Toujours écouter, toujours penser, toujours apprendre, c'est par là que nous vivons. Qui n'aspire plus à rien, qui n'apprend rien, n'est pas digne de vivre.
L'habitude de vivre pour nous-mêmes nous rend toujours plus incapables de vivre pour autrui.
L'art de vivre en paix avec soi-même, avec le prochain, est l'art des arts. Il n'y a ici d'artistes que les saints.
On veut vivre longtemps, mais la plupart des hommes s'entendent mieux à abréger leurs jours qu'à les prolonger.
Aimez-vous mieux vivre pour vous, ou pour les autres ? — Ce n'est pas vivre que de ne penser qu'à soi, mais c'est peut-être moins souffrir.
Vit-on mieux quand on vit pour soi ? — Si on s'y met à deux : oui.
Quand l'homme n'a plus aucune bonne raison de vivre, il cherche encore des prétextes.
Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard, on finit par penser comme on a vécu.
Il faut vivre au jour le jour, prendre le temps comme il vient et garder soigneusement pour soi ses petites pensées, ses petits souvenirs, comme une ressource pour les heures de solitude. Aussi quand tu me feras l'honneur de me tenir compagnie, les sujets de conversation ne nous manqueront pas.
Le meilleur moyen de bien vivre est de vivre bien.
Voulez-vous vivre ? Ne poursuivez exclusivement ni la gloire, ni la volupté, ni la richesse, ni la science. Vous êtes omnivore, morbleu ! mordez à tout, selon vos moyens.
Pour l'homme social, vivre, c'est se dépenser plus ou moins vite.
Si nous vivons avec des objectifs précis, nous vivons pour une minute, pour une heure, pour une journée au lieu de vivre chaque minute, chaque heure, chaque journée.
Tandis que les médecins veulent allonger la vie, les hommes veulent l'élargir en y faisant tenir de plus en plus de choses : vivre vite, c'est duper le sort, c'est vivre plusieurs fois.
Une souris vit d'un grain de blé, l'homme de moins encore, d'une espérance.
On ne vit qu'en laissant vivre.
Il y a des gens qui vivent activement au moral, tout en menant une vie très immobile en apparence, tandis que d'autres qui croient vivre, ne font que remuer.
Vivre est nécessaire, et vivre ce n'est pas calculer, prévoir, vouloir, c'est être ce qu'on est, être dans le jour présent et ne pas chercher midi à quatorze heures, sentir, se laisser respirer, respecter son bonheur pendant qu'il passe.
Point ne sert de vivre longtemps s'il s'agit de vivre mort.
On ne peut pas vivre pour tout le monde, surtout pour ceux avec lesquels on ne voudrait pas vivre.
Quelle folie que de se mêler à la vie, sans pour cela vivre vraiment.
Vivre, c'est sentir, et qui sent fortement les choses vit plus qu'un autre.
Le vulgaire ne s'aperçoit guère qu'il vit qu'au moment où il va cesser de vivre, et ce vulgaire est de toute classe sociale.
Ce n'est plus vivre que d'être inhabile à ses fonctions accoutumées.
Vivre sans amour n'est pas vivre, et vivre dans l'amour sans souffrir est impossible.
Quel plaisir d'être au monde, et qu'il fait bon de vivre !
Vivre selon mon bon plaisir, ou ne pas vivre du tout : c'est là ce que je veux.
Il faut vivre pour autrui, si tu veux vivre pour toi-même.
J'apprends à vivre, c'est rudement coton. Je crois que si je passais un examen aujourd'hui, je me ferais recaler !
Vivre, sentir qu'on existe, qu'on est homme, voilà le plus grand bienfait de l'amour.
Vivre sa vie, c'est souvent gâcher la vie des autres.
Il faut pour vivre en paix avec les hommes revenir rarement sur le passé.
Après avoir vécu tant bien que mal, il n'est pas désagréable d'employer quelques dix années à regarder vivre les autres, en riant sous cape de leurs sottises, et en se disant : Je n'en fais plus, mais je les comprends toutes.
Vivre à même l'éternité, c'est vivre au jour le jour.
Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre.
Vivre est une torture puisque vivre sépare.
Nous vivons, non comme nous voulons, mais comme nous pouvons.
Vivre et laisser vivre, penser et laisser penser, sont des maximes qui me sont également chères. Ma tendance est toujours à l'ensemble, à la totalité, à l'équilibre. C'est exclure, condamner, dire non, qui m'est difficile, excepté avec les exclusifs.
Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout.
Avoir une vie double, c'est vivre doublement. On est un homme multiplié par deux.
Vivre s'apprend par ses propres expériences avec l'aide d'abord des parents, puis des éducateurs, mais aussi par les livres, la poésie, les rencontres. Vivre, c'est vivre en tant qu'individu affrontant les problèmes de sa vie personnelle, c'est vivre en tant que citoyen de sa nation, c'est vivre aussi dans son appartenance à l'humain.
Vivre, c'est aller vers la mort en la combattant.
Vivre tragiquement est le propre des imbéciles. La vie est tragique.
Si je ne puis vivre avec vous pour vous, je vivrai pour vous sans vous.
À qui veut vivre à son aise, il ne faut qu'un ami qui lui plaise.
Vigoureusement aimer, c'est vigoureusement vivre.
Tu m'aimes, je t'aime, on s'aime, c'est magnifique, c'est superbe mais ce n'est pas tout ! il faut vivre.
Ceux qui doivent vivre de leur plume ont la plume nécessairement bridée.
Vivre, ce n'est pas concevoir ce qu'il faut faire, c'est le faire ; ce n'est pas entrevoir, c'est réaliser.
Tout s'apprend, surtout l'art de vivre.
Vivez pour un autre, si vous voulez que l'on vive pour vous?