Les 79 pensées et citations sur êtres :
Les seules distinctions qui existent entre les êtres, au point de vue social, sont celles de l'âme et de l'intelligence ; ni le nom, ni la beauté, ni la fortune ne peuvent y concourir.
Un seul être nous manque et tout se couvre de ténèbres.
Parmi tous ces êtres pullulants, il en est des milliards qui, échappant à nos sens par leur petitesse, ne peuvent nous procurer aucun plaisir. Quand on les examine à la loupe, on découvre que la nature les a façonnés, parés aussi précieusement que le joaillier travaille et sertit un bijou. Ils sont admirables, et il n'y a personne pour les admirer. Que d'attentions perdues ! que de peines inutiles ! que de soins gaspillés !
Je suis comme je suis, je prends mon parti, mais je ne m'aime pas du tout. J'aime les êtres que j'aimerais d'être, et ceux que j'aimerais comprendre. Les autres peuvent bien mourir et...
Les malheureux sont des êtres sacrés vers lesquels sans efforts nos cœurs sont attirés.
Comment supposer une âme à des êtres qui ne s'occupent que de leur corps ?
Les êtres humains sont une mosaïque originale d'éléments banaux.
Il y a des êtres pour lesquels on a de l'affection parce qu'ils plaisent, et d'autres qui ne plaisent que parce qu'on a de l'affection pour eux. On aime mieux les premiers quand ils sont là, et les autres en leur absence.
L'amour ne nous fait pas mieux connaître ce que les êtres sont vraiment.
La vie groupe les êtres, mais si Dieu est absent, la suite des jours les sépare.
Il y a des êtres avec qui je voudrais commencer la vie, et d'autres avec lesquels je voudrais la finir.
Ah ! le peu que nous sommes ! Un être ne fait rien dans l'ensemble des êtres, et une corde brisée dérange un violon.
Ces duels tacites entre deux êtres qui s'étudient, qui s'attendent, qui se jugent, comme ils sont plus intéressants que les duels à l'épée !
Quel est le plus grand tort d'une dame de compagnie ? D'occuper la place d'êtres rêvés ou absents.
L'ombre des êtres aimés nous protège toujours.
La jeunesse mousse dans certains êtres comme le champagne dans le verre.
Il n'y a d'être inutile que celui qui le veut bien.
Une femme, un enfant, des amis sont des êtres à chérir et qui nous le rendent bien.
Une multitude d'êtres inférieurs à l'homme prouve une infinité d'êtres supérieurs.
Quand, entre deux êtres pleins d'affection l'un pour l'autre, et dont la vie s'échange à tout moment, un nuage est survenu, quoique ce nuage se dissipe, il laisse dans les âmes quelque trace de son passage. Ou la tendresse devient plus vive, comme la terre est plus belle après la pluie ; ou la secousse retentit encore comme un lointain tonnerre dans un ciel pur ; mais il est impossible de se retrouver dans sa vie antérieure, et il faut que l'amour croisse ou qu'il diminue.
L'amour est une émotion de l'âme causée par le mouvement des esprits qui l'incite à se joindre de volonté aux êtres qui paraissent lui être convenables.
Chaque chose et surtout chaque être tend à transformer les autres à son image.
Quand on pense que des hommes, auxquels des êtres immaculés donneront toute leur âme, ont fait leur apprentissage d'aimer avec des femmes qui se vendent sans pudeur, ou se donnent sans mérite, c'est à désespérer du bonheur en ce monde.
II est des êtres achevés qui paraissent n'avoir pu éclore que dans l'idéal pur.
Dans ce monde où nul homme n'ose être lui-même, tous les êtres sont interchangeables.
On est toujours dépendant d'autres êtres. Un être humain qui serait toujours seul avec lui-même dépérirait très vite, il mourrait. Pour chacun de nous il y a des êtres décisifs.
Je suis le captif des mille êtres que j'aime.
Les hommes et les femmes sont deux sortes d'êtres aussi différents qu'un chien et qu'un chat, et c'est encore leur destinée misérable de ne pas s'entendre mieux qu'un chien et un chat.
En l'homme sont deux êtres, l'animal et l'ange.
On pardonne aisément à des êtres qu'on aime.