Ce n'est pas un homme de bien qui vous fera sentir la distance qui vous sépare de lui : c'est un escroc ou un sot devenu riche ou baron.
La plupart des gens entendent par ces mots : être bien mis, être déguisé en quelqu'un de plus riche que soi.
La plupart des riches sont assez sots pour être fiers de leur fortune ; certains peut-être ont l'esprit d'en avoir quelque honte.
On peut aimer l'argent sans être avare. La plupart des riches sont des sots !
Riches ! combien ne devez-vous pas vous estimer heureux du choix que la Providence a daigné faire de vous, pour faire passer par vos mains le bien qu'elle veut faire aux hommes !
La seule chose qui puisse vous consoler d'être riche, c'est la parcimonie.
Le riche, trompé, volé sans s'en apercevoir, a d'autant moins de petits sujets de mépriser les hommes.
On n'est heureux, ni riche, tant qu'on s'efforce de l'être davantage.
On devient plus riche en limitant ses besoins qu'en augmentant sa fortune.
Le riche est un oiseau ; il n'appartient à aucun lieu, si ce n'est celui où il cache son trésor. Que survienne une calamité, le riche s'envole.
Être riche, c'est avoir du temps pour être heureux quand on est digne de l'être.
Etre riche ce n'est pas avoir de l'argent, c'est en dépenser.
L'embonpoint est le riche le moins envié.
Il est telles économies qui ne sont permises qu'aux riches.
Un riche qui pleure fait toujours plaisir à quelqu'un.
Un homme riche ne doit jamais se demander pourquoi on l'aime.
Le riche qui se plaint oublie sa béquille : l'argent.
Malheur aux riches, parce qu'ils ont leur consolation en ce monde.
La complaisance est une monnaie avec laquelle les moins riches peuvent payer leur écot.
Rien n'est plus choquant quand on dirige un pays au bord de la faillite que de bénéficier d'un train de vie de milliardaire.
Le riche prend toujours soin de paraître fauché et d'habiller de secrets son opulence, de peur d'être méprisé.
Il faut être aujourd'hui ou bien riche ou bien fou, pour être, ce qu'on appelle, comme tout le monde.
Le riche bienfaisant se nourrit de tout le bonheur qu'il donne.
On n'est pas heureux parce qu'on est riche. Mais on peut être heureux, tout en étant riche. Il n'est pas impensable qu'un homme riche aménage, à côté de sa richesse, un authentique bonheur. Celui-ci ne sera pas imputable à la condition exceptionnelle de cet homme, mais à ce qu'il possède de commun avec tous les autres.
Ne jouissant de rien et craignant tout, insensible à la joie, trop vulnérable au malheur, l'âme du riche ne fait qu'osciller indéfiniment entre l'inquiétude et l'ennui.
La corruption des riches par la richesse n'est pas plus évitable que la corruption des pauvres par la pauvreté.
Le riche, ce despote qui, sous peine de la vie condamne à travailler pour lui.
Qui met son argent au service des autres est vraiment très riche.
Les plus riches ont remplacé le besoin par les besoins.
Devenir riche avant d'être sage, c'est la meilleure façon de se faire haïr des autres.
L'avare est la proie de son or ; ceux-là seuls qui méprisent la richesse peuvent être riches sans danger, leur âme sera toujours plus grande que leur fortune.
Celui-là est riche qui est content.
Je doute fort que je consente jamais à enchaîner ma liberté dans un mariage riche. Une femme riche, il faut la sortir, elle veut jouir de vous, de votre réputation (si vous en avez), vous exhiber pour flatter sa vanité, etc. et elle vous fait cocu.
Il n'y a que les riches qui héritent d'un million.
Être riche, dans les bas-fonds, c'est n'être plus misérable.
Qui se dit riche doit être libéral, sous peine d'être insupportable.
Être riche, c'est vivre sans aucune privation ; c'est tenir un équilibre juste et constant entre ses besoins ou ses désirs, et les moyens de les satisfaire.
Dans la vie, il faut choisir : être riche ou bachelier.
Être riche, ce n'est pas posséder, c'est posséder trop.
Le plus riche des hommes est celui à qui la fortune n'a rien à donner.
L'humilité est riche de tout ce qu'elle dédaigne.
Être riche, c'est une ivresse, c'est oublier ; c'est même pour ça qu'on devient riche.
Tel est riche avec un arpent de terre, tel est gueux au milieu de ses monceaux d'or.
Les riches, élevés dans la délicatesse et sur le duvet, n'aiment pas à toucher des haillons, à approcher des malades ; il leur répugne aussi de se déranger de leurs affaires ou de leurs plaisirs pour aller visiter les mansardes.
Quiconque est riche est tout ; sans sagesse, il est sage.
Le riche orgueilleux se fait un prétendu mérite de son abondance ; il se persuade que tout lui est dû ; il ne veut dépendre de personne, et veut que tout le monde dépende de lui ; il se glorifie du grand nombre de ses amis, et il ne sait pas que ces âmes basses, que l'intérêt conduit et qui s'attachent à sa fortune, n'ont souvent qu'un fonds de mépris et une secrète haine pour sa personne. Mais ce qui me surprend en lui et ce qui m'étonne, c'est que flatté, comme il paraît l'être de la multitude de ses courtisans, il ne cherche pas à en augmenter le nombre par des manières douces et gracieuses, et qu'il soit le plus souvent fâcheux et de difficile abord, d'humeur inégale, impatient, colère, rebutant les uns, choquant les autres, insupportable à tous.
Riches, las de vos plaisirs, et chagrins au milieu de vos superbes maisons, où les soucis et les peines habitent si souvent, et remplissent vos jours d'amertume, voulez-vous, au lieu de la langueur et de la mélancolie qui vous affligent, faire couler dans votre âme une joie constante ? Ne songez qu'à produire, par vos bienfaits, des sentiments d'amour et de reconnaissance : vous éprouverez que faire le bonheur des autres, c'est travailler à son propre bonheur.
Quand on se fait honorer par les riches, on a l'air d'un larbin.
Qui borne ses désirs est toujours assez riche.
Celui-là se peut dire riche à qui rien ne manque que le superflu.
Le peu de l'homme juste vaut mille fois mieux que la riche abondance.
Quand un homme est riche, il vaut toujours son prix.
Chez les riches, le sens commun est rare.
Qui veut être riche ne sera pas bon ; qui veut être bon ne sera pas riche.
Il n'est si riche au monde qui dise : J'abonde?