Quand l'homme n'a plus aucune bonne raison de vivre, il cherche encore des prétextes.
Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard, on finit par penser comme on a vécu.
Il faut vivre au jour le jour, prendre le temps comme il vient et garder soigneusement pour soi ses petites pensées, ses petits souvenirs, comme une ressource pour les heures de solitude. Aussi quand tu me feras l'honneur de me tenir compagnie, les sujets de conversation ne nous manqueront pas.
Le meilleur moyen de bien vivre est de vivre bien.
Voulez-vous vivre ? Ne poursuivez exclusivement ni la gloire, ni la volupté, ni la richesse, ni la science. Vous êtes omnivore, morbleu ! mordez à tout, selon vos moyens.
Pour l'homme social, vivre, c'est se dépenser plus ou moins vite.
Si nous vivons avec des objectifs précis, nous vivons pour une minute, pour une heure, pour une journée au lieu de vivre chaque minute, chaque heure, chaque journée.
Tandis que les médecins veulent allonger la vie, les hommes veulent l'élargir en y faisant tenir de plus en plus de choses : vivre vite, c'est duper le sort, c'est vivre plusieurs fois.
Une souris vit d'un grain de blé, l'homme de moins encore, d'une espérance.
On ne vit qu'en laissant vivre.
Il y a des gens qui vivent activement au moral, tout en menant une vie très immobile en apparence, tandis que d'autres qui croient vivre, ne font que remuer.
Vivre est nécessaire, et vivre ce n'est pas calculer, prévoir, vouloir, c'est être ce qu'on est, être dans le jour présent et ne pas chercher midi à quatorze heures, sentir, se laisser respirer, respecter son bonheur pendant qu'il passe.
Point ne sert de vivre longtemps s'il s'agit de vivre mort.
On ne peut pas vivre pour tout le monde, surtout pour ceux avec lesquels on ne voudrait pas vivre.
Vivre, c'est sentir, et qui sent fortement les choses vit plus qu'un autre.
Le vulgaire ne s'aperçoit guère qu'il vit qu'au moment où il va cesser de vivre, et ce vulgaire est de toute classe sociale.
Il faut vivre pour autrui, si tu veux vivre pour toi-même.
Après avoir vécu tant bien que mal, il n'est pas désagréable d'employer quelques dix années à regarder vivre les autres, en riant sous cape de leurs sottises, et en se disant : Je n'en fais plus, mais je les comprends toutes.
Il faut du courage pour vivre ; il en faut davantage pour s'ôter la vie.
Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre.
Vivre est une torture puisque vivre sépare.
Nous vivons, non comme nous voulons, mais comme nous pouvons.
Avoir une vie double, c'est vivre doublement. On est un homme multiplié par deux.
Vigoureusement aimer, c'est vigoureusement vivre.
Tu m'aimes, je t'aime, on s'aime, c'est magnifique, c'est superbe mais ce n'est pas tout ! il faut vivre.
Ceux qui doivent vivre de leur plume ont la plume nécessairement bridée.
Vivre, ce n'est pas concevoir ce qu'il faut faire, c'est le faire ; ce n'est pas entrevoir, c'est réaliser.
Tout s'apprend, surtout l'art de vivre.
Pour vivre, tout a besoin d'amour et de soins l'homme, le nid, la plante, la vertu.
Il faut toujours vivre au-dessus de ses moyens, c'est une excellente philosophie, une excellente maxime de vie.
Savoir vieillir est le chef-d'œuvre de la sagesse et l'une des plus difficiles parties du grand art de vivre.
On apprend à nager comme on apprend à peindre, mais il est un art qui ne se laisse ni apprendre, ni enseigner, parce qu'il n'a point de règles certaines : on l'appelle l'art de vivre.
L'habitude de vivre seul diminue la fidélité aux sentiments et augmente la fidélité aux idées.
L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre.
Le plus important, celui qu'on exerce le moins de tous les arts, c'est l'art de vivre. Combien peu d'hommes ont ce juste sentiment des proportions qui, supprimant le détail, ne s'attache qu'aux grandes lignes. Combien peu surtout concoivent un idéal d'après lequel ils modèlent leurs actions, auquel ils conforment leurs desseins. Je ne vois partout que la caricature, ou tout au plus la grossière ébauche de ce que pourrait être la vie humaine.
À force de se regarder vivre, on ne vit plus.
Vivre pleinement, c'est balayer ses peurs et ses angoisses du revers de la main.
Il y en a qui pensent que vivre, c'est donner des coups et en recevoir.
Le monde est plein de gens qui vivent avec ravissement hors d'eux-mêmes, par la bonne raison qu'ils n'ont pas de chez eux.
L'art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à une passion plus haute.
Il fait vivre aussi pour les autres, et non pas que pour soi-même.
Je veux vivre avec toi, reste à côté de moi, encore plus près... je veux sentir ton souffle.
L'homme ne vivra pas mieux ni plus longtemps parce qu'il a gagné quelques centièmes de seconde au cent mètres.
Il ne sert à rien de vivre normalement : la normalité n'existe pas.
Pour vivre, il faut mettre beaucoup d'eau dans son vin, et savoir avaler beaucoup de couleuvres.
J'ai besoin de desserrer la courroie, de vivre pleinement, de nager en pleine eau, de courir en pleine carrière, de m'abandonner à l'élan, à l'entrain, à la nature généreuse, d'inventer, d'espérer, d'aspirer l'air libre, de redevenir un peu sauvage, un peu nature, un peu désordre, mais richesse ; j'en ai assez de ma discipline, de mon cilice, de mes pas comptés et de ma règle inflexible.
À vivre longtemps, on devrait finir par savoir s'augmenter en se simplifiant.
On meurt souvent pour n'avoir plus pensé à vivre.
Vivre ou ne pas vivre ne regarde que soi.
Il n'est rien de plus désirable, ni de plus délicieux, que de vivre avec ceux qu'on aime.
Vivez pour un autre, si vous voulez que l'on vive pour vous?