Dieu a pour excuse qu'il n'est qu'infus et diffus dans l'univers. S'il fait souffrir, c'est qu'il souffre.
Citation de Edmond Thiaudière ; La décevance du vrai (1892)
Dieu a pour excuse qu'il n'est qu'infus et diffus dans l'univers. S'il fait souffrir, c'est qu'il souffre.
Celui qui aime Dieu compte bien être aimé de Dieu : son imagination et ses espérances le paient de cet amour qu'il croit désintéressé.
L'amour de Dieu est la seule affection qui ne dépende que de nous. Aussi est-ce la seule qui ne nous trompe jamais.
Celui-là est riche qui est bien avec Dieu.
Sans Dieu, pas un seul pas n'est possible.
Dieu ne nous a pas chargés du gouvernail sans faire luire pour nous une étoile.
Dieu, celui que tout le monde connaît, de nom.
Dieu est près de nous, mais Satan est en nous.
Le vrai chemin dans la connaissance religieuse n'est pas de Dieu à l'homme, mais de l'homme à Dieu ; c'est qu'avant de se connaître l'homme ne saurait connaître Dieu.
On sent Dieu avec l'âme comme on sent l'air avec le corps.
Dieu est le seul et unique président-directeur général de la société universelle dont la responsabilité soit illimitée.
La parole de Dieu est un baume excellent qui ne se conserve que dans les cœurs purs.
La plus longue vie n'est pas la meilleure, mais celle qui est la plus occupée au service de Dieu.
Dieu n'accepte pour véritables hommages que ceux que le cœur lui rend.
La véritable joie, et par conséquent la vie heureuse, ne se trouve qu'en Dieu.
Dès que le doigt de Dieu se montre, notre devoir est de nous incliner et de nous soumettre.
Les sacrements sont des canaux par lesquels Dieu descend à nous, comme par l'oraison nous montons à lui. Les effets des sacrements sont différents, quoiqu'ils n'aient tous qu'une même fin qui est de nous unir à Dieu.
Il ne faut point regarder qui est-ce qui nous annonce la parole de Dieu ; il nous doit suffire que Dieu se sert de ce prédicateur pour nous l'annoncer ; et puisque nous voyons que Dieu l'honore tant que de parler par sa bouche, comment pourrions-nous manquer de le respecter et de l'honorer ?
L'homme a besoin d'un Dieu, s'il ne le voit au ciel, il s'en fait un sur la terre.
L'âme trouve dans le silence harmonieux de la nuit et dans les innombrables étoiles qui brillent au sein de l'immensité, la manifestation la plus éloquente de l'existence de Dieu.
On ne peut concevoir ni comment Dieu existe, ni comment il n'existe pas.
Si les hommes avaient une juste idée de Dieu, ils n'auraient plus besoin de ses représentants.
Le secret d'arriver à l'amour de Dieu et du prochain, c'est d'aimer ; car comme on apprend à étudier en étudiant, ainsi apprend-on à aimer Dieu et le prochain, en l'aimant ; et ceux qui prennent une autre méthode se trompent.
Si Dieu n'a pas écrit dans les nuages : Espérez ou craignez, il l'a écrit dans nos cœurs.
Dieu porte nos sentences, mais nos œuvres les dictent.
Nous devons, en nous conduisant avec les hommes, songer que Dieu nous voit.
L'homme n'est rien sans Dieu, mais Dieu n'est rien sans l'homme.
Qui ne sent plus Dieu près de soi appartient déjà au diable.
Dieu ne demeure pas au-dessus de nos têtes, mais dans le cœur de l'homme.
Quand nous chantons les louanges de Dieu, il faut considérer que nous faisons le même office que les anges, quoiqu'en divers langages, et que nous sommes devant le même Dieu, en présence duquel les anges tremblent.
Dieu ne ferme jamais toutes les portes à la fois.
Dieu, hostie ou pas, est un plat qui se mange froid.
Dieu est le géomètre de toutes les perspectives.
Dieu est le plus ancien des êtres, car il est par lui-même.
Dieu a inventé les lendemains pour nous guérir de la veille.
Dieu seul, tout-puissant, peut donner des récompenses proportionnées aux mérites !
Dieu reste muet, si seulement nous pouvions convaincre l'être humain d'en faire autant.
Dieu seul peut faire de rien quelque chose.
Dieu mesure la grandeur du bonheur à la petitesse des heureux.
Dieu est grand, Dieu est bon ; nul n'a sondé jusqu'au fond les trésors de sa miséricorde.
Dieu est la plus riche et la plus personnelle conception humaine.
Dieu mit le remède dans le mal.
Dieu, c'est la raison ; Dieu, c'est l'amour ; Dieu, c'est l'être ; c'est le devoir de vivre après le droit de naître.
Quiconque n'aime pas Dieu, est assuré de ne pas aimer le bien.
Dieu est l'âme du monde, répandue dans toutes les parties de l'univers, auquel elle communique le mouvement et la vie. Cette âme, flamme artisane, pénétrant la matière inerte, a formé le monde, elle le dirige et le conserve.
Dieu n'est rien s'il n'est pas dépassement de Dieu dans tous les sens.
Dieu est une solution qui multiplie les problèmes en feignant de les résoudre.
Dieu, une sorte d'idole féroce et jalouse qui ne tolère pas la moindre infidélité !
La connaissance de Dieu échappe à notre âme enfermée dans la matière, mais ce qui s'exhale de son essence, nous le sentons parfois et nous disons : C'est Dieu.
Il y a deux sortes d'ambitieux : les dévorants et les rongeurs, les premiers happent le morceau, les autres le grignotent à petits coups de dents.