Être homme, c'est être responsable, faire des heureux, transmettre la vie, être citoyen, être actif,disait Henri-Frédéric Amiel. Un historien, homme politique et poète français, Louis-Philippe de Ségur, a écrit :
Tantôt l'homme désire tout ; tantôt il se dégoûte de tout : L'homme n'est jamais content, toujours insatisfait.
L'homme qui gesticule trop ressemble à un singe.
L'homme peut devenir eunuque ; l'eunuque ne redevient pas homme.
L'homme par lui-même n'est rien, c'est un ballon qui n'est par lui-même qu'un vaste chiffon, dont la grandeur, la beauté et la puissance dépendent uniquement du gaz qui le remplit ; ce gaz se nomme religion, liberté, orgueil, colère, etc... En un mot, tout dépend du sentiment moral qui enflamme l'homme, et qui augmente ses forces sans mesure.
Un homme sans barbe, c'est comme un pot-au-feu sans légumes.
L'avantage de ne plus être un jeune homme, c'est qu'on peut faire de la sociologie à peu de frais.
En ce monde on a tout perfectionné, sauf l'homme.
L'homme sans volonté est aussi déplacé dans ce monde qu'un papillon dans l'océan.
L'homme, le classer d'après l'habit, l'opinion, le nom, l'argent, c'est l'avilir.
L'homme n'est pas seulement la synthèse de son globe, il est encore l'abrégé du monde et de ses lois ; c'est une table des matières du livre sans fin de la nature. L'homme est une miniature de Dieu.
L'homme de réflexion, sans sortir de son cabinet, étendu sur un grabat ou les pieds dans ses pantoufles, sans dépense de temps et d'argent, se contente de faire le tour de son être et de descendre en lui-même où il trouve mieux que des perles, des diamants et de l'or : la science de l'homme, mine précieuse et inépuisable de toutes les sciences et de la vérité.
L'homme d'action croit s'agrandir en voyageant ; il fait, à grands frais, le tour du globe ; il plonge péniblement au fond des airs, au fond des eaux, dans les entrailles de la terre, à la recherche de la science et de la fortune, et meurt sans avoir fait le tour de lui-même.
L'homme en lui passe toute sa vie à faucher sa vraie nature.
Tout homme succombe et s'égare quelquefois parce qu'il est homme.
L'homme est né pour faiblir, vieillir et mourir.
La comparaison de l'homme à une girouette n'est pas la plus mauvaise des comparaisons.
L'homme n'est grand que par l'amour de la vérité, et lorsqu'il ne veut plaire que par elle.
L'homme doit s'applaudir d'être frivole, s'il ne l'était pas, il sécherait de douleur en pensant qu'il est né pour un jour entre deux éternités, et pour souffrir onze heures au moins sur douze.
Un homme doit combattre et s'imposer, il doit être un soldat de la lumière et non pas de l'ombre.
Tout homme renferme en lui-même un fou.
Un homme est la somme de ses propres malheurs.
L'homme plein de lui-même a presque toujours le cœur et l'esprit vides.
L'homme qui meurt sans avoir été mari et père n'a vécu qu'à demi.
Chaque homme doit s'élever lui-même.
Un homme ne plaît guère le lendemain quand il n'a pas plu le premier jour.
Chaque homme n'est que l'image d'une idée de l'esprit général.
On ne peut pas être plus qu'un homme, mais on peut être moins.
Tout homme qui ne préfère pas son devoir à son plaisir n'est bon à rien.
Tout homme est l'auteur de sa propre vie.
Dans tout homme véritable se cache un enfant, un enfant qui veut jouer.
Être homme, c'est être responsable, faire des heureux, transmettre la vie, être citoyen, être actif.
Un homme blanc, un homme noir, un homme jaune : toutes les larmes sont salées.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître.
Un homme est toujours la proie de ses vérités.
Le tigre ne mange pas le tigre : l'homme n'est pas si difficile.
L'homme est tout à la fois l'écume et la quintessence du travail de la nature, malheureusement l'écume domine un peu trop.
L'homme est un automate et ses tics survivent à ses opinions et à ses goûts.
L'homme n'est homme que par la raison.
L'homme est une si triste machine qu'une paille mise dans le rouage suffit pour l'arrêter.
Tantôt l'homme désire tout ; tantôt il se dégoûte de tout : jamais content, toujours insatisfait.
L'homme a été créé perfectible pour qu'il fût sociable.
Un homme n'est souvent qu'une cruche sans anse.
Chaque homme a des devoirs envers l'homme en tant qu'homme.
Chaque homme est une forme de ton moi, et doit t'intéresser autant que toi-même.
Un homme est tout ou rien, et s'il est moins que rien on peut l'écraser comme une punaise.
Jean-Foutre : Homme de peu.
Goujat : Homme vulgaire qui n'ôte pas son chapeau quand il croise une grosse pétasse.
Quand on est un véritable homme, on se tient à égale distance de la fanfaronnade et de la mièvrerie.
L'homme le plus redoutable à l'homme est l'homme qui veut le bonheur de l'homme.
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il a fait, de ce qu'il peut faire.
L'homme prudent en son langage n'est pas exposé à en rougir.
Bien souvent l'homme gâte tout ce qu'il touche.
Tout homme est maître de ses secrets.
Qu'est-ce que l'homme ? Un joujou de femme ; Qu'est-ce que la femme ? Tout pour l'homme.
L'homme est absurde.
Un homme patient arrive toujours à ses fins.
Il n'y en a pas un homme qui se suffise à lui-même.
L'homme n'est que vicissitude.
À l'homme ivre, la mer elle-même ne monte qu'au genou.
Un homme qui n'est plus capable de s'émerveiller a pratiquement cessé de vivre.
L'homme absent, la nature est stérile.
Un homme qui recherche la solitude est ou une bête sauvage ou un dieu.
Combien l'homme est peu conséquent avec lui-même !
Nul homme ne ressemble à un autre homme.
Qui veut être un homme doit être un anticonformiste.
La nuit et le jour diffèrent moins que l'homme physique et l'homme moral.
C'est absolument quand l'homme n'est absolument rien qu'il est grand.
Il y a quelque chose d'aussi beau qu'un grand homme, c'est un homme d'honneur.
Un homme ne vaut que ce qu'il se fait valoir?