Il ne fait rien à la femme que le thuriféraire soit vieux ou jeune, pourvu que l'encens soit frais et parfumé, à moins que le thuriféraire ne lui serve lui-même d'encens pour son corps.
Qui ne quitte la terre que de corps mérite bien d'y retomber pour toujours.
La mode a été inventée pour habiller le corps et mettre à nu le caractère.
Qui n'a pas conversé avec la souffrance de son corps ignore ce qu'est un dialogue.
La beauté du corps inspire l'amour, celle de l'âme commande l'estime.
Un mot écrit sur la peau d'une belle femme nue n'est qu'un détail de ce beau corps.
Je n'aime que toi, j'ai soif de ta beauté, j'ai faim de ton corps.
Mon corps n'a jamais eu de proportions athlétiques, il n'a jamais été dur, ni sculpté comme celui des boxeurs, mais il a été fin et frais, modelé par mes os ; ma peau a été ferme. Aujourd'hui mon corps est soufflé par la graisse, et flasque, et déjà disgracieux comme le corps d'un vieillard. Il ne dégage pas l'odeur aigre de la vieillesse, c'est la seule différence. Comment n'être pas pudique, quand on est bâti de la sorte ? J'ai tellement honte de mon anatomie que je mourrais plutôt que de m'exposer en caleçon de bain sur une plage. Quand on est laid comme je le suis (ou comme je crois l'être, car quelquefois les femmes me disent que je suis beau), la vie est semée de petites tragédies physiques qui ajoutent leur poids aux autres ennuis.
Ce que le système nerveux est dans le corps humain, le peuple l'est dans le corps social.
Tout homme qui est esclave de son corps et de ses passions est un être malheureux.
Le cœur est au corps humain ce que la machine est à l'homme.
Il faut choisir entre être fier de l'extérieur de son corps ou de l'intérieur de sa tête.
Notre corps est notre jardin, et notre volonté en est le jardinier.
Le corps d'une femme est un secret bien gardé et une longue histoire.
Tout corps traîne son ombre, et tout esprit son doute.
Préserve ton corps, c'est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie.
Le corps est la baraque où notre existence est campée.
Il est bien rare qu'avec un corps débile on conserve la plénitude de son intelligence.
Ne laisse jamais passer les instants de plaisir ; pour rassasier ton corps, un rien suffit.
Le corps est la première peste de l'âme.
Le corps est la prison de l'âme.
Le corps est la demeure de l'âme.
Le corps de l'homme, qui paraît le chef-d'œuvre de la nature, n'est point comparable à la pensée.
Le corps est le vaisseau avec lequel nous traversons le chemin de la vie.
Le corps, vrai chemin de la culture, il nous montre nos limites.
Il existe moins de prisons pour le corps que pour la conscience.
Il y a des débuts de matinée où le corps encore envoûté par la nuit n'avance dans la lumière que maladresse et désordre.
Il faut être dans son corps comme devant toujours en sortir, et dans son âme comme devant toujours y rester.
Il faut soigner son corps, sa santé, ses intérêts, non par égoïsme, mais par respect pour le prochain, qui ne peut ni se laver, ni se promener, ni se défendre à notre place.
L'amour-propre nous cache les difformités de notre âme et de notre corps. La raison a beau chercher à nous les dévoiler, nous n'en convenons qu'au moment où ce même amour-propre les trouve contraires à ses intérêts.
La douleur du corps est le seul mal de la vie que la raison ne peut guérir ni affaiblir.
Dans un vilain corps, souvent loge une belle âme.
Tout corps animé est un laboratoire de chimie : Deus est philosophus per quem.
Chez une femme, la figure attire, mais c'est le corps qui retient.
Ne jamais oublier qu'un corps sain, sensible et calme rend le mental harmonieux, détendu, silencieux, de façon à libérer l'esprit.
On ne fait rien dans ce monde sans avoir le diable au corps.
Il est des mystiques qui attachent un prix particulier à la conquête des âmes logées dans de beaux corps.
Le corps est le domicile de l'âme ; vous l'ornez magnifiquement et vous ne laissez à votre âme que des haillons, vous souffrez qu'elle soit nue et déchirée ; mais c'est le maître et non la maison qu'il faut parer. À la bonne heure, que le lin soit pour votre corps, que la pourpre et le diadème soient pour l'âme. Elle est la souveraine ; ne la faites pas déchoir de son trône.
Le corps est un résumé du monde ; l'âme est un abrégé de l'histoire du monde.
Ce matin l'idée m'est venue pour la première fois, que mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n'est qu'un monstre sournois qui finira par dévorer son maître.
La santé du corps est le pavot de l'âme?