Il est des blessures immortelles, celles du cœur, on n'en peut ni guérir, ni mourir,
Il y a des femmes qui guérissent instantanément de blessures qui tueraient dix hommes et il ne leur en reste pas même la cicatrice. Condamnées à midi par tous les médecins, elles dansent à minuit.
La blessure faite par un ami, on la pardonne, on ne l'oublie pas ; la blessure faite par un indifférent, on ne la pardonne pas, mais on l'oublie.
Quand Dieu donne la blessure, il place auprès d'elle le remède.
Quand une blessure de l'âme se ferme, chercher à la rouvrir, c'est vouloir qu'elle saigne encore, et en ramener les angoisses.
Auprès des âmes souffrantes et malades, les femmes ont un rôle sublime à jouer : celui de la sœur de charité qui panse les blessures.
Les maux que cause la langue médisante, ou sont irréparables, ou ne sont presque jamais réparés. Un coup de langue est bien prompt, mais souvent les blessures en sont mortelles.
Il est des blessures immortelles, celles du cœur, on n'en peut ni guérir, ni mourir.
Qui que vous soyez, ne remettez jamais à un autre les intérêts de votre cœur ; le cœur seul peut plaider sa cause : il sonde seul ses blessures ; tout intermédiaire devient un juge ; il analyse, il transige ; il conçoit l'indifférence ; il l'admet comme possible, il la reconnaît pour inévitable ; par là même il l'excuse, et l'indifférence se trouve ainsi, à sa grande surprise, légitime à ses propres yeux.
Mieux vaut une bonne rupture que des coups et des égratignures.
Tâche, à force de bonté, d'enlever à ce qui te blesse la puissance d'envenimer la blessure, car être sain c'est guérir vite de cœur, d'esprit, d'âme et de corps.
Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices.
Tant pis pour ceux qui mordent, je leur laisse ce rôle et n'entends pas leur rendre blessure pour blessure. Je ne veux pas même les humilier de ma clémence, ce serait une vanité et une vengeance déguisée.
Amant, fuyez l'amour, fuyez son feu, son incendie est âpre et sa blessure est mortelle.
Il n'y a qu'une femme qui puisse guérir les blessures qu'une femme a faites à un homme, d'où il suit que le remède est souvent pire que le mal.
Je déteste haïr ! je raie du livre d'or de mes sympathies ce qui ne mérite plus d'y figurer, et je me contente de ne plus connaître ce qui a péché contre l'amitié. Je me retire avec un esprit de pardon mais je me retire, et j'essaie de cicatriser promptement la blessure, pour ne pas faire à qui m'a blessé indûment l'honneur d'une souffrance trop prolongée.
Il est des blessures que le temps seul peut guérir.
L'absence de mots provoque les blessures incurables.
La vie est une longue blessure qui s'endort rarement, et ne guérit jamais.
Le doigt sur la blessure, c'est une douleur de plus.
La blessure secrète vit au fond du cœur.
La femme aimante qu'un ingrat amant abandonne est plus tôt consolée, quel que soit son chagrin, que la femme orgueilleuse qui n'aimait point et qui avait fait état de l'éternité de son empire. Les blessures de l'amour se ferment plus vite que celles de l'amour-propre. Le sang qui s'en échappe est un sang généreux qui ne corrompt pas les bords de la plaie.
Cette vie est un combat perpétuel, et la philosophie est le seul emplâtre qu'on puisse mettre sur les blessures qu'on reçoit de tous côtés.
Le cœur a ses secrets pour guérir les blessures qu'il reçoit.
Il est des phrases épigrammatiques qui font un plaisir passager, et des blessures de longue durée.
Ne livre ton secret qu'à des oreilles sûres, et qu'à des doigts prudents le soin de tes blessures.
Les sots, par leurs consolations maladroites, élargissent les blessures du cœur.
Les grandes blessures de l'âme et du corps ne saignent point au moment qu'elles sont faites, elles n'impriment pas sitôt leurs plus vives douleurs ; dans les violentes commotions, c'est le contrecoup qui tue.
Telles blessures du corps fortifient l'âme lorsqu'elle sait utiliser la douleur contre ses faiblesses.
L'amour d'une maman, c'est le baume miracle qui guérit toutes les blessures.
Quand la victime sent ses blessures se fermer, le diable est là pour les rouvrir.
Seul celui qui a reçu une blessure similaire peut panser doucement les plaies d'un autre.
Ah ! blessures du cœur, votre trace est amère ! Promptes à vous ouvrir, lentes à vous fermer !
Les lauriers sont le vrai baume des blessures.
Quand une femme frappe dans le cœur d'une autre, la blessure est incurable.
Une blessure sanglante peut engendrer la corruption dans le corps le plus sain.
Il en est des blessures d'amour-propre comme des autres, le temps qui passe en guérit la brûlure, puis l'on vieillit et tout ce qui a troublé perd de son importance, vu de loin et de haut.
Un amour qui meurt de ses blessures était au moins anémique.
Blessure au dehors ; guérison au dedans.
On peut arracher une flèche de la blessure, mais le ressentiment d'une injure vit toujours au fond du cœur.
Les blessures à l'honneur s'infligent par soi-même.
La plupart des vies, dans leur profondeur, sont blessure, incertitude, angoisse, solitude.
Les blessures de l'amitié partent toujours d'une main fidèle.
Toute blessure laisse une cicatrice