On n'est jamais assez petit chez les autres ni assez grand chez soi.
Qui peut comprendre les douceurs de l'amour de soi ; amour toujours fidèle, sans jalousie, sans regrets ?
Il y a de la distinction à ne jamais parler de soi, si ce n'est à son épouse ... et encore ! n'est-ce pas d'elle qu'on lui parle, si véritablement on l'aime ?
Rester soi, c'est de la dignité ; ne serait-ce pas aussi du bonheur ?
Il n'est pas mauvais d'avoir à se plaindre des autres : on pense moins à se plaindre de soi.
C'est un des premiers désenchantements de la jeunesse que de voir combien peu les hommes peuvent compter les uns sur les autres. Chacun pour soi, telle est la devise de beaucoup.
Le « cela va de soi » est l'ennemi du philosophe.
Il y a toujours une manière de déplaire, mais elle est assez difficile à trouver : c'est d'être soi.
Qui est amoureux de soi a au moins l'avantage de ne point avoir trop de rivaux.
Dans la science de soi, nul n'est passé maître.
L'amour de soi est le plus tenace des amours ; mais il n'est pas le plus fort, puisqu'il ne va jamais jusqu'à la passion.
L'honneur est une religion que tout le monde croit pratiquer, parce que chacun la pratique à sa manière ; en réalité, c'est le culte de soi.
L'amour de soi, préférence absolue de soi à ses semblables, est égoïsme.
Le meilleur moyen pour se débarrasser de l'égoïste, lui parler de soi.
Parler de soi est une tentation que tous connaissent et à laquelle fort peu résistent.
Que ne faut-il rejeter de soi pour rester soi !
Jouir de soi, secret du sage à Dieu fidèle : Toute âme doit apprendre à se contenter d'elle.
C'est honteux de parler de soi en bien ; en mal c'est inutile.
Chacun ici-bas vit pour soi, chacun arrange son bonheur comme il l'entend.
L'ennui ne s'achète pas, on ne va pas le chercher au diable, on le trouve chez soi, en soi, il est tapi au fond de nous comme un cancer.
On renonce à tout plutôt que de renoncer à être soi.
Ce qu'on dit de soi est toujours poésie.
S'apitoyer sur soi, c'est saigner son courage.
L'honneur pour soi, la réputation pour les autres.
Qu'il y a de joie à pouvoir être soi ! Qu'il y a d'équité à permettre à chacun de l'être !
Être soi, ce n'est pas dire qu'on sera tous les jours le même.
On est mécontent de soi, souvent mécontent des autres, rien ne va jamais selon notre cœur.
L'oubli de soi, le grand devoir !
L'amour-propre, c'est plus que l'amour de soi, c'est l'amour de tout ce qu'on fait.
Notre nature est plus franche que nous-même ; il y a des moments où l'on est franc malgré soi.
Avare - Tel est radin pour ses proches, qui ne l'est pas pour soi.
L'amour de l'argent et l'amour de soi excluent tous les amours.
Qui ne parle que de soi est un nombriliste, qui écoute les autres est un homme de cœur.
On plaît rarement à autrui quand on ne parle que de soi.
N'être jamais content de soi est le comble de l'orgueil, puisqu'en somme c'est se mettre trop haut.
Quand on a tout le monde contre soi, c'est qu'on a tout à fait tort ou tout à fait raison.
Rapporter tout à soi, c'est réduire tout à bien peu de chose.
Être saint c'est être vivant. Être vivant c'est être soi, seul dans son genre.
Je n'aime pas à parler de moi, et le Je m'est odieux quand je m'en sers.
Souvent on ne se résigne à être soi qu'après avoir pris et arraché successivement une demi-douzaine de masques.
La meilleure manière de se protéger des mauvaises langues est de ne jamais parler de soi.
On n'est pas homme quand on n'aime que soi.
Une personne contente de soi est plus assourdissante qu'une fanfare.
Quand on n'aime que soi, on est à charge aux autres, et l'on n'est utile à personne.
La création de soi est l'axe de toute création artistique.
La puissance sur soi appartient à ceux qui savent écouter et se taire.
Aimer, c'est « s'aimer en l'autre », bien sûr, mais ce doit être d'abord « aimer l'autre en soi ».
C'est s'aimer trop soi-même que de vouloir vivre tout seul uniquement pour soi, et de ne pouvoir souffrir rien de tout ce qui choque notre propre sens. Quand on ne s'aime point tant, on se donne libéralement aux autres.
L'amour qui revient sur soi en refermant le cercle est un morne raté de l'amour !
Vivre ou ne pas vivre ne regarde que soi.
Plus on a d'esprit et de caractère, et plus on est soi.
L'essentiel pour le bonheur de la vie, c'est ce que l'on a en soi-même.
La rencontre de soi passe par la rencontre avec l'autre.
Quand on est triste, on ne pense plus qu'à soi.
Chacun pour soi et Dieu pour tous.
Le plus sot des amours est l'amour de soi à l'excès.
Utile, oui ; mais l'être à soi, c'est déjà pas mal.
Qu'on est long avant d'oser être soi. Ce n'est pas qu'on soit soi très tard, non, c'est bien ce que je dis, il faut beaucoup de temps avant de se décider à se montrer tel qu'on est, délivré du souci de ce qui est admiré et qu'avant on cherchait naïvement à imiter, se forçant à le trouver bien, malgré la secrète différence que l'on en sentait avec soi.
Se régler sur les choses ou régler les choses en fonction de soi - est tout un.
Une très grande faute contre la civilité est de parler souvent de soi, surtout quand on en parle avantageusement.
Tout pour soi, rien pour les autres?