Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Une femme doit toujours avouer son âge quand il lui va bien.
D'un certain âge, qui vient vite, la vieillesse c'est l'âge qu'on n'a pas encore.
L'âge vrai d'un homme est ce qu'il lui reste à vivre, son reliquat d'avenir, tout comparable au contenu d'une bouteille qui se vide.
Trente ans, c'est le plus bel âge de la femme : les jeunes filles plaisent aux vieillards ; mais les gens de bon goût ne regardent pas une femme avant qu'elle ait trente ans.
L'âge auquel on partage tout est généralement l'âge où on n'a rien.
Je n'ai pas la sensation d'être vieux, ce sont toujours les autres qui me rappellent mon âge.
Il y a des polichinelles pour tous les âges.
À l'âge où il est trop tard pour refaire notre vie, nous rêvons de la refaire dans la vie d'un autre nous-même, d'un enfant que nous modèlerons à notre gré, et qui profitera de notre expérience désormais inutile pour nous. Quand notre fils est grand, comme il n'a pas réalisé notre rêve, nous rêvons d'un petit-fils.
La jeunesse, âge heureux, où l'on peut emprunter aux autres l'utile expérience, au lieu de l'acheter du temps qui la vend si chère !
Lorsque l'âge commence à appesantir sur nous sa main glacée, il n'est plus temps de chercher à exciter dans notre cœur ces sentiments d'un dévouement généreux qui ennoblissent les passions ; l'égoïsme à la démarche lente, mais assurée, s'empare progressivement de tout notre être. Ainsi j'ai vu dans les grandes Alpes le glacier s'étendre chaque année aux dépens des moissons, et condamner une partie de terrain fertile à une éternelle stérilité.
L'homme d'un âge mûr se console de n'être plus jeune, en pensant avec orgueil que l'expérience et la raison l'ont rendu bien plus sage. Trop souvent il a tort, mais l'amour-propre qui a donné tant de jouissances dans le principe de la vie, fait encore le charme de l'automne.
On dit d'une femme qu'elle est sans âge quand elle a passé celui d'en avoir un.
Ne posez jamais aucune question imprudente ou qui pourrait déplaire : la curiosité déplacée est souvent bien payée. Un jeune homme demandait à une femme, déjà sur le retour, quel âge elle avait. « Je ne vous le dirai pas précisément, répondit-elle, mais soyez assuré qu'un âne est plus âgé à vingt ans qu'une femme à soixante. »
Pourquoi rougir d'être vieux ? N'est-ce pas l'âge de la sagesse, le temps de la prudence et le règne de la raison ? N'est-ce pas l'ordre des choses que la vieillesse succède à la jeunesse, et n'est-ce pas même un bonheur que tous désirent et que peu obtiennent ? C'est une espèce de folie de vouloir cacher son âge, surtout quand on peut le lire sur le front, gravé, pour ainsi dire, par la main de la nature.
À un certain âge le seul bonheur possible, c'est la résignation.
Nous ne laisserions pas le temps s'écouler devant nous avec autant d'indifférence, si nous pensions plus sérieusement qu'il creuse chaque jour notre tombeau sous nos pieds, et que les différents âges par lesquels nous passons sont les différents degrés qui nous y conduisent insensiblement.
Quand vint l'âge de vivre, il fut trop tard : j'avais vécu.
Chaque âge, comme chaque saison, amène des occupations différentes.
Une femme ne dit jamais son âge, à moins que ce ne soit l'occasion de faire connaître l'âge d'une autre femme qui a plus d'intérêt encore à le cacher.
On a son âge le matin en se levant, on le quitte en s'habillant, pour le reprendre le soir en se couchant.
On a l'âge de son cœur !
Si l'adolescence est l'inquiétude du long chemin, le grand âge est celle du temps rétréci.
Le grand âge est celui où l'on parle de ses amis au passé.
Chaque âge a ses plaisirs, mais les plaisirs d'un âge autre que le nôtre sont les plus exquis.
Il n'est point d'âge où l'on ne meure, il n'est aucun âge où l'on n'ose encore espérer de vivre.
Quel âge heureux que celui de la jeunesse où jouissant de toute la plénitude de notre être, l'horizon de la vie nous paraît immense, celui de nos connaissances sans bornes, où toutes nos passions, toutes nos idées, tous nos goûts, tous nos sentiments semblent animés de cette première sève qui répand au printemps sur la nature entière une fraîcheur si vive, et si brillante !
Les femmes font sujettes à faire de l'anachronisme, quand on les interroge sur leur âge.
L'âge rend indulgent sur le caractère, et difficile sur l'esprit.
Le seul secret qu'une femme garde inviolablement, c'est celui de son âge.
Les infirmités de l'âge sont comme le lest qui nous empêche de flotter au gré des passions sur l'océan orageux de la vie. Par elles, Dieu nous avertit qu'il est temps de gagner le port.
Une femme aimable fait mieux que de cacher son âge, elle le fait oublier.
À un certain âge, les deux bras d'un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d'une femme.
Puisque l'âge diminue les agréments, en nous laissant nos défauts, et que la considération est la seule indemnité de la vieillesse, tâchons de devenir plus respectables à mesure que nous devenons moins aimables.
La femme parle toujours de son âge, et ne le dit jamais.
Quand on a vingt ans de plus qu'une femme, c'est elle qui vous épouse.
L'âge qui sépare la jeunesse qui s'achève de la virilité qui commence, où la passion se raidit encore contre la froide raison qui l'écrase, où les illusions expirantes jettent un dernier cri de douleur devant la réalité qui s'avance, cet âge est un âge terrible, et les luttes et les déchirements qui l'accompagnent forment le plus triste spectacle que l'homme puisse s'offrir à lui-même.
Quand les femmes ont passé trente ans, la première chose qu'elles oublient, c'est leur âge ; lorsqu'elles sont parvenues à quarante, elles en perdent entièrement le souvenir.
Chaque âge a sa vertu, chaque âge a sa mission.
L'âge, qui raréfie, aiguise.
La vie des femmes se divise ainsi : L'âge où l'on danse, mais où l'on n'ose pas valser, c'est le printemps. L'âge où l'on danse, où l'on valse, c'est l'été. L'âge où l'on danse encore, mais où l'on préfère valser, c'est l'automne. Enfin l'âge où l'on ne danse plus, c'est l'hiver... l'hiver toujours rigoureux de la vie.