À vingt ans et un jour, j'ai coupé les vivres radicalement à mon fils, je lui ai dit : « Tu es un homme, tire-toi d'affaires. » et il s'en est tiré... il a pioché... il donne des leçons de droit... des répétitions... enfin il gagne de l'argent !
Un fils pieux doit respecter de son père jusqu'aux manies.
Un père ne croit jamais que la moitié de ce que son fils lui dit et que le quart de ce que lui dit sa fille.
Je suis bien le fils de mon père ; comme lui, je porte en moi deux âmes, deux imaginations, l'une amoureuse des grandes choses, l'autre affamée de jouissances, l'une qui rêve de hasards et d'héroïques entreprises, l'autre qu'un sourire de femme affole et qui trouve dans l'éclair d'une sensation de quoi faire le bonheur d'un dieu.
Les enfants ont toujours une tendance soit à déprécier, soit à exalter leurs parents, et pour un bon fils, son père est toujours le meilleur des pères, en dehors même de toutes raisons objectives de l'admirer.
L'amour paternel, comme tout amour, se manifeste par la résistance. Le devoir d'un père, quand son fils veut faire une bêtise, ne consiste pas, ainsi qu'on le croit aujourd'hui, à l'y pousser mais à l'en détourner.
Le fils ingrat est une verrue sur le visage de son père.
Quelle camaraderie peut-il exister entre deux personnes dont la situation est aussi disproportionnée qu'un père et son fils, entre une personne qui commande, qui nourrit, qui exige un certain respect, etc., et un fils qui obéit, qui ne possède rien en propre, et qui doit même acquiescer par subordination à des idées qu'il n'approuve pas ?
L'éducation que mon père m'a donnée m'a endurci la fibre, et c'est le meilleur service qu'un père puisse rendre à son fils.
L'homme ne saurait apercevoir l'ordre qui règne dans la création sans éprouver quelque chose de la joie d'un fils qui retrouverait la trace de son père.
Je suis ton père autant par la tendresse que par la nature, et je t'aime plus que mes yeux.
Mon père et moi sommes un.
Tout fils tient de son père tout ce qu'il est, et il ne peut cesser d'être son fils.
Le père amasse, le fils dépense ; voilà le cours ordinaire des choses.
Qu'il est ou non du talent, chaque père reconnaît toujours son fils pour son fils.
Pères, Aînés de famille, si vous avez des fils, si vous avez des frères qui se sont égarés dans le mauvais chemin, pouvez-vous être tranquilles ? La vie peut-elle avoir des douceurs pour vous ? Tristes victimes de leurs crimes, vous verrez tomber sur vous, comme sur eux, tout le poids de la sévérité des lois, sans avoir eu part à leur crime, vous partagerez leur ignominie, et la honte vous suivra partout. Au contraire,si vous instruisez bien vos enfants et vos frères, si vous veillez sur leur conduite, si vous mettez tous vos soins à leur donner une bonne éducation, votre front sera rayonnant de gloire, la porte même de votre maison brillera d'un éclat qui éblouira les passants.
On finit toujours par être le fils de son père, quel qu'il soit, et il faut le prendre tel qu'il est.
Il n'y a qu'un père qui n'envie pas à son fils la supériorité du talent.
Un père se survit à lui-même dans son fils.
Les menaces d'un père à son fils, et celles d'un amant à sa maîtresse, restent toujours sans effet.
Il n'est pas de musique plus douce que les paroles d'un père à son fils quand il lui donne des éloges.
Celui-là aime le mieux son père, qui cherche comment, en ne lui causant aucun chagrin, il lui procurera en outre le plus grand bonheur.
Tout père doit pourvoir à l'éducation de son fils, comme il doit pourvoir à ses autres besoins.
Un père est malheureux, lorsqu'après avoir aimé tendrement un fils, et n'avoir rien épargné pour en faire un honnête homme, il n'y trouve à la fin qu'un fripon qui le déshonore !
Il n'y a rien de plus doux à entendre que le discours d'un père qui loue son fils.
Un fils qui injurie son père, blasphème les dieux.
On n'est pas responsable d'être le fils de son père.
Le fils est innocent des fautes de son père.
Un bon fils reçoit la bénédiction de son père.
Plus un fils est fils, et plus il est de même nature que son père.
Honneur au fils qui sait venger son père.
Mon fils est un imbécile, c'est tout le portrait de son pauvre père !
Le Père fait être le Fils par amour, parce que le Fils est le Bien.
À père amasseur, fils gaspilleur.
Heureux les fils qui ont eu dans leur père un modèle.
Quand un père réprimande son fils, s'il est sévère dans son discours, dans le cœur il est toujours père.
Le titre de père est le plus respectable qu'un fils puisse donner à l'auteur de ses jours.
Un père ne connaît pas les défauts de son fils.
Un père a deux vies, la sienne et celle de son fils.
Ah ! mon fils ! que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir !
Ô mon fils, sois un jour plus heureux que ton père. Quant au reste, avec honneur, tu peux lui ressembler.
Tout père sur qui son fils lève la main est coupable d'avoir fait un fils qui levât la main sur lui.
On n'est pas toujours le fils de son père, mais on est toujours le père de son fils.
La pire colère d'un père contre son fils est plus tendre que le plus tendre amour d'un fils pour son père.
Il suffit d'être homme pour être bon père ; et si l'on n'est homme de bien, il est rare qu'on soit bon fils.
Le père cache les fautes de son fils, le fils cache les fautes de son père.
La jeunesse d'un fils est le vrai bien d'un père.
Un père dit de son fils qui louche qu'il a le regard en coulisse.
L'amour d'un fils est sans fond, la douleur d'un père est insondable.
Tel père, tel fils ; le fils d'après le père?