Les femmes savent d'instinct que les hommes aiment moins après qu'avant, et que c'est, chez elles, le contraire. Elles pressentent que le moyen pour elles d'être longtemps heureuses n'est pas de faire des heureux trop tôt. Voilà pourquoi, malgré les sollicitations du plaisir, aussi impérieuses, dans certaines circonstances, chez elles que chez nous, elles résistent avec une force dont nous serions incapables, et ne cèdent qu'à la dernière extrémité.