Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
La vanité naît soit de l'excès de l'orgueil, soit de son absence.
La vanité va jusqu'à dire des absurdités pour se faire remarquer.
Il entre toujours dans l'orgueil un peu de vanité.
L'orgueil est sincère, c'est la vanité qui ment.
Lorsque la vanité est le motif qui engage à faire des aumônes, on ne doit pas s'étonner si on se lasse bientôt.
Tandis que la vanité s'abaisse jusqu'à prendre pour point de comparaison les vices et les travers afin de se procurer quelques misérables jouissances, comme s'il y avait lieu de s'enorgueillir d'être plus spirituel qu'un sot, ou plus honnête qu'un fripon, la mauvaise humeur cherche à la cour de la fortune, des exemples de crédit et d'opulence, pour motiver ses plaintes et ses regrets, comme s'il fallait mourir de chagrin lorsqu'on n'est pas ministre, ou qu'on n'a pas cent mille écus de rente. Croyez-moi, prenez une route opposée. Vous réprimerez à coup sûr les mouvements d'un amour-propre désordonné, lorsqu'au lieu de chercher bien bas vos objets de comparaison, vous élèverez vos regards vers ces modèles de mérite et de savoir qui sont rares sans doute, mais qui cependant existent dans tous les pays : en les admirant, vous deviendrez modeste ; en tâchant de les imiter, vous deviendrez meilleur ; car si la perfection ne dépend pas de nous, l'application suffit pour acquérir les connaissances utiles, comme avec une volonté ferme on est toujours sûr d'atteindre à la vertu. Quant à la fortune, lorsque la richesse vous présente une perspective décourageante par son éloignement, tournez vos yeux vers l'aisance, elle n'est pas loin de vous, toujours prête à accorder ses précieuses faveurs au travail, à la persévérance et à la modération.
Lorsque la vanité, faussement modeste, s'abaisse dans l'espoir d'être relevée, on la punit cruellement, en la laissant où elle s'est mise.
L'arrogant, bouffi de vanité, son plus grand plaisir est de parler de lui.
Les satisfactions de la vanité sont les joies du paradis rêvées par les vertus mondaines.
La vanité divise les hommes au lieu de les réunir.
La vanité se prend aisément aux pièges de l'adulation.
Notre vanité fait que nous ne voulons jamais avouer notre ignorance ; nous cherchons à nous la cacher à nous-mêmes, ou à nous accoutumer à n'en pas rougir : tel est le caractère des sots.
Un homme né vain croit difficilement qu'il ennuie ; un autre né timide craint souvent ce que celui-ci a peine à se persuader ; ce n'est pas que le second ait moins de vanité que le premier, c'est au contraire parce que la sienne est plus délicate.
S'il s'agit d'un petit service, adresse-toi au plus bienfaisant de tes amis ; s'il s'agit d'un grand service, adresse-toi au plus glorieux : la vanité accorde ce que la charité refuse.
Le monde élégant est une énigme dont le mot n'est pas intérêt, mais vanité.
La vanité des hommes est si singulière qu'ils sont plus fiers des avantages qu'ils ont acquis que de ceux que la nature leur a donnés.
Il n'y a point de folie dont on ne puisse guérir un homme qui n'est pas fou, hors la vanité.
La vanité, circonférence de l'amour-propre, montre un homme d'imagination vif et bon. L'orgueil, centre de l'égoïsme, trahit l'homme de raison froid et dur.
La vanité déteste le silence.
La vanité tremble devant le ridicule ; une noble fierté ne craint que le mépris.
Si nous nous trouvons moins heureux d'aimer que d'être aimé, c'est que nous n'aimons pas véritablement. Notre amour n'est autre chose que de la vanité.
On fait tout ce qu'on veut d'un homme vain en flattant sa vanité.
Les femmes ayant plus de vanité que de conduite doivent sacrifier l'une à l'autre.
Bien des personnes ne tirent vanité de leur vertu que parce qu'elles n'ont pas eu à la défendre.
Il y a trois sortes de glu pour piper l'espèce humaine : l'intérêt, la beauté et la vanité.
La sottise et la vanité, comme Oreste et Pylade, ne vont jamais l'une sans l'autre.
Le suffisant, le présomptueux et le fat sont le positif, le comparatif et le superlatif de la vanité.
L'égoïste ne se crée des amis que pour les faire servir de litière à sa vanité.
La vanité de l'homme est la source de ses plus grandes peines. Il n'y a personne de si parfait, de si fêté, à qui elle ne donne encore plus de chagrin que de plaisir, et si jamais la vanité fit quelque heureux sur la terre, à coup sûr cet heureux-là n'était qu'un sot.
La vanité, toujours imprévoyante dans le repos, présomptueuse dans la prospérité, est toujours faible dans le péril.
Quand un homme tire vanité de ses défauts, il se couronne de sa propre honte.
L'inquiétude de l'esprit procède de la vanité de ses pensées.
La vanité fait plus d'heureux que l'orgueil.
La vanité, c'est l'orgueil des autres.
La mort du Moi est la joie des joies, mais le Moi se tortille longtemps avant d'en convenir.
Une vanité naïve qui ne recherche que l'admiration fait naître le mépris.
L'œil de la vanité est une loupe qui grossit tous les plus petits objets.
La vanité est un sentiment naturel ; l'orgueil un sentiment factice.
La vanité est la mère de nombreux conflits.
La vanité détruit tout ce qui est fait, et l'imprudence tout ce qui reste à faire.