La philosophie est le remède de toutes les maladies de l'âme.
La psychanalyse est elle-même la maladie qu'elle prétend guérir.
L'amour est une maladie comme la petite vérole, que les hommes attrapent tôt ou tard.
L'amour est une maladie dont personne ne veut se délivrer. Celui qui en est atteint ne cherche pas à se rétablir, et celui qui souffre ne désire pas guérir.
La maladie n'est pas dans les livres, elle est dans le malade.
La jalousie, comme les maladies, s'aiguise avec le soir.
Grande maladie ne fait pas toujours mourir.
Il faut déclarer la guerre à cinq choses, à savoir : aux maladies du corps, à l'ignorance de l'esprit, aux passions du cœur, aux séditions des villes et à la discorde des familles.
Le défaut des maladies vient du défaut des médecins.
Nous avons des maladies qui n'ont rien de réel que leur idée.
La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
La folie est la pire maladie qui court.
II est des plaisirs vivement sentis par celui que la maladie paraît devoir accabler ; il se compose un bonheur et des jouissances, dont lui seul peut avoir l'idée ; un changement de position, une permission de manger certains aliments, sont des événements qui remplissent de joie un malade, et qui suspendent momentanément ses douleurs.
Frappé par la maladie d'Alzheimer, le gérant d'un magasin de souvenirs ne savait même plus où déposer son bilan.
La maladie fausse le jugement et calomnie la vie.
On n'a pas de rancune envers un malade, sauf s'il te fait chier trop longtemps avec sa maladie, naturellement. Car y'en a qu'ont aucun savoir-mourir et qui s'éternisent à plaisir.
Des maladies mitonnent dans sa carcasse déformée. On lui voit du cynisme sur la frite, de la cupidité blasée dans le regard. Des cicatrices infâmes racontent ses veuleries. Les attractions terrestres l'ont ravagé. Il est blet de partout. Il vire à l'état gazeux !
Une petite maladie chronique vous contraint à vivre sage, la forte santé incline aux abus. Voilà pourquoi ce sont les malades qui durent et les bien portants qui claquent.
Les morts dont la maladie a été lente sont moins pleurés. Leur deuil a fait son temps d'avance.
L'amour est comme les maladies épidémiques : plus on les craint, plus on y est exposé.
L'amour est une maladie, mais c'est une fièvre délicieuse.
La sobriété est le moyen le plus efficace de nous préserver de la plupart des maladies.
Il est si doux de parler de soi qu'il suffit d'expliquer sa maladie à son médecin pour se sentir momentanément soulagé.
En amour, comme dans beaucoup de maladies, une rechute est toujours grave.
La dépression frappe au hasard : c'est une maladie, pas un état d'âme.
La colère est une maladie de l'âme.
Voulons-nous que nos bienfaits soient approuvés de Dieu et des hommes, et nous soient infiniment utiles à nous-mêmes, attachons-nous à les verser sur les plus honnêtes gens, sur les personnes à qui ils sont les plus nécessaires, sur ces infortunés que les maladies, une nombreuse famille, des accidents imprévus ont réduit dans le plus triste état, et qui malgré leur travail et leur bonne conduite, éprouvent les rigueurs de l'affreuse pauvreté. Moins ils sont dignes de leur sort, plus ils sont dignes de notre compassion. Hâtons-nous de leur donner du secours, épargnons-leur la peine de nous le demander. Souvent la honte les retient ; et tandis que la faim est prête à les dévorer, ils n'osent encore élever la voix pour nous faire l'humiliant aveu de leur misère. Voilà ceux qu'il faut chercher, qu'il faut secourir. Quel heureux moment pour vous, que celui où vous pourrez essuyer leurs larmes et répandre la joie dans leur cœur ! Quelle bénédiction, quelles actions de grâces, quelle vive reconnaissance de la part de ceux qu'on a ainsi secourus, consolés ! Est-il sur la terre un plaisir plus délicieux, plus digne de l'homme, que de gagner les cœurs des autres hommes, et d'en recevoir les doux témoignages ?
Rouler des mécaniques, c'est une maladie des hommes.
La vie, c'est une maladie dont tout le monde meurt.
La joie que promet la volupté se change en tristesse ; ses plaisirs conduisent aux maladies et à la mort.
Hélas ! comme la maladie improvise la vieillesse !
À force de méprises, l'amour devient une maladie de l'âme.
Hélas ! toujours la même vie ! Je quitte le chagrin pour la maladie et la maladie pour le chagrin.
La santé peut paraître à la longue un peu fade ; il faut, pour la sentir, avoir été malade.
Le nationalisme est une maladie infantile ; c'est la rougeole de l'humanité.
Les maladies suspendent nos vertus et nos vices.
Nous sortons de nos passions comme de quelques-unes de nos maladies : affaiblis ou fortifiés.
Le repos éternel vaut mieux qu'une maladie tenace?