Connaître Dieu, vivre et aimer, c'est la même chose. Dieu, c'est la Vie. Dieu, c'est l'Amour.
Dieu est la première de toutes les causes, la cause des causes, la souveraine cause, la cause universelle.
Dieu est un chemin à parcourir, semé d’embûches et de chausse-trappes.
La confiance en Dieu est une force à nulle autre pareille ; c'est elle qui fait les héros et les martyrs.
Quel est le Dieu des fourmis ? — Une fourmi énorme qu'elles n'ont jamais vue l
Notre impossibilité de concevoir Dieu nous donne une idée magnifique de sa grandeur.
Dieu est amour, il est père, au lieu de se venger en perdant le pécheur, il veut exercer à la fois sa justice et son amour, transformer l'homme, en ôtant le péché du monde.
Jésus, vous n'êtes pas une froide idée pour mon intelligence ; vous êtes un être réel, vivant, qui me manifeste Dieu. Et qui donc, sinon un être, pourrait satisfaire les aspirations d’un autre être ? Ô Christ ! ne souffrez pas qu'on vous méconnaisse à jamais ; qu'on rapetisse ou qu'on défigure votre œuvre ! Ayez pitié de nous : ah ! nous avons si grand besoin de votre pitié !
Si des gens éprouvent le besoin de sentir leur bon Dieu tout près d'eux, dût-il les châtier incessamment, laissez-les : vous n'avez rien de mieux à leur donner.
Dieu, comme le soleil, change d'aspect suivant le point de la terre d'où les hommes le regardent.
On fait la cour à Dieu à genoux ; mais oisif et étendu sur un canapé, on la fait au diable.
La mesure est la plus belle définition de Dieu.
Jamais humain n'a nié ni aboli Dieu que pour se mettre à sa place. S'il n'y avait qu'un athée, cela pourrait s'admettre, mais ils pullulent comme la vermine. Un athée, c'est amusant ; deux, c'est la guerre civile ; trois c'est le chaos, la fin de la société.
On ne monte pas vers Dieu degré par degré et avec ses pieds, mais d'un seul coup d'aile. Quiconque n'a pas l'âme ailée ne voit jamais Dieu !
L'athée dit qu'il ne voit pas Dieu. Voit-il son âme ? Non. Pourtant il en a une. Ainsi de Dieu !
Il n'y a point d'athées, il n'existe que des fanfarons qui n'osent pas avouer l'admiration et la crainte que Dieu leur inspire.
Il y a des philosophes qui se jouent de Dieu, et d'autres qui en jouent : ce sont ces derniers qui lui font le plus de tort.
Les catholiques obéissent à l'autorité de Dieu et à celle de l'Église. Les protestants ne relèvent que de leurs propres convictions, qui varient autant que les individus et qui changent souvent plusieurs fois dans la vie pour chacun : de là leurs incertitudes et la fragilité de l'édifice sur lequel repose leur foi, éternellement discutée. Heureux ceux dont la première croyance, dont la conviction suprême est cette absolue soumission du cœur et de l'esprit qui remet tout à Dieu !
L'homme sans Dieu est misérable ? Possible, mais l'homme avec Dieu est un misérable.
Dieu est le début et l'origine de tout, il est l'alpha et l'oméga. Sans Dieu, on ne serait pas.
Louer Dieu, l'adorer, le remercier de ses bienfaits, implorer son secours pour nous et pour les autres, lui offrir nos personnes, nos biens, nos actions, nos souffrances, ce sont différentes formes de la prière.
La prière nous met en rapport avec notre Père céleste ; elle élève notre âme, nos pensées ; elle nous rend meilleurs ; elle nous fait éprouver ce sentiment de la grâce de Dieu, par lequel nous sentons que nous sommes ses enfants.
Si Dieu n'existe pas, je plains ceux qui, pour conquérir là-haut un paradis hypothétique, ont transformé ici-bas leur vie en un enfer de contraintes et de renoncements.
