Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
On doit désirer une femme qui n'ait pas peur de son mari.
L'obscurité est un spectre sans forme aucune, elle dispose à la piété : celui qui a peur prie.
La peur se gagne, le courage aussi.
On a moins peur de la mort pour ce qu'on en sait que pour ce qu'on en ignore.
La peur est le cauchemar de l'homme éveillé.
Le ridicule est de tous les agresseurs celui qui a le moins de courage : comme tous les poltrons, il n'attaque que ceux qui le craignent ; il ne poursuit que les gens qu'il fait fuir. Abordez-le franchement, et il devient si timide qu'il vous tend la main, et que, loin de vous nuire, il peut vous servir au besoin.
N'a peur des hommes que celui qui ne les connaît pas, et celui qui les évite ne tardera pas à les méconnaître.
La pitié, c'est la forme tendre de la peur : c'est la peur des intelligents, des imaginatifs, des prévoyants.
La peur de l'inconnu, la peur de l'imprévisible, la peur de ne pas savoir, de ne pas être aimé, d'être abandonné tenaille la plupart d'entre nous et nous entraîne le plus souvent à des conduites défensives, oppressives ou agressives. Mais si nous nous rappelons que la grande fonction des peurs est de cacher les désirs, nous pouvons alors tenter de retrouver le désir qu'il y a derrière chaque peur et de dynamiser autrement notre vie. Un changement vital sera de réaliser ce pivotement intime, de découvrir qu'être et rester dans la peur, c'est se paralyser ou déclencher une fuite en avant, et qu'être dans une dynamique du désir, c'est être dans une énergie expansive, un mouvement vers l'autre, vers la vie, vers l'infini de l'horizon.
J'ai pensé mille fois la retrouver, mais là aussi j'ai eu peur qu'elle ne me croie pas, peur de ne pas savoir réinventer le rire à deux, peur qu'elle ne soit plus celle que j'avais aimée, et surtout, peur de la perdre à nouveau, ça, je n'en aurais pas eu la force. Je suis parti vivre à l'étranger pour m'éloigner d'elle. Mais il n'y a pas de distance assez lointaine quand on aime. Il suffisait qu'une femme dans la rue lui ressemble pour que je la voie marcher, que ma main griffonne son nom sur une feuille de papier pour la faire apparaître, que je ferme les yeux pour voir les siens, que je m'enferme dans le silence pour entendre sa voix.
Il est dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse, jamais je n'aurais imaginé cela avant.
Le lâche a peur de la nuit, il chante en marchant pour se rassurer lui-même.
Un homme qui ne connaît que la peur et la faim ressemble à une bête.
La jalousie veut passer pour un excès d'amour, mais elle fait peur en disant qu'elle aime.
Ma volonté débile, chétive, fragile, a peur de tout comme une gazelle.
De toutes les peurs, la plus honteuse est certainement la peur du ridicule.
La peur ne tue pas, elle empêche de vivre.
Annihiler nos peurs, c'est briser nos chaînes.
L'infini fait autant de peur à notre vue qu'il plaît à notre âme.
Je n'ai aucun préjugé contre les poltrons, mais je n'aime pas les fanfarons.
On risque toujours moins à se montrer courageux que froussard.
Le sommeil et la peur dorment rarement ensemble.
La peur de ce que j'aime est ma fatalité.
Le courage n'est souvent que la peur, ou la victoire que la peur remporte sur elle-même.
Les femmes n'ont peur que de ce qu'elles désirent.
L'irrésolution fait encore plus de mal que la peur, elle paralyse le courage.
Une femme qui n'a pas peur des hommes leur fait peur.
Quand on n'a pas peur de ses ennemis, on se résout difficilement à s'en défier.
La peur est un fantôme qui s'évanouit à la clarté du flambeau de la raison.
L'homme aimant et timide est deux fois malheureux, rien ne réussit aux peureux.
La peur du ridicule obtient de nous les pires lâchetés.
Qui veut être sans peur doit être sans reproche.
De sagesse en dérive, de regrets en dégoûts, y a qu'une guitare à la main que j'ai peur de rien.
Le courage, ce n'est qu'un sentiment plus fort que la peur.
On oublie, en voulant effrayer autrui, que la peur finit par retomber toujours sur son auteur.
Comme la peur est le plus grand supplice des tyrans, le crime le plus irrémissible à leurs yeux est de leur faire peur.
Croire à la Providence est la récompense de la vertu ; le crime ne sait qu'en avoir peur.
Voilà que, depuis vingt ans, nous avons, en France, tourné le dos à l'espérance et nous l'avons remplacée par la peur. Peur de perdre son emploi, peur de perdre sa couverture sociale, peur des immigrés, peur de Le Pen, peur de Maastricht, peur de la mondialisation de l'économie, peur pour les enfants qui ne connaîtront plus l'ascenseur social, et tout cela finit par tourner à la peur de vivre.
Là où la peur n'est plus un frein, tout est possible, surtout ce qui ne l'est pas.
Dieu n'a d'intérêt que pour les gens qui ont peur de mourir, pas pour ceux qui ont peur de vivre.