Les 65 pensées et citations sur croyance :
Les demi-croyants ne valent pas mieux que les incrédules.
La croyance au mauvais œil est née de ce besoin d'avoir toujours raison. On a fait une sottise, une maladresse, ce n'est pas qu'on ait été sot ou maladroit, c'est qu'on a rencontré un jettatore (un jeteur de sort). J'ai connu un homme qui s'obstinait à souffler sur une bûche de pierre et qui déclarait que son marchand lui avait fourni du bois incombustible. Que de fois nous dépensons notre souffle sur une bûche de pierre, et nous nous en prenons aux autres de ce que nous n'obtenons ni flamme ni chaleur !
Les libres-penseurs, pour assurer la liberté de conscience des incrédules, ont supprimé la liberté des croyants.
Soyons sceptiques, mes amis, puisque la raison nous y oblige, mais ne nous moquons pas de ceux qui ont l'heureux malheur de se croire en possession d'une croyance.
La croyance au progrès est une croyance en Dieu ; un vif amour de la justice est l'amour de Dieu ; une soif ardente du bonheur collectif est une savoureuse prière à Dieu.
Seule la beauté est à l'abri des outrages du temps. Les philosophies s'effritent comme du sable, les croyances se succèdent les unes aux autres, mais ce qui est beau est une joie en toutes saisons, une jouissance éternelle.
Que chacun respecte les croyances d'autrui ; qu'il n'abuse point de sa force pour détruire ce qu'il ne saurait remplacer, mais que chacun aussi sache discerner et confesser résolument ses doutes, s'il en est requis.
Ne cherchez pas à imposer vos croyances, inspirez-les par la persuasion ; frapper pour convaincre, c'est un double assassinat. Soumettons nos différends aux lumières de la discussion et non aux chances de la force brutale.
Certaines opinions étaient naguère encore des croyances, qui ne sont plus qu'une attitude ou une prétention.
Il y a des croyances intimes qui ne viennent que du cœur : plantes vivaces aux fleurs délicates et frêles, rien ne les déracine, un rien les flétrit.
On reproche à l'homme de quitter ses croyances, quand ce sont ses croyances qui le quittent.
Les catholiques obéissent à l'autorité de Dieu et à celle de l'Église. Les protestants ne relèvent que de leurs propres convictions, qui varient autant que les individus et qui changent souvent plusieurs fois dans la vie pour chacun : de là leurs incertitudes et la fragilité de l'édifice sur lequel repose leur foi, éternellement discutée. Heureux ceux dont la première croyance, dont la conviction suprême est cette absolue soumission du cœur et de l'esprit qui remet tout à Dieu !
La vraie religion est tolérante, et ne veut point de persécutions. La religion respecte toutes les croyances, et plaint ceux qui n'en ont pas.
En croyant on se sent plus assis, plus rebondissant quand on espère.
L'intelligence fait penser ; la croyance fait agir.
La laïcité, seul culte susceptible d'être célébré sur la voie publique, pourrait provoquer, si l'on n'y veille pas, une Saint-Barthélemy des croyants.
Il faut une croyance à l'homme, comme il lui faut de l'air, et comme il lui faut du pain.
N'est pas toujours croyant celui qui va à la messe.
On se doit de respecter la croyance de son prochain.
La croyance est plus forte que la philosophie.
L'abandon d'un préjugé est parfois jugé plus sévèrement que la trahison d'une croyance.
Il y a du bonheur, même dans les croyances tristes, tant l'homme a besoin de trouver où s'appuyer.
Le capitalisme est comme la croyance en Dieu : Contestable mais irremplaçable.
Ceux qui risquent leur vie pour leur idée sont des croyants.
Le monde est rempli de personnes aux croyances abracadabrantes, dont on pourrait croire en les rencontrant qu'elles sont censées.
Il y a des croyants par amour et des croyants par peur, par prudence, par calcul, toute l'engeance des « parleurs ». Quand on n'est pas des premiers, n'est-il pas plus digne de ne pas être des seconds ? Que l'enfer nous fasse croire au ciel, est-ce donc de la foi ? Et cette foi, que peut-elle valoir aux yeux de Dieu ?
Les doctrines de foi et de désespérance s'équivalent. La croyance à un paradis ou à l'anéantissement sont les deux formes que prend toute pensée un peu grande, à qui l'insuffisance des jours de la vie apparaît. Les uns préfèrent se mentir un espoir, les autres s'avouer un fait et l'accepter.
On trouve difficilement un homme acceptant d'exposer sa vie pour une vérité. On en trouve aisément dix mille prêts à se faire tuer pour une croyance.
On est plus enclin à imposer ses croyances qu'à adopter celles des autres.
Croire sans oser raisonner sa croyance, n'est-ce pas déjà douter.