Les 103 pensées et citations sur religion. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur religion :
Tous les peuples ont une religion, quelques-uns ont l'opium en plus.
La Religion ne transforme pas l'homme. Elle n'a jamais attendri que les cœurs déjà tendres. Quant aux cœurs durs, elle les endurcit encore.
Les religions meurent quand il a été prouvé qu'elles étaient vraies. La science est le livre des religions mortes.
Grâce à la religion, la folie n'est pas le seul refuge de l'homme contre les misères du jour et les anxiétés du lendemain.
Une religion qui s'épure et se dégage des formes idolâtriques cesse d'être populaire et est de moins en moins religion.
Il est facile de se passer de médecin quand on se porte bien, et de religion quand on n'a pas souffert.
Toutes les religions sont sœurs, mais des sœurs ennemies.
Une conviction profonde, absolue, pressant la conscience de s'incliner devant la vérité, qu'elle n'a pas le droit de méconnaître, justifie seule le changement de religion. Il devient alors un devoir, une nécessité, l'indispensable condition de la paix de l'âme. C'est un acte de soumission de la raison vaincue, un hommage dû à la lumière qui s'est faite ; mais il y a toujours dans ce grand acte, et malgré la satisfaction d'être en harmonie avec sa foi, quelque chose de douloureux à quitter la croyance dans laquelle on a été élevé, celle que l'on a appris à respecter chez les siens, où l'on a vu mourir ceux que l'on aimait et qui a éclairé votre jeunesse.
L'intolérance religieuse consiste à regarder comme fausse toute autre religion que celle que l'on professe, et à le démontrer sur les toits, sans être arrêté par aucune terreur, par aucun respect humain.
La vraie religion est tolérante, et ne veut point de persécutions. La religion respecte toutes les croyances, et plaint ceux qui n'en ont pas.
Le fanatisme est l'enfant dénaturé de la religion, lorsqu'il s'arme pour la défendre, il cherche à la détruire.
Les jeunes gens ont besoin de l'appui de la religion pour les fortifier contre le vice et les maintenir dans la pratique de la vertu, jusqu'à ce qu'elle soit devenue pour eux une habitude, ce qui est le grand point pour la rendre durable.
Le plus grand ennemi d'une religion est celui qui veut l'imposer.
Le propre de la religion n'est pas tant la liberté que l'obéissance, sa valeur se mesure aux sacrifices qu'elle peut obtenir de l'individu.
Religion : Dispositif psychosomatique inventé voilà longtemps pour calmer la colère des déshérités et l'angoisse des mourants.
La religion est, selon le cas, le plus bienfaisant des remèdes ou la pire des maladies.
La vraie religion n'a peut-être jamais tant souffert de la violence de ses persécuteurs que de la folie et de la mauvaise foi de ceux qui la représentent comme un fantôme effrayant par ses rigueurs.
La religion étudiée est pour tous les hommes la règle infaillible des bonnes mœurs.
La religion est un don divin qui révèle chaque jour son excellence à l'âme qui le possède. On croît aimer Dieu dans le commencement, mais à mesure qu'on avance dans la vie, on s'aperçoit bien qu'on ne l'aimait pas encore comme il faut l'aimer.
Aimer Dieu, et se faire aimer de lui, aimer nos semblables et nous faire aimer d'eux : voilà la morale et la religion ; dans l'une et dans l'autre, l'amour est tout : fin, principe et moyen.
La religion est une conception divine ; c'est plus encore, c'est une puissance ; car ce que Dieu conçoit, il le veut. Depuis le commencement elle est dans le monde : elle y est visible, agissante, accessible à tous ; mais toujours il se trouve un certain nombre d'hommes choisis qui se font d'une manière plus spéciale ses disciples et ses instruments ; elle ne s'enferme pas dans leur esprit, elle le déborde, s'empare de leur volonté, envahit toute leur âme et se reproduit dans toute leur vie. Les saints sont sur la terre les représentants de cette chose divine ; ils la représentent chacun sous un aspect différent, chacun avec un caractère qui lui est propre, selon le siècle où ils sont nés, selon la mission qu'ils ont reçue.
La religion enseigne plutôt qu'elle n'explique. En commandant des croyances qu'elle ne définit pas, elle enchaîne la soumission plutôt qu'elle n'apporte des lumières. Elle s'acquitte envers la morale plus qu'elle ne satisfait à la raison.
Il y a trop de religions dans le monde, et c'est la cause des plus grands malheurs de l'humanité. Une seule religion suffit : celle de la lumière, de la chaleur, de la vie, et c'est la religion du soleil. Est-ce que le soleil foudroie ceux qui ont un autre Dieu ? Non, il est indulgent, tolérant, il dit : « Croyez à ce que vous voulez, moi je continue à vous distribuer mes richesses », alors que les humains se massacreront jusqu'au dernier pour imposer leur conception d'un Dieu qu'aucun d'eux n'a vu.
La confession et la pénitence sont décidément les deux merveilles de la religion catholique. Grâce à elles, on jette périodiquement au rebut une vieille âme dont on ne sait plus que faire ; on se retrouve tout neuf, j'oserai presque dire tout autre.
En religion, c'est comme en amour ; ceux qui en discourent le plus et le mieux, ce ne sont ni les vrais fidèles, ni les vrais amoureux. La parole extériorise, mondanise, déflore les choses du sentiment et de l'âme ; elle est un attouchement et une manipulation qui les profane plus ou moins.
Pour juger philosophiquement de la grande opportunité de la soumission de l'homme à un Dieu positif, quel qu'il soit, il convient de la considérer comme le seul moyen pratique de rendre un hommage éperdu à l'inconnaissable, et, à ce point de vue, toutes les religions sont bonnes.
La religion met à la portée de tous les vertus des grandes âmes.
Le fanatisme change en religion de haine une religion d'amour.
La religion est la défense de l'âme, comme les armes sont la défense du corps.
L'intolérance est dans la nature de l'homme et non pas dans les religions. Quand une religion naît elle rencontre l'intolérance, comme toute innovation dans le domaine des sciences et des arts. Quand elle s'est imposée, elle devient intolérante à son tour. Et, quand elle décline, elle subit l'intolérance à nouveau.
La religion et la liberté, les deux seules grandes choses de l'homme.
C'est toujours sur les frontières des religions que se rencontre l'intolérance.
Où la Religion parle, la Raison n'a droit que d'écouter.
La religion aboutit au fanatisme, et à la haine entre croyants.
L'homme qui n'a point de religion vit protégé par la religion des autres, comme le passager, sans aider à la manœuvre, est en sûreté sur le vaisseau qui le porte. Mais le passager qui voudrait troubler la manœuvre serait mis à fond de cale comme un insensé.
Il n'y a pas de bonne morale sans religion.
L'homme religieux sert Dieu, l'hypocrite le prend à son service.
Il n'est point d'étoffe plus souple que celle du manteau de la religion.
La religion simple et pure est le plus ferme appui de la faiblesse humaine ; elle rend la vertu plus sublime et plus touchante ; elle soulage l'infortune ; elle inspire au malheur un courage surnaturel ; à l'espérance, la première et la dernière illusion de la vie, elle donne l'éternité en partage.
La religion et la raison se donnent souvent la main, la première ne peut autoriser des abus que la seconde condamne.