Il faut se méfier des faibles, ils sont redoutables,disait Robert Sabatier. Un célèbre poète persan, Mocharrafoddin Saadi, a écrit :
Il n'y a qu'un cœur inhumain et méchant qui puisse nuire à une fourmi ; ne fais pas peser lourdement ta main sur la tête des plus faibles que toi, dans la crainte que l'injustice ne t'écrase aussi comme une fourmi.
Les femmes sont si faibles qu'elles n'ont pas peur : le danger les attache.
Il n'est jamais bon que les autres nous voient faibles, offensés, impuissants, désarçonnés. Même s'ils ont pitié d'abord, nous baissons dans leur estime et ils nous font repentir plus tard de cet abandon candide.
Il faut se méfier des faibles, ils sont redoutables.
Ruminer ses misères et converser avec ses fantômes rend toujours plus faible.
Tous les hommes ont un point faible, et, pour beaucoup, ce point, c'est la femme.
Le temps et la patience sont une force irrésistible, à l'usage des faibles.
Les gens faibles sont souvent les plus entêtés. Ils cherchent une force où ils peuvent et s'y attachent.
L'homme enfant, jeté par le ciel sur la terre, s'y montre nu, faible, sans armes, sans intelligence ; son premier cri est un gémissement, son premier accent est une plainte, sa première sensation est une douleur.
Être faible, être fragile, ce n'est qu'être né homme.
Êtes-vous faible, prenez garde en mettant votre main dans celle du fort, son moindre serrement peut vous l'écraser.
Le fort déverse sa colère sur celui qui la fait naître. Le faible la répand sur plus faible que lui.
On fait le siège d'une faible femme comme celui d'une place forte en donnant l'assaut la nuit.
Il arrive dans les disputes ce qui est ordinaire dans les armées : le parti le plus faible étale des lumières trompeuses, et fait un bruit excessif pour donner à l'ennemi une haute idée de ses forces.
J'en suis arrivé à ne pas placer les gens notoirement méchants au premier rang de mes antipathies, ils ne viennent qu'après les gens faibles et sans caractère déterminé.
Les femmes sont faibles parce qu'elles ne sont soutenues que par le cœur.
Chez les natures faibles le découragement devient de l'envie. Tandis que d'autres, à qui la nécessité, la volonté, la réflexion tiennent lieu de talent, marchent droit et résolument dans la voie tracée aux ambitions.
Les existences faibles vivent dans les douleurs au lieu de les changer en apophthegmes d'expérience ; elles s'en saturent, et s'usent en rétrogradant chaque jour dans les malheurs consommés.
Un homme qui résiste à l'envie de frapper plus faible que lui est-il vraiment un homme ?
Quel est mon faible ? La crainte de l'humiliation sous ses deux formes, la pauvreté qui rend dépendant, le blâme qui enlève la considération. — Et comme en même temps je suis timide et pessimiste, je me suis généralement abstenu de toute résolution décisive, qui engage dans la grande lutte avec le monde.
Il ne faut pas faire porter au faible désarmé les erreurs du fort.
Un homme livré à sa mollesse est un homme faible et petit en tout, il est tiède.
La violence est la défense de l'homme faible quand il est atteint.
La rudesse est presque toujours une enveloppe que se donne l'instinct de notre faiblesse ; elle est une arme de l'homme faible pour ne pas se laisser atteindre.
Les hommes faibles affectent par ostentation des volontés qu'ils n'ont pas.
La misère paralyse les faibles, elle est un stimulant pour les forts.
La femme ne doit pas être faible ; mais Dieu a voulu qu'elle fût souple, afin qu'elle pût s'associer plus intimement à la vie de celui qu'elle aime.
On ne reproche à un homme faible que sa faiblesse avec les autres.
La colère, c'est la violence des faibles.
Il n'y a pas d'homme qui soit armé de toutes pièces contre les revers de la fortune, ou même contre ses propres passions : celui qui paraît le mieux cuirassé ne l'est que d'un côté comme la tortue ; retournez-la, il n'y a rien de si faible.
Le respect est toujours le résultat d'une supériorité reconnue de pouvoir ou de mérite ; la faiblesse ne saurait donc l'inspirer : aussi ce n'est point du respect que l'on doit aux femmes (à cause de leur sexe) ; mais on leur doit protection et indulgence, comme à tous les êtres faibles.
Les êtres faibles sont d'autant plus irrités de la résistance, qu'ils ne sentent pas les moyens de vaincre les obstacles. C'est donc réellement par impuissance qu'ils sont impérieux. Voyez les enfants et les femmes.
Le plus faible est toujours celui que l'on accable.
Le péché des caractères faibles est le péché par omission.
Les caractères faibles sont toujours mécontents d'eux et des autres : ils passent leur vie à faire ce qu'ils ne veulent pas, et à ne pas faire ce qu'ils voudraient.
Toute force est relative : un plus fort relativement à un plus faible est plus faible relativement à un plus fort.
L'homme est toujours trop faible quand il s'expose volontairement au danger.
La nature humaine est si faible que les hommes honnêtes qui n'ont pas de religion me font frémir avec leur périlleuse vertu, comme les danseurs de corde avec leurs dangereux équilibres.
Croire qu'un faible ennemi ne peut pas nuire, c'est croire qu'une étincelle ne peut pas causer un incendie.
La main d'une femme est trop faible pour tenir le sceptre et régir les états.
Le désespoir est le partage d'une âme faible et rampante.
Il est des hommes faibles et petits en tout, même dans la méchanceté.
La timidité tient plus de l'amour-propre que de la modestie. Le timide connaît son endroit faible et craint de le laisser apercevoir, un sot n'est jamais timide.
Le plus fort n'est souvent que celui qui connaît le mieux son côté faible.
On se croit bon et l'on n'est que faible, on se croit faible et l'on n'est que lâche.
Nous serions bien moins faibles si nous nous estimions bien moins forts.
Le faible d'un homme est l'endroit par où l'on peut s'en rendre maître.
Les femmes sont vindicatives et dissimulées parce qu'elles sont faibles.
Il y a de faibles femmes qui vivent cent ans, toujours entre la vie et la mort !
Les femmes sont des mouches qui, quoique faibles, n'en sont pas moins importunes.
Les femmes sont faibles, dites-vous ? Pesez donc leur haine.
Il y a peu de gloire à battre plus faible que soi?