Promettez le paradis à un artiste, s'il n'est pas sûr d'y retrouver les couleurs et les sons qu'il aime, il ne voudra pas l'habiter un jour.
Citation de Victor Cherbuliez ; L'art et la nature (1892)
Promettez le paradis à un artiste, s'il n'est pas sûr d'y retrouver les couleurs et les sons qu'il aime, il ne voudra pas l'habiter un jour.
Les élus au paradis doivent être pareils à des nouveaux riches. Jusque-là, ils ne mesuraient le bonheur, la beauté, etc. que selon les normes humaines. Tout à coup, c'est une tout autre échelle, et ce qu'ils ont vécu, désiré, convoité, ambitionné sur terre leur paraît dérisoire. Comme paraît misérable à un nouveau riche ce qu'il jugeait magnifique du temps qu'il était pauvre.
Nous sommes presque aussi effrayés par le paradis que par l'enfer. Nous aimons autant le mal que le bien.
Le paradis et l'enfer, d'après moi, cela doit être assez désertique. On ne doit guère s'y bousculer. Mais le purgatoire, mon vieux ! quelle cohue ! Tu imagines les milliards de gens qui y sont entassés, comme de la morue au saloir !
Quand j'entends un air qui me plaît, je me sens transportée dans un paradis terrestre, où les hommes sont des êtres aériens, aussi beaux et aussi estimables que des papillons.
Mon paradis à moi, c'est le banc sur lequel tu es assise et tes jolis yeux.
Le paradis est un endroit où l'âme respire Dieu sans plus d'effort que les plantes ne respirent l'air ici-bas.
On découvre quelquefois le paradis sur le visage d'une femme, et on ne peut voir le paradis sans éprouver le désir d'y entrer.
Le Paradis ou l'Enfer, cela ne m'importe guère ; je ne crois ni en Dieu ni au diable.
Le vrai paradis n'est pas au ciel, mais sur les lèvres d'une personne aimée.
Le paradis est l'endroit où nous n'aurons plus besoin d'être rassurés.
Quand on a été charitable sur la terre, et toujours fidèle à l'honneur, on peut frapper hardiment aux portes du paradis.
La supériorité du bonheur sur le Paradis est qu'il ne se mérite pas. Tantôt on l'achète ; tantôt il vous tombe tout rôti dans le bec.
Paradis : Tant que les défunts s'obstineront à nous cacher comment ils ont été accueillis à la porte du ciel et le manque de confort du paradis, les religions auront beau jeu de continuer à promettre le bonheur dans l'au-delà à ceux qui ne l'ont pas trouvé ici-bas.
La vie la plus heureuse n'est qu'un paradis intermittent.
Le paradis n'est point un lieu, c'est un état d'âme, c'est la félicité.
Dieu ne peut donner le paradis, comme il ne peut donner la liberté. Car l'âme qui n'est pas prête pour une situation ne la peut goûter : Un méchant mis en paradis, y serait dévoré d'ennui.
Je suis juif et ne peux aller au paradis, mais j'aimerais bien aller au restaurant chinois !
Le paradis d'un imbécile est l'enfer d'un homme sage.
Le paradis, c'est le moment où les rêves que nous formons aujourd'hui seront réalisés.
Le Paradis de la terre est comme celui du Ciel dans la charité.
Il y a dans l'amour fusionnel quelque chose du paradis.
Tout objet aimé est le centre d'un paradis.
Peut-on en vouloir à une femme qui vous avait fait miroiter l'enfer et ne vous offre que le paradis ?
Une chose m'inquiète : si le Paradis a une porte, c'est qu'il y a des murs.
On ne se fait de paradis ou d'enfer qu'avec ses songes, on vit et l'on crève de rêves.
Pour connaître le fond du cœur d'un homme, il suffirait de savoir quelle idée il se fait du Paradis et comment il se représente l'Enfer.
La construction du paradis est plus intéressante que le paradis lui-même.
Pour moi, le plus grand supplice serait d'être seul en paradis.
Au paradis, on est assis à la droite de Dieu, c'est normal, c'est la place du mort.