Les citations sur conseil.

Donner un conseil perfide à quelqu'un, c'est assommer un ennemi à terre.

Ne pas suivre vos conseils, ce n'est rien. Les suivre à moitié, c'est terrible, c'est vous faire grimacer.

Après celui de donneur de conseils, il n'y a pas de plus ingrat métier que celui de conciliateur.

Pour donner un bon conseil il ne faut entrer ni trop ni trop peu dans les sentiments et les idées de celui qui nous consulte.

Le conseil de l'ignorant est certainement faux, celui de l'ennemi l'est probablement ; en écoutant le premier, on est trompé ; en prêtant l'oreille au second, on se trompe soi-même. Il est bien d'entrer dans les idées du sage ; il ne l'est pas d'être dupé ou de se duper soi-même.

Le conseil n'est utile que de la part de ceux qui nous comprennent un peu intimément, dans les divers éléments et les diverses profondeurs de notre nature.

Demander conseil est une façon modeste de quêter une approbation.

Nous faisons souvent ce que nous ne voudrions pas faire faire à nos enfants et nous leur donnons des conseils meilleurs que nos exemples.

Il faut savoir donner un conseil et supporter qu'on ne le suive pas.

Ne demandons pas de conseil à ceux qui ont une tout autre manière de voir que nous. Ils nous en donneront de bons peut être à leur point de vue, mais ne convenant pas à notre nature et ne pouvant que nous rendre malheureux.

On fait une dupe de celui à qui on demande un conseil parce qu'on ne lui dit jamais tout ; d'ordinaire, c'est ce qu'on ne dit pas qui détermine.

Il n'y a point de plaisir qu'on fasse plus volontiers à un ami que celui de lui donner conseil.

Les conseils sont comme les faveurs, il faut attendre qu'on les demande : les offrir, c'est les prostituer.

Quand on a le bonheur d'avoir une mère habile, il ne faut jamais la quitter : on ne saurait mieux faire que de se gouverner toujours par ses conseils.

Les conseils de la société se partagent en conseils de guerre et conseils de famille.

On n'a jamais passé l'âge des conseils à recevoir tant qu'on porte la carapace humaine.

La répétition d'un conseil n'en double pas la valeur, elle la diminue.

Le conseil est une sorte de paternité, il engage celui qui le donne.

On peut laisser à l'homme son indépendance, mais il ne faut jamais le priver de conseils.

On donne facilement des conseils ; ça amuse beaucoup celui qui les donne, et ça n'engage à rien celui qui les reçoit.

Il est bien fâcheux que nous ne puissions pas appliquer les conseils que nous donnons si volontiers aux autres.

Nul n'est de bon conseil en toute affaire.

Conseil non demandé tint toujours lieu d’injure.

Les conseils n'ont de prix et d'utilité que venus de personnes qui entrent réellement dans notre vie ; ils ne nous intéressent que dans la mesure où le conseiller s'intéresse à nous.

Les conseils sont plus faciles à donner qu'à suivre.

Il est rare que nous ayons autant de reconnaissance pour ceux dont nous avons suivi les conseils, que pour ceux qui ont suivi les nôtres.

On aime généralement mieux donner des conseils que d'en demander, parce qu'on veut plutôt paraître riche que paraître pauvre d'esprit.

Les gens qui se croient infaillibles sont toujours prêts à donner des conseils, et s'irritent à la moindre observation ; c'est une marque de sottise.

Il est inutile et souvent dangereux de donner un conseil à quelqu'un qui, animé par l'ardeur d'une passion, n'en écoute que les mouvements.

Le conseil donné est presque toujours dirigé vers l'intérêt de celui qui le donne.

Le bon conseil est ce qui dirige toutes les affaires.

Qui donne à propos un bon conseil, une instruction utile, donne plus que s'il donnait de l'or.

Dans l'édition, les conseilleurs sont aussi les payeurs. Il en sort d'excellents conseils, ou les pires.

Les reproches de nos ennemis font plus d'impression sur nous que les conseils de nos amis.

Il est toujours sage d'écouter un conseil. Il est souvent dangereux de le suivre.

Donner des conseils à un artiste, c'est lui couper les ailes.

J'ai suivi les conseils qu'il y a dans le livre de Rika Zaraï : « Le masque pour la nuit. » Tu te mets des carottes, des olives, des œufs, des champignons. Et, au réveil, t'as une pizza.

Que de fois nous demandons un conseil dans l'espoir d'être autorisé à faire ce dont notre conscience nous engage tout bas à nous abstenir !

Celui qui a réellement besoin du conseil qu'il demande se résigne rarement à le suivre.

La première qualité que doivent avoir ceux dont on recherche le conseil, c'est d'être instruits et d'avoir des connaissances. C'est la lumière dont on a besoin, quand on se trouve dans les ténèbres. Adressez-vous à des personnes sages, prudentes, habiles, et par préférence consultez les vieillards : le conseil leur appartient, et l'exécution à la jeunesse.

Ne vous croyez pas toujours obligé de suivre les conseils qu'on vous donne. Écoutez-les comme ami, examinez-les comme juge, exécutez-les comme maître. Rejetez les mauvais, profitez des bons, et entre les bons préférez les meilleurs.

Défiez-vous de vous-même et de votre jugement, mais ne vous fiez pas à toutes sortes de personnes, ni à toutes sortes de conseils. Tous ceux que l'on consulte vantent leurs avis, mais tous les avis ne sont pas également bons. Les démêler et les bien connaître est le chef-d'œuvre de la prudence, et il n'y a peut-être pas moins d'habileté à savoir discerner un bon conseil qu'à se bien conseiller soi-même.

Les conseils sont toujours perdus lorsqu'ils offensent l'amour-propre.

Quiconque blâme les conseils des dieux est un fou et un ignorant.

Tout mauvais conseil porte détriment à celui qui le donne.

Le conseil est superflu pour ceux qui le rejettent.

Le sage change de conseil et l'ignorant y persévère.

Je vois bien les donneurs de conseils, mais je ne vois pas les preneurs.

En demandant un conseil nous avons toujours soin d'indiquer celui que nous voulons qu'on nous donne.

Tout mauvais conseil est une flatterie.