Il y a des hommes qui sont fer et des hommes qui sont aimant,disait Victor Hugo. Un célèbre philosophe, professeur et poète suisse, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
Je suis las et rassasié des hommes, ils nous donnent cent fois du chagrin pour une fois de la satisfaction. Leurs paroles ne sont déjà pas bonnes ; mais leurs actes le sont bien moins encore.
Hommes d'affaires et meneurs de foule, travaillent à en perdre la boule.
Je ne hais point les hommes par inhumanité ; je ne les hais que malgré moi, parce qu'ils sont haïssables. C'est leur dépravation que je hais, et leurs personnes, parce qu'elles sont dépravées.
Les hommes ne sont que ce qu'ils sont que parce que la nature n'est pas ce qu'elle est.
Il y a encore plus d'hommes qui sont femmes par la faiblesse de leur cœur qu'il n'est de femmes qui soient hommes par la force de leur esprit.
Peu d'hommes me plaisent plus les uns que les autres, mais beaucoup me plaisent moins.
Les hommes, comme les navets, doivent être clairsemés pour se bien développer. Les hommes et les arbres trop rapprochés ont à la vérité une tige plus droite et plus uniforme, mais ils manquent de vigueur, ils ne portent point de si belles couronnes, ni un si beau feuillage que les arbres en plein champ.
Les hommes sont comme le vin : en vieillissant, les bons deviennent meilleurs, les mauvais aigrissent.
Les hommes rangés sont des prosaïques bourgeois qui ne se sentent point assez de qualités ou de vertus pour se faire pardonner leurs défauts ou leurs vices.
Les oiseaux, il en existe une espèce bien curieuse ; ils ne sont jamais plus beaux que quand ils n'ont pas encore d'ailes. Ils se nourrissent de baisers, et font leur nid sur des lèvres de rose ; ils aiment beaucoup à être caressés : le plaisir seul peut les apprivoiser. S'ils s'aperçoivent qu'on les néglige, ils tombent en langueur, il y a même à craindre pour leur vie. À mesure que leur plumage croît, il faut avoir grand soin de le couper, ou les mettre en cage : l'ingratitude ou la légèreté est leur défaut. Leur ramage est plus séduisant que celui du rossignol, mais il en coûte cher à qui l'écoute trop longtemps. Ces oiseaux sont en grand nombre en ce monde, il y en a de plusieurs sortes : les uns ont la morsure du serpent ; les autres le fiel de la vipère ; ceux-ci, la serre de l'épervier : quelques-uns ont la candeur de la tourterelle, ce sont les plus fidèles et les plus rares. Mais hélas ! de tels hommes on n'en trouve plus de nos jours.
Il faut aimer les hommes, et leur faire du bien malgré leurs défauts.
Les hommes s'en imposent les uns aux autres pour s'étourdir sur leur faiblesse et leurs destinées.
Les hommes de génie et les monuments apparaissent plus grands quand ils sont tombés que quand ils étaient debout, par le silence et le vide qu'ils laissent après eux.
Les hommes ne nous sont redevables que de ce que nous faisons au-delà de nos promesses ; jusqu'à concurrence de ces promesses, c'est nous qui sommes leurs débiteurs.
Il est des hommes qui savent se faire accepter partout, parce qu'ils sont pourvus d'un habit et d'un esprit de rechange.
Les hommes sont libres de faire ce qu'ils peuvent, et non ce qu'ils veulent.
Sous quelqu'aspect que l'on envisage les hommes, je défie de les trouver supportables sous un seul.
Les hommes semblent être nés pour faire des dupes, et l'être eux-mêmes.
Les hommes n'ont de cœur et d'esprit que ce qu'il en faut pour être médiocrement heureux.
Nous traitons les hommes comme les lettres que nous recevons : nous les lisons avec empressement, mais jamais nous ne les relisons.
Les hommes, c'est une pauvre espèce ! pour qui l'examine, elle est plus comique que haïssable.
Tous les hommes que j'ai connu ont aimé que je sache m'habiller, du matin au soir, et pas seulement me déshabiller.
Sachant combien les hommes sont ignorants, sots et méchants, je me soucie peu de ce qu'ils pensent et de ce qu'ils font. À cela près que, pour donner du prix à la vie de cette race orgueilleuse et misérable, les hommes ont le courage, les femmes la beauté et les petits enfants l'innocence ! L'humanité tout entière est déplorable ou ridicule.
J'ai eu beaucoup d'ennuis avec les hommes, et quand je n'avais pas des ennuis avec eux, j'avais l'ennui, ce qui n'est pas mieux !
Il y a des hommes qui sont fer et des hommes qui sont aimant.
Les hommes naissent libres et égaux en droit, après... ils se démerdent.
Les hommes sont tous ainsi, ou impertinents, ou fades.
Dire des hommes qu'ils sont mauvais, c'est dire qu'ils le sont plus que nous ne croyons l'être.
Combien heureux les hommes, s'ils pouvaient ignorer le mal !
Les hommes qui valent le mieux sont ceux qui parlent le moins.
Qui respecte les hommes est toujours respecté des hommes.
Qui aime les hommes est toujours aimé des hommes.
L'univers est beau, mais les hommes sont si abjects que la vie ne vaut pas un regret.
Les hommes ne sont jamais rassasiés d'heureux succès.
Les hommes portent un épais manteau de mensonges pour se couvrir comme s'il faisait mauvais temps.
Les hommes, en général, ne sont pas sincères, ils ne se montrent pas tels qu'ils sont.
Les hommes ne se rendent pas compte de ce que la joie ou la détresse qu'ils dispensent peuvent faire.
Les hommes vieillissent vite dans l'affliction.
Les hommes sont poètes avant que d'être philosophes.
Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination.
Le mépris des hommes est fréquent chez les politiques, mais confidentiel.
Les hommes sont ce que les font leurs mères.
Il est des hommes qu'on ne peut dompter.
Il est souvent des hommes qui ne sont que des femmes.
Les hommes perdent facilement la mémoire des bienfaits.
Les hommes sont des brutes féroces et vaniteuses.
On traite les hommes comme des singes ! On les bat et on les fait danser.
Les hommes sont partagés en deux parts : martyrs et bourreaux.
Les hommes ne sont méchants que parce qu'ils sont fous !
Les hommes sont changeants, on se sentirait coupable d'avoir tout dit à un seul d'entre eux.
Les hommes sont la vermine de la terre.
Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-mêmes.
J'aime les prêtres, avec les médecins, ce sont les hommes qui en savent le plus sur l'homme.
Les hommes vieillissent, mais ne mûrissent pas.
Deux sortes d'hommes ne réfléchissent point : l'homme effrayé et le téméraire.
Les hommes ne sympathisent qu'avec ce qui est plein de vie.
On ne peut corriger les hommes qu'en les faisant voir tels qu'ils sont.
Le mensonge, ce rêve pris sur le fait, seul amour des hommes.
Il en est des hommes comme des plus vils animaux, tous peuvent nuire.
Tels sont les hommes : ils changent de langage comme d'habit.
Le médecin vaut beaucoup d'autres hommes.
La guerre, c'est faire que la terre mange la chair des hommes.
Les hommes peuvent fatiguer de leur constance, les femmes jamais.
La rencontre des hommes vaut des trésors?