La misère est un monstre hideux qui flétrit lentement le cœur qu'il étreint de sa main de glace,disait Jules Sandeau. Un écrivain et homme politique français, Emile de Girardin, a écrit :
La misère sera toujours de ce monde si elle n'a jamais pour l'en chasser que la charité. L'impuissance de la charité se démontre par tous les efforts qu'elle a tentés et le peu de résultats qu'elle a obtenus.
Le dernier degré de la misère est de craindre encore lorsqu'il n'est plus permis d'espérer.
Les richesses font connaître l'homme ; si dans une grande fortune on commet une infamie, que ne ferait-on pas dans la misère ?
Il faut qu'une misère soit bien grande pour que le corps en souffre, et bien petite pour que sa fierté n'en souffre pas.
Méfie-toi de celui qui vante trop haut son bonheur ou ses richesses, il a une misère secrète à te faire partager.
À force de travailler pour augmenter notre bonheur, nous le changeons en misère.
Si tu n'as pas mené de front et supporté avec courage la misère, l'amour et l'honneur, tu n'es pas sûr d'être honnête homme et tu n'en as pas, non plus, mérité le diplôme.
Le véritable scandale de la misère, c'est notre impuissance à la guérir.
Les petits vices paraissent à travers les haillons de la misère, mais la fourrure et la robe de soie cachent tout. Donnez au vice un bouclier d'or, et le glaive de la justice viendra s'y briser sans l'entamer, mais couvrez son bouclier de haillons, un pygmée va le percer avec une faible paille.
Qui n'a jamais éprouvé la misère, l'opprobre, les regrets et les maladies, ignore la moitié des sentiments humains.
Le comble de la misère est une vieillesse pauvre.
Ce sont toujours les moments de la misère publique que les partis choisissent pour en venir aux mains, et pour faire triompher leurs désirs.
L'opulence et la misère sont deux montagnes escarpées qu'on n'escalade jamais sans gagner le vertige ou sans subir les angoisses de la souffrance. C'est en restant entre les deux extrêmes que l'on trouve le plus facilement la route qui conduit au bonheur.
Le secret du sage est de se mettre à l'abri des grandes commotions et des petites misères.
La vie est un long chapelet de dégoûts surmontés, de colères vaincues, de chagrins oubliés, de misères vécues : Tout ce qui nous plaît lui déplaît.
Il est moins difficile d'abolir radicalement la misère que de la secourir efficacement.
La misère publique est la cuve où toutes les passions fermentent !
La misère méritée est la sanction pénale de la paresse et de l'inconduite.
Le présent est médiocre, l'avenir s'annonce mauvais : ruine sur ruine, misère sur misère.
La grande misère de l'homme, c'est qu'il ait à pleurer et à souhaiter ce qui l'humilie.
Nous sommes riches aussi de nos misères.
Les misères de la vie enseignent l'art du silence.
Quand la prétention et la misère s'attellent ensemble, le char est obligé de verser.
L'expérience nous apprend que tous les hommes se plaignent, à moins qu'ils n'aient à craindre le reproche d'être les auteurs de leurs misères.
Métier - Douze métiers pour douze galères, à qui veut tout faire.
C'est le spectacle des grandes misères qui nous révèle le plus notre ingratitude envers Dieu. Car, si malheureux que nous puissions être quelquefois, qu'est-ce que cela en comparaison de ce que souffrent tant d'autres hommes dans le corps et dans l'esprit ?
La paresse et l'oisiveté sont les avant-coureurs de la misère.
La misère dompte le cœur le plus fier, et le plus superbe.
Un honnête homme dans la misère est bientôt secouru par d'honnêtes gens généreux.
Du fond de nos maisons dorées, il est difficile d'apercevoir la misère qui gémit dans les greniers.
La misère est toujours la compagne du besoin.
Mieux vaut la pire misère que la médiocrité.
La vraie misère, il est de ton devoir de la soulager dans la mesure de tes moyens.
La misère n'est pas une fatalité, elle vient de notre incapacité à penser le partage.
La misère, c'est ce qui empêche d'être homme ; la pauvreté, c'est la condition pour être homme.
Dans l'extrême misère on se trouve riche de peu.
La misère engendre le désespoir.
La misère donne une audace qu'inspire la nécessité.
La misère est une espèce de reflet sinistre de l'enfer. Mais la pauvreté nous accable du poids de l'esclavage. Sans ces chaînes la pauvreté ne serait pas la souffrance et elle perdrait peut-être tout mérite.
La misère est le creuset où Dieu se plaît à éprouver nos forces.
Il n'y a pas de bonheur possible dans la misère, il n'y a pas de malheur que la fortune n'adoucisse.
Les misères de la vie sont peu de choses quand on se tient sur un sommet.
Dieu n'est pas l'auteur de vos misères.
D'année en année, l'enfant grandit, et sa misère aussi.
Qui n'a jamais été dans la misère veux un peu plus que ce qu'il faut.
Rien ne corrige la misère ; ni le repentir, ni le temps.
On doit des malheureux respecter la misère.
On est riche aussi de ses misères.
La misère n'est pas la sœur de la honte.
La misère a cela de bon qu'elle supprime la crainte des voleurs.
La vigilance chasse la misère ; la prospérité et le succès accompagnent l'industrie.
Le vrai secours aux misérables, c'est l'abolition de la misère.
Faire envie dans la misère, telles gens la portent si bien qu'ils en arrivent jusque-là !
La boisson est la clé de toute misère?