Les 62 pensées et citations sur aumône. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur aumône :
Combien de gens font des aumônes que la vanité leur inspire !
La compassion qui accompagne l'aumône est un don plus grand que l'aumône même.
L'aumône est le sel des richesses : sans ce préservatif, elles se corrompent.
L'aumône établit un lien entre la main qui est tendue et la main qui répand.
Ce qui rend si doux de faire l'aumône, c'est cette sympathie passagère, c'est cette entente momentanée qui s'établit entre celui qui donne et celui qui reçoit.
La bonté, cette divine aumône, a mille formes pour s'offrir. Ici elle se donne avec un temps gracieusement sacrifié ; là, avec un intérêt prêtant une oreille attentive à de longs récits ; ailleurs, avec une sympathie toujours prête à tout, avec une compassion toujours émue : partout avec une indulgence infinie. Elle est la charité que le plus riche peut recevoir, que le plus pauvre peut faire.
Riche, ne cache pas ta souffrance au pauvre, c'est déjà presque lui faire aumône.
Aimer un pays plus que le sien, c'est voler sa mère pour faire l'aumône.
Il faut faire l'aumône aux mendiants même si la mendicité est interdite.
Depuis le père et la mère, jusqu'à cet idiot, ils se sont tous imaginé que je serais leur vache grasse, qu'ils n'auraient que la peine de me traire. Ils sont venus les uns après les autres me demander l'aumône, et je les ai envoyés se promener. Que diable ! quand on a réussi, qu’on y ait arrivé, on tire le verrou derrière soi, on se met à la fenêtre et on fait un grand pied de nez à ceux qui pataugent dehors dans la boue.
L'aumône avilit celui qui la reçoit, et celui qui la fait.
Allocation : Aumône versée aux pauvres avec l'argent des riches amputé du salaire de cinq millions de fonctionnaires.
La redistribution du capital passe par le salaire, les dividendes, le jeu ou l'aumône.
On se venge parfois de la vie quand elle refuse l'aumône qu'on lui demande.
À ces pauvres miséreux, faites l'aumône du travail, et faites aussi celle de l'assistance.
Le plus beau des discours ne vaut pas une aumône, et quand un malheureux vient vous tendre la main, laissez-là tous vos écrits, et donnez-lui du pain.
L'aumône engage celui qui la donne, et lui interdit pour toujours tout ce qui pourrait ressembler au reproche d'un bienfait.
L'or du riche est bien froid s'il n'y joint l'aumône des lèvres et du cœur.
Dieu sait bien que les gens du monde ne sont pas gourmands de macérations, ni très doués pour le recueillement, la méditation, ou la prière. Aussi a-t-il mis à leur portée un certain nombre de vertus d'une application plus facile : c'est le cas de l'aumône, si bienfaisante à l'âme des riches, qu'il aurait fallu, pour eux seuls, inventer les pauvres.
Faites l'aumône de votre bien, et ne détournez votre visage d'aucun pauvre.
L'aumône est soeur de la prière.
Lorsque la vanité est le motif qui engage à faire des aumônes, on ne doit pas s'étonner si on se lasse bientôt.
L'aumône est la dette de l'homme sensible.
L'aumône de hasard, distribuée à tout venant, entretient le vice et la paresse, provoque l'hypocrisie et le vol, n'est dans celui qui donne qu'ostentation et sensiblerie. L'aumône organisée se croit bien autrement utile ; elle est ravie de sa force et de son discernement. Elle prétend ne donner qu'aux vrais misérables, faire de ses dons un remède, et profiter de la circonstance pour placer de bons conseils.
La bonne aumône doit être à la fois fleur et grain.
Si la mendicité est un malheur, l'aumône est un devoir.
Une femme dont la bouche sourit au pauvre, dont la main blanche distribue sans hauteur l'aumône et panse attentivement les blessures, rayonne d'une sublime beauté.
L'aumône est le capital qui rapporte le plus à ces usuriers qui se sont masqués en saints pour accaparer les biens de la terre sous prétexte de chercher ceux du ciel.
La bienfaisance, cette vertu qui couve au fond de tous les cœurs, malheureusement y est souvent retenue soit par d'indignes calculs, soit par de mauvais exemples, soit par l'entraînement de la vie positive, soit encore par le découragement où nous jette la vue de tant de misères, car alors la main se décourage à la pensée de l'imperceptible résultat de l'aumône, et l'on fait à l'instar du médecin qui, à la vue d'un malade désespéré, l'abandonne, comme on dit, à la nature ; on en vient donc à considérer le paupérisme comme une fatalité inévitable, faute de pouvoir l'extirper.
La charité doit s'épancher dans l'ombre, c'est une fleur dont le jour ternit l'éclat, c'est une mélodie qui se perd dans le bruit discordant de la foule. Il faut qu'elle se glisse comme furtivement jusqu'au grabat où gît le malade, qu'elle aille dans son taudis infect découvrir le pauvre honteux, qu'une aumône secrète surprenne l'indigent au fond de sa retraite.