Il vaut mieux essuyer le caprice du renchéri que la fatigue de l'ennuyeux.
L'homme a, comme la mer, ses flots et ses caprices ; mais ses moindres vertus balancent tous ses vices.
Le caprice et la loi sont incompatibles : la loi n'est rien si elle n'est pas souveraine.
L'amour éphémère, un léger caprice fait le naître et la moindre opposition le fait mourir.
Giboulées et caprices d'avril, ondées de soleil suivies de rayons de pluie, accès de pleurs et de rires du ciel quinteux, coups de vent, bourrasques. Le temps ressemble à une petite fille mutine qui change d'aspect et de volonté vingt fois dans la même heure. C'est un bienfait pour les plantes, c'est l'afflux de la vie dans les veines du printemps.
La seule différence entre un caprice et un grand amour est qu'un caprice dure plus longtemps.
L'amour ne doit jamais être un caprice, mais un besoin et une satisfaction de procréer. C'est là le but qui le sanctifie et le préserve de toutes ses folies.
Il y a peu de femmes qui ne sachent mauvais gré à l'homme d'accomplir un devoir qui leur coûte un caprice.
Quand une femme règne, le caprice règne.
L'argent satisfait les caprices de l'imagination.
Un caprice doit nous faire réfléchir, c'est le valet qui s'installe chez nous.
Ce n'est pas d'être sans caprices qui fait notre mérite, c'est de savoir les étrangler.
Le caprice, comme la mère adultère, peut donner naissance aux plus saines productions.
Le caprice est hardi comme le moineau, il se loge partout.
Le caprice est le revolver de la coquette.
Le caprice est toujours un changement, mais le changement n'est pas toujours un caprice.
Ce n'est que par caprice, et non par jugement, qu'un étourdi parfois se conduit sagement.
L'homme est une créature fantastique et inexplicable. C'est le fils du caprice. L'inconstance est sa mère. C'est une girouette vivante.
Le caprice des enfants n'est jamais l'ouvrage de la nature, mais d'une mauvaise discipline.
Ce qui semble caprice aux gens sans âme m'a toujours semblé la raison du cœur.
Il y a la coquetterie des refus et l'empire qu'une jeune demoiselle du grand monde se crée sur un mari par d'adroits caprices.
Quand le moi féminin est tyrannique, il ne l'est pas à moitié, car il l'est jusqu'à la minutie et jusqu'au caprice capricitant. La domestique d'une petite-maîtresse est dix fois plus souffre-douleur que l'âne du meunier.
Les caprices d'une jolie femme ne durent guère, à moins qu'on ne fasse la faute de les contrarier et que son amour-propre offensé ne se mêle d'intéresser la partie.
Les femmes ont des caprices ; il faut prendre son parti des mauvais, et profiter des bons.
Une femme, voyez-vous, est comme un cheval : si vous lui laissez prendre de mauvaises habitudes, si vous ne lui persuadez pas que vous ne lui pardonnerez aucun caprice, jamais vous n'en pourrez rien obtenir.
Certaines volontés subites ne sont que des caprices, et les caprices enfantent les repentirs et les dégoûts.
Si la frivolité est si commune, c'est que le caprice n'est pas moins fréquent.
La frivolité et le caprice marchent toujours sur la même ligne.
Le souffle inconstant de la fortune nous rend le jouet de ses caprices.
Le caprice des uns fait l'amusement des autres.
Une femme ne se forme pas, ne se plie pas en un jour aux caprices de la passion.
Un caprice est une chose grave pour les coeurs légers.
Qui est maître de faire tout ce qu'il veut peut avoir encore des caprices, mais n'a plus de désirs.
Caprice, au mariage encore peut porter préjudice.
Agir d'après ses caprices est le bonheur du riche ; il résiste à la voix de la nature, à celle de la loi, de la raison, et répand ses dons au hasard. Avoir assez, peut s'appeler chez lui manquer du nécessaire, car il a besoin de biens infinis pour des libéralités sans bornes.
Tandis que l'honneur, cet esclave impérieux, suit aveuglément les caprices de l'opinion, la justice naturelle demeure immuable sous la sauvegarde de la conscience et de la raison.
Le caprice est dans les femmes tout près de la beauté pour être son contrepoison.
La femme qui ne reconnaît pas de lois est bien près de n'obéir qu'à ses caprices.
Un sot mari n'est conduit que par ses passions et par le caprice, il est incapable d'entendre la voix de la raison. Non seulement l'amour-propre est continuellement mortifié d'avoir un mari pour lequel on est toujours dans la crainte et souvent dans la confusion, dès qu'il ouvre la bouche en compagnie ; mais un inconvénient plus grand encore, c'est qu'un sot passe sa vie à craindre qu'on ne pense que sa femme le gouverne. Il devient par-là impossible de le conduire, et il fait cent choses absurdes et désagréables pour elle, par la seule envie de montrer qu'il est le maître de le faire.
Il faut craindre la fin d'un bonheur longtemps soutenu, il faut savoir se ménager le moment d'une retraite : la Fortune a ses caprices, elle a une dernière roue que nous ne connaissons pas.
Le caprice est le fils aîné de la passion?