Les 88 pensées et citations sur envie. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur envie :
Si l'envie brûlait comme le feu, le bois ne serait pas si cher ; si l'envie était une fièvre, tout le monde serait malade ; si l'envie était une peste, il y a longtemps que le monde serait fini.
L'envie est une lorgnette d'opéra ; elle grossit ou diminue les objets selon ce qu'on regarde et le côté dont on la tient.
L'envie est comme le vautour de Prométhée : elle déchire sans relâche celui qui la renferme dans son sein.
L'envie, le seul de nos vices dont nous ne fassions jamais parade, n'est pas moins difficile à cacher que l'amour-propre.
L'envie nait bien plus de l'imperfection de qui l'éprouve que de la perfection de qui l'inspire.
L'émulation est extraite de l'envie comme certains remèdes salutaires le sont de quelques poisons.
L'envie naît plus du désir de déposséder que de vouloir prendre.
Envie et pitié, chacun porte en soi ces deux sentiments diamétralement opposés ; ce qui les fait naître, c'est la comparaison involontaire, inévitable de notre propre situation avec celle des autres ; selon que cette comparaison réagit sur chaque caractère individuel, l'un ou l'autre de ces sentiments devient une disposition fondamentale et la source de nos actes. L'envie ne fait qu'élever, épaissir et consolider le mur qui se dresse entre toi et moi ; au contraire la pitié le rend mince et transparent, parfois elle le détruit de fond en comble, et alors s'évanouit toute différence entre moi et les autres hommes.
L'envie est maigre de tout ce qu'elle désire.
L'envie n'est pas méchante : donne-moi ce que tu as et je ne te ferai pas de mal.
L'envie qui parle et qui crie est toujours maladroite, c'est l'envie qui se tait qu'on doit craindre.
Faites ce que vous voulez avoir fait avant ce que vous avez envie de faire.
De l'émulation distinguez bien l'envie : L'une mène à la gloire et l'autre à l'infâmie.
Laissez l'envie et la disgrâce se consumer, elles n'empêcheront pas le bien, car, Dieu merci, c'est une vieille coutume que le soleil réchauffe aussi loin qu'il éclaire.
Le manque de charité vient souvent de l'envie, et l'envie vient de l'orgueil. Quand on se trouve dans cet état, il faut laisser là l'envie pour pratiquer la charité qui lui est contraire.
L'envie est un bourreau qui punit sur le champ ceux qui en sont possédés.
L'envie s'attache aux œuvres du génie sans jamais sévir contre la faiblesse et l'ignorance.
L'envie qui s'attache au mérite le sert beaucoup plus qu'elle ne lui nuit.
L'envie est une passion qui ne connaît point le repos.
Pour porter envie, il suffit d'être un enfant.
L'envie rend injuste et cruel, elle conduit à la haine, c'est la plus odieuse de toutes les passions.
L'envie est une passion honteuse qui ne peut compatir avec la générosité.
N'excitez pas l'envie, et l'on ne s'apercevra point que vous ne méritez souvent que de la pitié.
L'ami vrai, c'est celui qui sait regarder sans envie notre bonheur.
L'envie est la plus involontaire et la plus flatteuse des flatteries.
L'envie a sa source dans le cœur qui l'éprouve : l'homme le plus comblé peut la ressentir, le plus disgracié peut l'inspirer.
L'envie naît de l'impuissance de la vanité.
En France, la lutte existe bien moins entre le pouvoir et la liberté qu'entre l'égalité expectante, dont le véritable nom est envie, et l'égalité satisfaite, qui se condense en vanité.
L'envie puise un poison mortel dans les yeux de la joie.
L'envie allume un sang fiévreux et joint ses maux à ceux du chagrin.
L'envie est trop portée à discréditer l'homme de bien.
L'envie n'est pas seulement une des plus honteuses passions, c'est encore une des plus cruelles, elle est elle-même son supplice. Les talents, la réputation, la prospérité des autres, sont autant de vers qui rongent l'homme jaloux, et le dévorent en secret. Plus leur gloire et leur fortune croissent, plus son aversion se fortifie et s'allume : elle devient en son corps comme un poison qui le brûle et qui répand l'amertume sur toute sa vie.
L'envie fait honneur à celui qui en est l'objet, sous un mépris apparent, elle cache une estime réelle.
L'envie est l'ennemie perpétuelle du vrai mérite ; rien ne peut le mettre à l'abri de ses traits, il est sa victime nécessaire : elle ne se nourrit que des maux qu'elle peut lui causer ; tout son plaisir est de découvrir ses défauts ; son tourment et sa rage est de n'en pas trouver.
L'envie est le ver rongeur du mérite et de la gloire ; on l'étouffe en cherchant moins la réputation de la vertu que la vertu même, en cédant au hasard ou à la providence le succès de nos actions.
L'orgueil empêche souvent l'envie d'entrer dans le cœur, mais l'envie empêche toujours l'orgueil d'en sortir.
Le tombeau de l'ignorance est souvent le berceau de l'envie.
L'envie est la fille de l'émulation.
Rien ne peut adoucir l'envie, rien ne peut l'éclairer.
L'envie est attachée au mérite comme son ombre, et il faut convenir qu'elle ne lui est pas inutile, puisque sans elle il tomberait en langueur.