Les pédants sont les harpies de la fable, ils corrompent tout ce qu'ils touchent.
Un ignorant modeste vaut mieux qu'un savant pédant.
Fier de ta réussite, gonflé de ta science, pédant que tu es devenu, tu regardes les autres avec mépris. Tu ressembles à ce petit enfant qui, fièrement assis sur un monceau de neige, s'applaudit de son élévation : le soleil darde ses rayons, la neige se dissout, et le petit orgueilleux tombe dans la fange.
Bien des gens seraient plus estimés s'ils étaient moins pédants de leur réussite.
Il y a en ce monde des pédants de toutes robes, de toutes conditions, et de tous états.
Craindre de passer pour un pédant, dans la profession de l'enseignement, c'est être un fat.
La pédante est celle qui parle, et jamais ne dit rien.
On n'est pas écouté quand on parle en grondant : le maître n'instruit plus dès qu'il devient pédant.
Il est des pédants que la nature a fait tels, et qui ne doivent rien à l'art.
Un pédant, enivré de sa vaine science, n'a souvent fait qu'un sot.
L'amour de la gloire fait les pédants ; le mépris de la gloire fait les grands hommes.
Chez certains hommes, savant et pédant sont synonymes.
Rien de plus insupportable dans la conversation qu'un pédant rempli de vanité et de fierté.
Les sots, les vaniteux, les fats, les niais, les gourmets, les cuistres, les grimauds, les pédants de tout pelage, de tout rang, et de toute forme, tout ce qui pose, perche, piaffe, se rengorge, se grime, se farde, se pavane, se cambre, s'écoute, s'impose, tout cela c'est le gibier du satirique.
L'orgueil des pédants n'est point accoutumé à fléchir devant la vérité.
Il ne faut point se laisser emporter par la haine des pédantes.
Rien n'est odieux comme une femme pédante.
Les pédants sont, en un sens, plus ignorants que les ignorants de profession.
Une heure de conversation avec un pédant fatigue plus qu'un voyage au bout du monde.
L'adversité corrige l'excessive vanité du pédant et le ramène à sa juste place.
Si un pédant te rend service, autorise-lui le droit de proclamer son bienfait, vous êtes quittes.
Si vous n'êtes qu'un pédant, ce n'est pas la peine de me lire.
Les vaniteux et les pédants, trop occupés d'eux-mêmes, ne s'intéressent à nous que s'ils se peuvent comparer avantageusement.
Je hais les pédants et les cuistres, les hypocrites et les cafards.
Sans une bonne éducation un savant n'est qu'un pédant, et le philosophe un cynique.
Une supériorité d'autrui paraît aux pédants une insulte et un affront pour eux-mêmes.
Le pédant a la tournure raide et gauche du coq d'Inde qui se croit un paon.
Les pédants ne peuvent raisonner faute d'esprit.
Le savant qui fait parade de sa science s'habille en pédant, et se travestit en ridicule.