La charité comprend tout, supporte tout, excuse tout, parce qu'elle a les entrailles de la mère et les patiences de la bonté.
Apprendre à ne se désintéresser de personne, voilà la vraie charité.
La charité, c'est le nom plus saint de l'amour.
La charité est patiente, serviable, sans envie ; elle n'a ni jactance ni enflure, elle n'est ni légère ni égoïste ; elle ne s'emporte pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustice mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout.
Que de charités on exerce en se respectant simplement soi-même !
La vraie charité, obligée de révéler ses actes, est aussi malheureuse que la chasteté sous des voiles en lambeaux.
Il appartient à la vraie charité de voiler ce qui peut nuire, et de ne s'ôter aucun des moyens de faire le bien.
La foi est une épouse fidèle ; la charité est une mère.
Le désespoir est la charité de l'enfer ; il sait tout, il veut tout, il peut tout.
Bonne charité vaut mieux que mauvais mépris.
La charité, dans le chrétien, est une onction qui adoucit bien des choses ; et qui, en les adoucissant, les approche de ce lieu tranquille où siège la vérité.
La charité ne suffit pas toujours à épuiser l'angoisse.
Quiconque n'est point en la charité, est dans la mort ; et toutes les œuvres, quelque bonté apparente qu'elles aient, sont des œuvres mortes, et nul prix pour l'éternité.
La religion s'imprimerait bien mieux dans les cœurs par des actes de charité que par des actes de pur appareil.
La vraie dévotion est la charité sans laquelle tout ce qu'on fait pour le salut est inutile.
Pour bien exercer la divine science de la charité avec tous les hommes, il faut en faire l'apprentissage dans la famille.
La charité n'est qu'une vaste blague, il n'y a que l'égoïsme qui compte.
Les flammes de la charité sèchent les larmes de la douleur.
La charité est la vertu elle-même dans sa plus haute manifestation pratique ; elle fait épancher le cœur et les larmes sur la souffrance, et ouvrir la main large et pleine sur les nécessiteux, sans acception de pays, de temps, ni d'opinion.
La charité doit s'épancher dans l'ombre, c'est une fleur dont le jour ternit l'éclat, c'est une mélodie qui se perd dans le bruit discordant de la foule. Il faut qu'elle se glisse comme furtivement jusqu'au grabat où gît le malade, qu'elle aille dans son taudis infect découvrir le pauvre honteux, qu'une aumône secrète surprenne l'indigent au fond de sa retraite.
La charité et la pitié ne sont plus de ce monde, et l'amour non plus.
La légèreté de la plupart de nos jugements est telle, que la plus simple justice devrait nous tenir lieu des inspirations supérieures de la charité.
La charité seule convertit les âmes, parce qu'elle les fait agir par la volonté.
Charité : Alibi des dîners à cinq mille francs par tête. Dépend uniquement du maintien de la classe aisée. On n'a jamais vu les mendiants se faire la charité entre eux.
La charité est la digue que le Christ est venu opposer au débordement d'égoïsme qui ravageait le monde. C'est le drapeau à l'ombre duquel il a rassemblé les nations, pour les initier à des mœurs plus douces, à des sentiments plus généreux.
Il n'est que la charité qui puisse former des amis solides et véritables.
Quoique la charité et la bienfaisance ne soient jamais mieux placées que quand elles servent à entretenir dans l'amour du travail, à soutenir les restes d'une vie infirme et languissante, à soulager la vertu malheureuse, ou bien à retirer du désordre des personnes que l'indigence ou le libertinage y avait précipitées, on ne doit pourtant pas refuser d'étendre vers les autres malheureux une main généreuse et compatissante. Il ne faut pas même la fermer entièrement à ceux qui d'ailleurs en seraient indignes, lorsqu'ils se trouvent dans une vraie nécessité.
Qui demande la charité travaille plus pour son prochain que pour lui-même.
La charité est le lien de la perfection : La charité est patiente ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s'aigrit point ; elle ne soupçonne point le mal ; elle excuse tout ; elle croit tout ; elle espère tout ; elle supporte tout.
Ah ! toutes les femmes sont nos mères. Elles savent tout, pour nous, dès que le feu sacré de la charité les embrase.
Ne possède rien qui n'a pas la charité.
La charité humaine, c'est le concours de tous dans la production et le partage des fruits.
Le manchot est le type de la charité : S'il donne d'une main, il ne peut reprendre de l'autre.
La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l'injustice.
Qui a été pauvre autrefois craint de faire la charité, de peur d'être reconnu.
La prodigalité rétablit l'équilibre rompu par l'avarice, elle est une des plus modestes formes de la charité.
On a toujours assez d'argent pour faire la charité, on ne manque que de mémoire.
On doit préférer la charité à toutes les richesses du monde, elle est infiniment plus précieuse que notre vie. C'est elle qui a engagé le Fils de Dieu à mener une vie pauvre et à mourir nu sur une croix ; c'est aussi cette vertu qui nous rend le plus semblables à ce Dieu sauveur.
La charité fraternelle est le sceau de notre prédestination puisqu'elle montre que nous sommes de vrais disciples de Jésus-Christ.
Le manque de charité vient souvent de l'envie, et l'envie vient de l'orgueil. Quand on se trouve dans cet état, il faut laisser là l'envie pour pratiquer la charité qui lui est contraire.
La charité est la robe nuptiale sans laquelle on ne saurait plaire à Dieu.
Il n'y a rien de si amer que la noix verte ; confite, il n'y a rien de plus doux, ni de plus stomacal. La répréhension est âpre de sa nature ; confite dans la douceur et cuite au feu de la charité, elle est toute cordiale, toute aimable et toute délicieuse.
Il faut que l'amour que l'on porte au prochain soit fondé sur le solide fondement de la charité ; car il sera bien plus ferme et constant, que celui qui a son fondement en la chair et au sang, et au respect humain.
Dieu ne se plaît que dans les cœurs approfondis par l'humilité, et élargis par la charité.
Si la charité est un lait, la dévotion en est la crème.
La charité est l'âme des vertus ; c'est la charité qui les attire, et surtout qui les garde.
Jésus-Christ a voulu avoir des disciples sujets à divers manquements, pour nous enseigner la science du support, de la charité et de la douceur.
La charité pardonne tout, elle oublie tout. Elle n'est pas obligée d'être aveugle, mais elle fait taire la voix de la stricte justice, et plaint ceux qui n'entendent pas noblement la vie.
La bonté faite en charité n'est jamais perdue?