Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Si nous examinions sérieusement en quoi consistent nos vrais maux, nous n'accuserions pas les hommes, et nous ne murmurerions pas contre la Providence.
Ce n'est pas assez pour l'amitié de s'apitoyer sur nos maux, il faut encore qu'elle les soulage.
La mort est la fin de tous les maux.
De tous les maux qui assiègent les hommes, il n'en est point de plus puissant que la nécessité.
Il est pour les humains des maux de bien des sortes ; nulle part l'aile de l'infortune ne se montre la même aux yeux.
Un homme magnanime met sa gloire à soulager des maux qu'il ne partage pas.
La résignation est le meilleur remède à tous les maux.
Où sont les femmes, là sont les maux.
Tous les maux se réunissent autour de la vieillesse, comme auprès de leur asile ordinaire.
On parle sans cesse du partage des biens, il n'est jamais question du partage des maux ! ce sont pourtant ces derniers, les maux, que le destin a réparti le plus inégalement.
L'homme est tellement la seule et unique cause de ses maux, qu'il serait en droit de s'attaquer en dommages et intérêts.
La cupidité est la racine de tous les maux, la mère de toute transgression.
Il est plus louable de souffrir de grands maux que de faire de grandes choses.
La corruption de ce qu'il y a de meilleur est le plus pernicieux de tous les maux.
Tout est permis dans les maux extrêmes.
On ne plaint jamais dans autrui que des maux dont on ne se croit pas exempt soi-même.
Il n'y a de véritables larmes que celles qu'on répand sur de véritables maux.
L'homme se fait plus de maux à lui-même que ne lui en fait la nature.
Que la défiance soit votre compagne inséparable, vous serez à l'abri de tous les maux.
Pense aux maux de tous les autres, tu seras moins affligé des tiens.
Les biens et les maux naissent de la nature des choses.
Il est plus difficile de supporter les petits maux continus que les peines fortes.
Les maux que nous avons le moins prévus sont ceux qui nous atteignent le plus sûrement.
Quand tes maux te deviennent tout-à-fait insupportables, ils ne sont pas loin de leur terme.
La plupart de nos maux nous semblent plus terribles lorsque nous les craignons que lorsqu'ils nous ont une fois atteints.
À force de sagesse et de tempérance, on s'épargne une infinité de maux.
Ne te tourmente pas d'avance pour des maux qui n'arriveront peut-être jamais.
Les maux les plus grands sont quelquefois ceux dont on craint le plus de guérir.
Puisque nous sommes en butte à des maux inévitables, la sagesse est la science des compensations.
Grandir, c'est voir grandir ses maux.
Si nous nous contentions d'être ce que nous sommes, nous n'aurions point à déplorer notre sort, mais pour chercher un bien-être imaginaire, nous nous donnons mille maux réels. Qui ne sait pas supporter un peu de souffrance, doit s'attendre à beaucoup souffrir.
Les âmes sensibles ont plus d'existence que les autres, les biens et les maux se multiplient à leur égard.
Nos maux ne sont forts que par notre faiblesse ; ils nous accablent lorsqu'ils nous surprennent ; ils nous semblent terribles quand notre imagination les a grossis. La plupart de leurs pointes disparaissent aux yeux du sage qui s'y est préparé, et qui les a mesurées de loin avec le compas de la raison.
N'anticipons pas sur nos maux, le présent qui nous accable, c'en est déjà trop.
Les maux parlent plus fort que les mots, ils se crient face au silence des mots.
Le caprice nous attire souvent plus de maux que la prudence n'en peut prévoir.
L'erreur est le principe de tous les maux qui nous affligent.
Tous les maux trouvent leur remède, ou dans le temps, ou dans la modération, ou dans la force de l'esprit ; les réflexions, la dévotion, la philosophie, les peuvent adoucir.
La vraie philosophie est un bouclier contre tous les maux de la vie : la pauvreté, les maladies, la mort, les injures et les persécutions.
Les incommodités de l'enfance, les douleurs de l'enfantement, la perte de ceux qui nous sont chers, les infirmités et la mort, voilà, je crois, tous les maux naturels. Les autres sont ou chimériques, ou les fruits de l'imprudence, du désordre, de la mollesse ou de l'intempérance.