Un esprit mâle et ferme, un ami respecté, fait parler le devoir avec autorité.
L'autorité conjugale se manifeste par les ordres du mari et les contre-ordres de la femme.
Trop de bontés ressemble à la faiblesse ; il faut que l'autorité se fasse craindre pour qu'elle soit respectée.
L'autorité n'a rien à gagner à comprimer la liberté ; la liberté n'a rien à gagner à affaiblir l'autorité.
L'homme fait l'autorité, mais l'autorité ne fait pas l'homme.
L'autorité qui n'est pas absolue n'est pas l'autorité ; c'est la lutte qui se prépare, c'est le feu qui couve.
L'autorité, à quelque degré qu'on l'exerce, ne devrait appartenir qu'aux hommes qui ont un peu de bon sens dans la tête et de charité dans le cœur. Lorsqu'il n'en est pas ainsi, elle devient, pour les humbles martyrs qui la subissent, un instrument d'injustices, de vexations et de petites tortures ; elle tourmente les uns, elle humilie les autres, et il est rare qu'elle se fasse obéir : elle ne produit guère que l'irritation et la haine.
Il ne faut pas trop donner aux hommes de l'autorité sur soi, la plupart en abusent.
Autorité et mensonge, prestige et mauvaise foi, ce sont là des choses qui s'excluent.
La liberté limitée, c'est l'agitation ; l'autorité limitée, c'est la discussion.
La vérité est fille du temps et non de l'autorité.
La première condition pour mener avec autorité les hommes, c'est de les respecter.
L’autorité ne peut être fondée que sur le bien qu'on fait, et les devoirs ne peuvent avoir d'autres motifs que l'espoir du bonheur qu'on attend.
Le juste ne reconnaît d'autre autorité que celle qui lui paraît descendue des cieux.
Tout acte d'autorité exercé par un homme sur un homme est tyrannique, s'il n'est absolument nécessaire au bien public.
Les abus de pouvoir et d'autorité produisent des mépris et engendrent des haines.
L'autorité sans limites dégénère toujours en licence.
Le principe d'autorité tue le libre examen ; le libre examen, à son tour, tue l'autorité : c'est un duel à mort.
Il faut se parler à soi-même. La parole donne aux pensées, outre la précision, l'autorité.
L'autorité est nécessaire, mais elle dégénère facilement en esprit de domination. Il faut éclairer, non régenter, aider les subordonnés à travailler avec joie et ne jamais éteindre le tison qui fume encore.
Il n'y a de sécurité et de prospérité que dans la stabilité sociale, c'est-à-dire l'autorité.
Se montrer autoritaire reste le moyen le plus sûr de perdre toute autorité.
On se sert de la modestie dans bien des rencontres pour établir sûrement l'autorité et la fourberie.
Tout chef pourvu d'une autorité quelconque doit se persuader fortement que les hommes ne sont pas nés pour lui être asservis, mais que le supérieur n'est établi que pour défendre et protéger l'inférieur, de même que le passager n'est pas fait pour le pilote, mais que le pilote est fait pour le passager.
L'homme n'échappe à l'autorité des choses d'en haut qui le nourrissent que pour choir dans la tyrannie des choses d'en bas qui le dévorent.
Sous l'autorité d'un seul, la liberté se détruit par la liberté même.
Aucun homme n'a une autorité naturelle sur son semblable ; la force ne produit aucun droit.
Le silence donne à tout ce qu'on dit ensuite de la grâce et de l'autorité.
L'autorité est une force morale dont les véritables armes sont la justice et la clémence.
On n'aurait jamais fait un pas vers la vérité si l'autorité eut toujours prévalu sur la raison.
Dans le mariage ou dans l'amour, l'autorité appartient à celui qui est le plus aimé.
La nature humaine est si faible, que dans tout elle cherche l'autorité, comme si la raison seule ne suffisait pas.
L'homme séparé légalement de sa femme perd sur elle toute autorité.
Le propre de l'autorité est de n'être point choisie, et de ne relever ni du goût ni du tempérament, mais de la raison et de la conscience.
Qu'ils sont agaçants ceux qui, parce qu'ils se croient « dans leur droit », s'accordent une autorité injustifiée.
Il n'y a d'autorité que celle qui est fondée sur la justice et exercée par la vertu.
Aujourd'hui que les peuples ont perdu le respect de l'autorité et la résignation aux maux de la vie, en perdant les idées religieuses, tout intérêt, toute souffrance, tout besoin, vrai ou factice, deviendra utopiste s'il s'élève jusqu'à la pensée ; s'il ne s'élève pas au-dessus de la sensation, il restera purement révolutionnaire.
Tant qu'une loi existe l'autorité ne doit reculer devant rien pour la faire respecter.
Créer le grade n'assure pas l'autorité des gradés, mais l'humilité des non gradés !
La crise d'autorité s'aggrave. Des amis romanciers avouent qu'ils ne parviennent même plus à se faire obéir de leurs personnages.
Colère d'homme en autorité est vraie foudre de Jupiter?