Frappé par la maladie d'Alzheimer, le gérant d'un magasin de souvenirs ne savait même plus où déposer son bilan.
On n'a pas de rancune envers un malade, sauf s'il te fait chier trop longtemps avec sa maladie, naturellement. Car y'en a qu'ont aucun savoir-mourir et qui s'éternisent à plaisir.
Des maladies mitonnent dans sa carcasse déformée. On lui voit du cynisme sur la frite, de la cupidité blasée dans le regard. Des cicatrices infâmes racontent ses veuleries. Les attractions terrestres l'ont ravagé. Il est blet de partout. Il vire à l'état gazeux !
Une petite maladie chronique vous contraint à vivre sage, la forte santé incline aux abus. Voilà pourquoi ce sont les malades qui durent et les bien portants qui claquent.
Les morts dont la maladie a été lente sont moins pleurés. Leur deuil a fait son temps d'avance.
L'amour est comme les maladies épidémiques : plus on les craint, plus on y est exposé.
J'ai attrapé une maladie : la juvénite aiguë ! Je ne sais pas vieillir. Et quand je suis en contact avec une femme, je lui transmets la salvadorite aiguë ! Une maladie très grave : on attrape le rire, la joie de vivre, la santé... qui ne courent pas les rues en ce moment !!!
Il est si doux de parler de soi qu'il suffit d'expliquer sa maladie à son médecin pour se sentir momentanément soulagé.
On appelait jadis, à tort, maladies honteuses celles qui affectent les organes nobles et les parties généreuses des individus qui en sont atteints.
Voulons-nous que nos bienfaits soient approuvés de Dieu et des hommes, et nous soient infiniment utiles à nous-mêmes, attachons-nous à les verser sur les plus honnêtes gens, sur les personnes à qui ils sont les plus nécessaires, sur ces infortunés que les maladies, une nombreuse famille, des accidents imprévus ont réduit dans le plus triste état, et qui malgré leur travail et leur bonne conduite, éprouvent les rigueurs de l'affreuse pauvreté. Moins ils sont dignes de leur sort, plus ils sont dignes de notre compassion. Hâtons-nous de leur donner du secours, épargnons-leur la peine de nous le demander. Souvent la honte les retient ; et tandis que la faim est prête à les dévorer, ils n'osent encore élever la voix pour nous faire l'humiliant aveu de leur misère. Voilà ceux qu'il faut chercher, qu'il faut secourir. Quel heureux moment pour vous, que celui où vous pourrez essuyer leurs larmes et répandre la joie dans leur cœur ! Quelle bénédiction, quelles actions de grâces, quelle vive reconnaissance de la part de ceux qu'on a ainsi secourus, consolés ! Est-il sur la terre un plaisir plus délicieux, plus digne de l'homme, que de gagner les cœurs des autres hommes, et d'en recevoir les doux témoignages ?
Nous sortons de nos passions comme de quelques-unes de nos maladies : affaiblis ou fortifiés.
L'hygiène est l'art véritable de guérir, comme de prévenir, toutes les maladies. L'homéopathie est la doctrine qui s'est le plus rapprochée, théoriquement, de la vérité en médecine. Elle serait l'infaillibilité médicale elle-même, si le venin de la corruption humaine ne surpassait, de beaucoup, en malignité, les poisons des trois règnes employés contre les maladies, tristes et justes effets de cette corruption.
Si les maladies des peuples, comme celle des individus, pouvaient se reconnaître à l'inspection de la langue, le peuple français serait bien malade ; car, sa langue, surchargée de grec et de latin, a perdu tout à fait sa couleur naturelle.
On passe souvent sa vie hélas entre les soucis, les peines et les maladies.
Les maladies de l'âme, comme celles du corps, ne sont peut-être jamais plus inquiétantes que lorsqu'elles sont vagues et indécises ; dès qu'on est parvenu à les fixer, on est presque sûr de leur guérison. L'habitude la plus propre à les prévenir est l'heureuse habitude de ne point s'abandonner à ses fantaisies, de ne pas même s'abandonner trop à ses idées, et de compter souvent avec soi-même de ses progrès et de ses pertes, de ses goûts et de ses aversions, de ses peines et de ses plaisirs.
La vieillesse est la pire de toutes les maladies chroniques.
Autant de mets, autant de maladies.
L'indifférence morale est la maladie des gens très cultivés.
Les maladies de l'esprit sont plus difficiles à guérir que celles du corps.
La maladie a du moins un avantage, elle nous fait connaître nos amis.
La santé insulte à la maladie, comme la richesse insulte à la pauvreté.
Incurable : Se dit d'un amnésique atteint de la maladie d'Alzheimer.
La seule maladie qui ne peut se guérir est la maladie de ne pas se sentir aimé.
Le bon et le mauvais, le plaisir et l'ennui, la maladie et la santé, tissent la toile de nos jours.
Quand la maladie vous accable, il n'est de plus belle douceur que les soins d'un ami.
La psychanalyse est elle-même la maladie qu'elle prétend guérir.
La maladie n'est pas dans les livres, elle est dans le malade.
Le défaut des maladies vient du défaut des médecins.
Nous avons des maladies qui n'ont rien de réel que leur idée.
La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
La folie est la pire maladie qui court.
II est des plaisirs vivement sentis par celui que la maladie paraît devoir accabler ; il se compose un bonheur et des jouissances, dont lui seul peut avoir l'idée ; un changement de position, une permission de manger certains aliments, sont des événements qui remplissent de joie un malade, et qui suspendent momentanément ses douleurs.
La maladie fausse le jugement et calomnie la vie.
L'amour est une maladie, mais c'est une fièvre délicieuse.
La sobriété est le moyen le plus efficace de nous préserver de la plupart des maladies.
En amour, comme dans beaucoup de maladies, une rechute est toujours grave.
La maladie n'est pas une attitude à encourager chez les autres.
La dépression frappe au hasard : c'est une maladie, pas un état d'âme.
La colère est une maladie de l'âme.
Rouler des mécaniques, c'est une maladie des hommes.
La vie, c'est une maladie dont tout le monde meurt.
La joie que promet la volupté se change en tristesse ; ses plaisirs conduisent aux maladies et à la mort.
Hélas ! comme la maladie improvise la vieillesse !
À force de méprises, l'amour devient une maladie de l'âme.
Hélas ! toujours la même vie ! Je quitte le chagrin pour la maladie et la maladie pour le chagrin.
La santé peut paraître à la longue un peu fade ; il faut, pour la sentir, avoir été malade.
Le nationalisme est une maladie infantile ; c'est la rougeole de l'humanité.
Les maladies suspendent nos vertus et nos vices.
Le repos éternel vaut mieux qu'une maladie tenace?