À la frugalité la raison nous convie, car l'excès des plaisirs abrège aussi la vie.
Le plus grand bourreau de la vie, c'est l'excès de jalousie.
Empiler les déchirements est parfois, pour un homme et une femme d'excès, une manière de s'aimer infiniment, et avec piment.
L'excès du bien est une expression vide de sens.
De tous les animaux l'homme a le plus de pente à se porter dedans l'excès.
L'excès des complaisances produit une sorte de courbature.
L'excès de sérieux prête au ridicule.
L'amour est capable de tous les excès.
L'excès de la prospérité fait naître l'avidité.
Celui qui fait des excès de nourriture, d'alcool, de cigarettes, ne tombe pas nécessairement malade tout de suite. Mais il est facile de prévoir que s'il ne change pas rapidement de régime, il ne pourra pas échapper à la maladie. L'organisme de celui qui dépasse la mesure dans quelque domaine que ce soit est comme une charpente que des vers sont en train de ronger : Ils ne la détruisent pas du jour au lendemain, mais des années après, d'un seul coup, la maison s'effondre.
L'excès du travail et de la souffrance énerve tout aussi bien que l'excès de la mollesse et de l'oisiveté.
L'excès fait partie de la nature même de la fête.
L'excès de chagrin rit ; l'excès de plaisir, pleure.
L'excès de la douleur est redoutable autant que l'excès de la volupté.
L'excès des abus est prouvé par l'excès des efforts qu'on fait pour le cacher.
Toute jouissance est un bien lorsqu'elle est exempte et d'injustice et d'excès.
Tout excès de plaisir est balancé par un degré de peine.
Un excès de franchise est une indécence comme la nudité.
Tout excès conduit au ridicule.
L'excès naît vorace, vit vorace, meurt vorace.
Un excès d'amour-propre corrompt les meilleures qualités de l'âme, les rendant ou inutiles, ou ridicules, ou pernicieuses.
La vanité naît soit de l'excès de l'orgueil, soit de son absence.
Tout excès est nuisible, l'excès de la mollesse bien plus que tout autre.
Tout excès a coutume d'être mauvais.
L'amour aime les excès.
Pourquoi l'excès de prévoyance est-il toujours fatal ? Le destin est enfant de Bohême !
Un homme peut devenir dangereux par excès de conscience : quand il se trompe, son prétendu devoir est implacable.
Tous les excès mènent à la mort par le plaisir.
Il est un moyen infaillible de prévenir toutes représailles redoutables : c'est de ne jamais commettre aucun excès, c'est de n'abuser jamais du pouvoir, c'est de l'exercer toujours comme si l'on devait le perdre le lendemain.
L'amour est un animal féroce capable des plus horribles excès.
L'excès de modestie est un excès d'orgueil.
Il n'est pas de si bonne chose dont l'excès ne devienne funeste.
Il n'y a rien de plus préjudiciable à l'homme que de manger avec excès.
L'insolite, jusque dans son excès, vaut mieux que le banal.
Dieu punit les excès de la curiosité, non seulement par les ténèbres de l'esprit, mais encore par les penchants déréglés du cœur.
L'excès d'un très grand bien devient un mal très grand.
L'amour, comme les hommes, meurt plus souvent de l'excès que du manque d'aliment. Il se nourrit de lui-même, mais il ressemble à ces plantes des Alpes qui vivent en absorbant les vapeurs éthérées, et qui meurent lorsqu'on les arrose.
C'est dans la vertu qu'on rencontre les pires excès.
Les excès abrègent la vie?