Il ne faut pas conclure de soi aux autres, ni de soi dans le moment présent, à soi dans un moment à venir.
Qui voyez-vous mécontent, sombre, ennuyé, sinon celui qui ne pense qu'à soi ?
L'éducation doit tendre à empêcher que l'amour de soi n'étouffe l'amour de son semblable.
Aimez-vous mieux vivre pour vous, ou pour les autres ? — Ce n'est pas vivre que de ne penser qu'à soi, mais c'est peut-être moins souffrir.
Qu'est-ce que le déguisement ? — Le plaisir de n'être plus soi, pendant quelques heures.
Vit-on mieux quand on vit pour soi ? — Si on s'y met à deux : oui.
Qu'est-ce que l'hésitation ? — C'est douter de soi.
Sur qui peut-on compter en ce monde ? — Sur soi.
Qu'est-ce qu'on n'oublie jamais même quand on n'y pense pas ? — Soi.
Où s'arrête-t-on malgré soi ? — A l'endroit où on ne sait plus.
Demander conseil est souvent un moyen de faire une concession à la vanité des autres sans cesser pour cela de parler de soi.
La plupart des gens entendent par ces mots : être bien mis, être déguisé en quelqu'un de plus riche que soi.
On n'est jamais assez petit chez les autres ni assez grand chez soi.
Qui peut comprendre les douceurs de l'amour de soi ; amour toujours fidèle, sans jalousie, sans regrets ?
Il y a de la distinction à ne jamais parler de soi, si ce n'est à son épouse ... et encore ! n'est-ce pas d'elle qu'on lui parle, si véritablement on l'aime ?
Rester soi, c'est de la dignité ; ne serait-ce pas aussi du bonheur ?
Il n'est pas mauvais d'avoir à se plaindre des autres : on pense moins à se plaindre de soi.
C'est un des premiers désenchantements de la jeunesse que de voir combien peu les hommes peuvent compter les uns sur les autres. Chacun pour soi, telle est la devise de beaucoup.
Le « cela va de soi » est l'ennemi du philosophe.
Il y a toujours une manière de déplaire, mais elle est assez difficile à trouver : c'est d'être soi.
Une femme digne de l'amour aide un homme à être fidèle à soi.
Qui est amoureux de soi a au moins l'avantage de ne point avoir trop de rivaux.
Dans la science de soi, nul n'est passé maître.
L'amour de soi est le plus tenace des amours ; mais il n'est pas le plus fort, puisqu'il ne va jamais jusqu'à la passion.
Dire le tout de soi serait facile, mais ce n'est que le Beau de soi qui importe.
L'honneur est une religion que tout le monde croit pratiquer, parce que chacun la pratique à sa manière ; en réalité, c'est le culte de soi.
Chacun peut jusqu'à un certain point répondre de soi parce qu'il a à peu près la mesure de ce qu'est son organisation et de ce que sera sa destinée ; mais quel homme oserait affirmer qu'en passant par toutes les organisations et toutes les destinées possibles il se conserverait pur de faiblesse, de mensonge, de trahison et de cruauté ?
L'amour de soi, préférence absolue de soi à ses semblables, est égoïsme.
Il n'y a pas de mal tant qu'on ne dit que du bien de soi.
Il faut vivre pour soi, et non pour les autres.
On n'est véritablement bien que chez soi.
Il est curieux de voir comme chacun tire à soi dans la crainte de n'avoir pas une assez grosse part au gâteau.
Le meilleur moyen pour se débarrasser de l'égoïste, lui parler de soi.
Parler de soi est une tentation que tous connaissent et à laquelle fort peu résistent.
N'aimer que soi, cela doit être bien monotone.
Que ne faut-il rejeter de soi pour rester soi !
Jouir de soi, secret du sage à Dieu fidèle : Toute âme doit apprendre à se contenter d'elle.
Vivre avec soi est une belle aventure.
Chacun pour soi, c'est la règle et la coutume du genre humain.
Quand on ne porte pas l'amour de soi jusqu'à la haine des autres, on est tranquille, on se croit en règle.
C'est honteux de parler de soi en bien ; en mal c'est inutile.
L'amour de l'humanité est une abstraction à travers laquelle on n'aime guère que soi.
Chacun ici-bas vit pour soi, chacun arrange son bonheur comme il l'entend.
L'homme n'ayant d'autre but que soi n'agit que par rapport à soi en vue de son bien exclusif.
Mieux vaut la défiance de soi qui rend faible que l'estime de soi qui rend ridicule.
L'amour des autres oblige à un peu d'amour de soi.
L'ennui ne s'achète pas, on ne va pas le chercher au diable, on le trouve chez soi, en soi, il est tapi au fond de nous comme un cancer.
On renonce à tout plutôt que de renoncer à être soi.
Ce qu'on dit de soi est toujours poésie.
La rupture avec soi est le plus court chemin pour aller à soi.
N'aimer que soi : il y a déjà de quoi s'occuper !
Le vrai intellectuel, c'est celui qui ne fait pas de soi et de son idéal le centre de l'univers.
L'opinion qu'on a de soi est celle qui change le moins.
L'amour de soi est bon et nécessaire, il est inséparable du sentiment de l'honneur.
S'apitoyer sur soi, c'est saigner son courage.
L'honneur pour soi, la réputation pour les autres.
Qu'il y a de joie à pouvoir être soi ! Qu'il y a d'équité à permettre à chacun de l'être !
Être soi, ce n'est pas dire qu'on sera tous les jours le même.
On est mécontent de soi, souvent mécontent des autres, rien ne va jamais selon notre cœur.
L'oubli de soi, le grand devoir !
Tout pour soi, rien pour les autres?