Si Dieu existe, il doit être conscient de son problème d'image. Qu'Il décide enfin de m'illuminer et je Lui promets plusieurs pages dans mon prochain livre.
Il me faut plus qu'une morale, il me faut un Dieu : Il rayonne en elle, elle vit en lui.
Aujourd'hui, Dieu, comme les pauvres, est tombé dans l'oubli.
Dieu éclaire ceux qui pensent souvent à lui, et qui lèvent les yeux vers lui.
Vouloir définir Dieu, c'est prétendre à le limiter en notre esprit, c'est-à-dire le tuer. Dès que nous essayons de le définir, c'est le néant qui surgit.
Dieu ne demande pas de la patience à ceux qui en ont, mais à ceux qui n'en ont pas.
L'homme qui croit entre en intimité avec son Dieu.
Dieu sait ce qu'il fait ; cette pensée doit nous consoler.
Quand Dieu a dit à l'homme : Aime et espère, il lui a dit : Souffre et tais-toi.
Dieu a des miséricordes publiques et des miséricordes intimes.
Aimer Dieu, ce n'est pas seulement admirer toutes ses œuvres, c'est accepter toutes ses lois.
Il ne faut jamais murmurer contre Dieu ; il est tout puissant, il est sage, il vous aime et vous devez croire qu'il n'a permis votre malheur que pour votre bien.
Rendre grâce à Dieu, au Créateur, est, pour tout être humain, un devoir quotidien.
Nier l'existence de Dieu, c'est nier l'évidence.
Dieu est comme un père tendre pour qui le repentir douloureux de ses enfants est un chagrin de plus.
Pourquoi nous trouvons Dieu si aimable ? Parce qu'il ne se met jamais sur notre chemin.
Qui a le sentiment de Dieu mérite le respect, car il ne vivra jamais dans le mal.
Tous les hommes cherchent Dieu, même l'avare, le débauché, le scélérat ; mais Dieu pour l'un c'est l'or, pour l'autre la volupté, pour un troisième le sang ; pour tous leur idéal, leur passion secrète, leur amour fondamental.
Dieu est un sultan impitoyable qui prend la tête de tous ceux qui l'ont offensé, mais son héritier présomptif, mû de compassion, s'élance entre le souverain et les sujets et donne son sang pour satisfaire la colère du maître et sauver les coupables.
L'union de l'âme avec Dieu dans l'ordre surnaturel est une sorte de déification qui, sans confondre le fini avec l'infini, le créé avec l'incréé, le met dans un rapport si étroit, que non seulement l'homme pense comme Dieu, mais que Dieu est dans l'homme par une pénétration de sa substance, à la manière dont le feu est dans le fer qu'il transfigure par sa lumière et sa chaleur sans le dénaturer ni se dénaturer lui-même.
Dieu est au monde ce que le pilote du vaisseau est à son bâtiment. Il ne quitte jamais le gouvernail et dirige à tout instant la marche du navire.
Les œuvres de Dieu se font peu à peu par commencement et par progrès. Exemples : L'arche de Noé, le voyage dans le désert, la venue du Messie, sa naissance, son enfance, trente ans de vie cachée, la foi seulement plantée et non répandue de suite par toute la terre. Et puis ce mot de Jésus-Christ : Mon heure n'est pas encore venue. Ainsi donc il faut aller doucement, beaucoup prier Dieu et agir de concert.
Il faut regarder ceux nous annoncent la parole de Dieu comme des messagers célestes qui viennent de la part de Dieu pour nous enseigner le chemin du salut.
Dieu va et vient à son gré, et personne ne sait d'où il vient, ni où il va.
Dieu est un chemin à parcourir semé d'embûches et de chausse-trappes.
S'il faut que Dieu nous aime, et que Dieu est tout - il faut aussi que nous ne soyons rien.
La terre n'est que le marchepied de notre destinée, c'est Dieu qui en est le trône. Monter jusqu'à lui par le regard, s'y attacher par le cœur, s'y dévouer par le service, voilà tout ensemble le premier de nos droits et le plus grand de nos devoirs.
Qui Dieu aime, il le châtie?