Les citations, pensées et mots de célébrités :
Les actes de brutalité exercés contre les animaux révoltent, pour peu que l'on ait de sensibilité.
Les hommes, comme la plupart des autres animaux, s'entre-détruisent ; la différence, c'est qu'ils ne se mangent pas entre eux.
L'ornithorynque est le seul animal qui ne sait pas écrire son nom sans faire de fautes d'orthographe.
L'homme est un animal volontaire et convoiteux qui se sert de sa pensée pour satisfaire ses inclinations, mais qui ne sert pas le vrai, qui répugne à la discipline personnelle, qui déteste la contemplation désintéressée et l'action sur lui-même. La sagesse l'irrite, parce qu'elle le met en confusion et qu'il ne veut pas se voir tel qu'il est.
Les femmes se parent de la fourrure des animaux pour plaire aux hommes qui préfèrent la leur.
L'amour des bêtes, quand il devient exclusif, relève d'un déséquilibre, d'une aliénation. Les gens qui aiment exagérément les animaux, à mes yeux ressemblent à des églises désaffectées.
Le mâle chez l'animal est bien plus discret que chez l'homme. Il ne recherche que la femelle qu'il peut croire aspirer à lui.
À la campagne on s'attache à tout, et c'est là justement qu'il ne faudrait s'attacher à rien. La destruction y règne en maître ; le chêne de la forêt, le grand bœuf blanc de la prairie, il faut que tout cela finisse par passer par la cheminée et le pot au feu, tout comme le chou du jardin. On a beau dire que les animaux n'ont été créés que pour l'homme et qu'ils sont faits pour vivre et mourir à son profit, moi je ne puis m'empêcher de plaindre leurs souffrances encore plus que celles des humains.
Rien de plus facile et de plus expéditif que de courir sus aux bêtes inoffensives qui peuplent les forêts de l'État, et de traîner après soi, pour cette noble expédition, une meute de courtisans et de chiens de chasse, tandis qu'on envoie au loin des milliers d'hommes combattre des ennemis véritables, dont on craint les coups pour soi.
Le malheureux instinct qui pousse l'homme à se nourrir de la chair des animaux lui a fait trouver dans la chasse d'abord la satisfaction d'un besoin, et, ensuite, un plaisir. Aujourd'hui que les mœurs sont plus douces, la chasse n'est qu'un reste de sauvagerie lâche, cruelle et surtout propre au despotisme.
Comment pourrions-nous espérer de recueillir la joie sur la terre puisque nous n'y semons que la douleur par la guerre contre nos frères et par le meurtre des animaux les plus doux ?
S'il est vrai que les espèces évoluent et progressent, c'est-à-dire que les hommes d'aujourd'hui sont des singes d'hier, le meurtre d'un animal, pour s'en nourrir, est un homicide et une anthropophagie anticipés.
Tous les animaux sont utiles à homme, parce qu'ils nous aiment, nous gardent et qu'on les bouffe.
Les animaux considèrent l'homme comme l'animal absurde, qui rit et qui pleure, comme l'animal néfaste.
On rencontre des animaux si bien élevés qu'il est honteux pour les hommes d'être aussi mal dressés.
Les naturalistes en sont réduits à étudier les mœurs des animaux, les hommes n'en ont plus.
Les animaux carnassiers, obéissant à leurs instincts, se jettent sur tous les êtres dont ils espèrent faire leur proie, et l'on dit d'eux qu'ils sont méchants ! le tigre, l'hyène, le chacal, le loup, ne sont que féroces. L'homme seul est méchant, la méchanceté est facultative.
Selon moi, l'animal le plus méprisable du monde est l'homme qui ne sert à rien au monde, qu'il soit riche ou pauvre, élevé ou humble, noble ou plébéien.
Si les hommes sont rois de tous les animaux, qu'ils n'en soient pas les bourreaux.
Il y a plus de sots parmi les hommes que parmi les animaux.
Avant sa chute, l'homme vivait heureux dans un jardin de délices, c'est-à-dire plein de fruits exquis ; depuis sa déchéance, qui fut sans doute le meurtre d'un animal, il vit malheureux sur la terre transformée par lui en une immense boucherie. II engloutit dans ses entrailles une chair qui a souffert et il s'étonne, et il se plaint de souffrir. Le bonheur n'est que dans les jardins, retournons-y.
Chrétiens ! ce n'est point seulement le vendredi et le samedi que nous devons nous abstenir de viande, c'est tous les jours ; ce n'est point non plus par esprit de pénitence, mais par respect pour la vie des animaux qui ont autant de droits que nous-mêmes au plaisir de l'existence, ou bien Dieu ne serait point la justice.
Voulons-nous moraliser l'homme, moralisons sa nourriture, amenons-le au régime des herbes. Une nourriture animale est corruptrice et criminelle ; nous nous inoculons le vice, la maladie, la douleur et la mort en mangeant le meurtre cuit.
Le meurtre des animaux n'est légitime que pour les sauvages, les bouchers, les chasseurs et les partisans de la peine de mort. Tout homme assez développé en sympathie pour souffrir à tuer un animal, tout homme à qui répugne la viande crue doit s'abstenir de la chair des animaux.
Si la viande est absolument nécessaire à l'homme, comme les trois quarts des hommes sont habituellement privés de cette nourriture, ils doivent en prendre à ceux qui en ont trop ou redevenir anthropophages. Si la viande ne leur est point nécessaire, pourquoi tuer les animaux ?
Celui qui respecte la vie des animaux respectera, plus que tout autre, la vie de ses semblables ; si la chair des animaux venait à manquer subitement aux mangeurs de viande, on les verrait bientôt mettre les autres à la broche et puis se dévorer entre eux.
Une imperceptible barrière sépare l'animalité de l'humanité ; il n'y a pas si loin de l'éléphant, du chien et du singe à l'homme qu'on le pense. L'animal sent, compare, juge, veut et ne diffère actuellement de l'homme que par la faculté d'abstraire et de généraliser qui lui manque, mais qu'il aura un jour après l'évolution de son espèce.
Les animaux relèvent de l'homme, et l'homme ne relève que de Dieu.
Il n'y a aucun animal si étrange que l'homme.
Il n'est animal au monde en butte de tant d'offenses que l'homme.