Les citations coups.

Il y a des aveugles qui donnent des coups de pied dans le ventre à ceux qui veulent leur rendre la lumière.

Il y a des choses qu'il faut river à coups redoublés dans la tête des hommes !

Les coups affreux du sort, plus que le poids des ans, précipitent le cours de nos jours languissants.

Qu'appelle-t-on le coup de pied de l'âne ? — Celui qu'on reçoit.

Aimez-vous mieux un coup de pied ou un coup de patte ? — Un coup de patte, parce que je peux le rendre en restant bien élevée.

Attendez, pour juger d'un homme et de son caractère, qu'il ait reçu le coup de massue du sort. Il aura courage et vertu s'il se résigne à subir ce qu'il n'aura ni prévu ni mérité.

Il y a entre les passions et le vice la même différence qu'entre les coups de sabre et la lèpre.

Les coups de fouet endurcissent la peau des gens qui les reçoivent et le cœur des gens qui les donnent.

Souvent une parole te jette en pleine lutte et te ramène meurtri de coups.

On est moins exposé aux coups du sort là où la vie coule comme une ombre légère.

Une âme forte dissipe de grands maux, c'est un puissant bouclier contre les coups du destin.

Les coups que je reçois ont beau blesser ma personne, pas un n'arrive jusqu'à mon cœur.

On ne fuit pas les hommes quand on cherche à leur nuire ; le méchant peut méditer ses coups dans la solitude, mais c'est dans la société qu'il les porte. Un fourbe a de l'adresse et du sang-froid ; un perfide se possède et ne s'emporte pas.

On peut repousser des coups portés par des mains ennemies ; mais quand on voit parmi les assassins son ami le poignard à la main, il ne reste qu'à s'envelopper la tête.

Il est des coups de plume qui sont des coups de couteau. Rien n'obéit à la tête comme le bras.

Quand on a voulu tuer un homme à coups d'épingles il ne faut pas s'étonner qu’il se venge comme il peut.

Je suis comme un chien qu'on veut noyer : Toutes les fois que j'essaye de grimper sur la berge et de sortir de la rivière, on m'y rejette à coups de pied.

À force de recevoir des coups, ma peau a fini par s'endurcir.

La médisance est un coup de poing dans la réputation d'autrui, la calomnie est un coup de poignard.

Qu'il nous survienne un coup imprévu d'infortune, il y a des gens qui, croyant nous consoler, nous diront : C'est votre faute !

Faites le bien en cachette, ne fût-ce que pour éviter les coups de vos obligés.

Il en est de certains esprits comme des toupies qui n'entrent en mouvement que sous un coup de fouet.

Oh ! oui, je connais le mal qu'on peut faire avec le meilleur sentiment. On n'a ni regret ni remords des coups qu'on vous donne !

Jouir des dons de Dieu et ne pas murmurer de ses coups, c'est toute la vie.

L'homme détruit à coups de cornes, comme le taureau, ou à coups de pattes, comme l'ours ; la femme à coups de dents, comme la souris, ou par une étreinte, comme le serpent.

Celui qui veut épier dans les nuages, s'expose aux coups de tonnerre.

Certaines tentations terribles demandent de la volonté – de la volonté et du courage – avant d'y succomber. Miser sa vie entière sur un unique coup de dés – que l'enjeu soit le pouvoir ou le plaisir m'importe peu –, ce n'est pas là une faiblesse. C'est un horrible, un terrible courage.

Voyez-vous cet arbre chargé de fruits. Ses branches sont meurtries, sa tête porte les traces des coups de gaule des passants. Ainsi l'homme de génie. Chacun lui jette une pierre, mais chacun lui prend une idée !

Sévices et injures graves, la chose la plus relative du monde : entre portefaix et viragos, les coups de poing sont des caresses ; entre gens du monde, une pichenette est une odieuse voie de fait.

Entre gens qui s'aiment, la première piqûre d'épingle vaut un coup de poignard.

Un mari un peu jaloux peut, sans coups de poignard, sans poison, sans tour du Nord, sans aucun de ces moyens vulgaires du roman et de la tragédie, sans rien risquer pour sa propre peau, sans le moindre danger d'aucune sorte, infliger à l'homme qui s'avise d'être amoureux de sa femme plus de tourments qu'on n'en a jamais mis dans l'enfer chrétien ni dans celui des anciens.

Certains amis ont le naturel du chien : prêts aux caresses, prêts aux coups.

Tout ce qui rampe a en partage les coups.

Il faut toujours nous croire heureux malgré les coups du sort, malgré nous-mêmes, et prendre notre parti sur ce bonheur parfait qui ne peut exister.

Un coup d'épingle est une nouvelle blessure s'il touche à une ancienne blessure.

Un coup de langue est plus dangereux qu'un faux pas, car c'est la tête qui paie les intérêts d'une indiscrétion, et le pied seul est puni d'une fausse démarche.

On ne doit combattre l'opinion que par le raisonnement, on ne tire pas des coups de fusil aux idées.

Portez des coups continuels à votre amour-propre ; ne blessez jamais celui des autres.

Ne courbe pas le front devant les coups du sort, garde l'espoir, lui seul nous suit jusqu'à la mort.

De tous les maux auxquels nous sommes sujets dans cette pauvre vie, les coups de bâton sont le seul absolument réel et dans lequel notre imagination n'ait aucune part.