ressemblent aux énigmes : elles occupent quand on ne les devine point ; mais dès qu'elles sont connues, elles cessent de plaire.
Plus les femmes vieillissent, et plus elles deviennent rêches et sévères.
Les femmes ne savent pas qu'avec une plume, de l'encre et du papier, on peut les oublier.
Les femmes sont comme les oiseaux : elles charment si ce sont des rossignols, elles agacent si ce sont des pies.
Les femmes ne sont pas méchantes, mais les meilleures sont juste assez bonnes pour que nous ne puissions pas dire qu'elles ne le sont pas.
Dans toutes les femmes, il y a une femme et dans chacune il y en a plusieurs.
S'il y avait des bordels d'honnêtes femmes, j'y passerais ma vie.
Quelque mal qu'un homme puisse penser des femmes, il n'y a pas de femme qui n'en pense encore plus mal que lui.
Les femmes sont les filets de Satan?