Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Qui se raconte des histoires n'arrive jamais à rien !
Le bon Dieu a doté l'homme de bâillements pour que les histoires drôles soient plus courtes.
Le drame des monuments historiques comme le château de Versailles, c'est, au fur et à mesure que le temps passe, d'héberger n'importe qui et d'abriter n'importe quoi.
Il y a pour le moins autant de logique dans l'histoire universelle que dans une pièce de théâtre passablement construite.
L'histoire est un imbroglio où tout ne tient qu'à un fil, et ce fil casse à tout instant sans avertir.
L'histoire n'est pas un avocat, c'est un juge.
L'histoire universelle se réduit à quelques biographies mises bout à bout.
L'influence des milieux est aussi efficace et sensible dans l'histoire des consciences que dans celle des littératures.
Le passé est de l'histoire, c'est au présent qu'il faut vivre.
Je ne sache pas dans l'histoire une renommée qui me tente.
Un historien fidèle doit se borner au simple récit des faits.
L'historien qui dit du bien de tous ne dit du bien de personne.
L'histoire retrace le passé ; l'industrie s'occupe du présent, et le génie regarde l'avenir.
L'histoire n'est autre chose que la série du mal que les hommes se font, en gros et en détail.
Toutes les sottises humaines qui sont entassées dans les histoires n'empêchent pas les modernes d'être fous comme les anciens.
Si l'histoire du passé pouvait servir à éclairer le présent, notre siècle serait des plus heureux, tant il y a d'histoires en tous genres.
Il y a dans la vie des particuliers, comme dans celle des États, de grandes circonstances dignes d'être notées ; ce sont à peu près les seules qui méritent de figurer dans l'histoire et d'être étudiées.
Les affaires de famille, c'est toujours de sales histoires.
On devrait ne garder de l'Histoire que ce qui peut aider à comprendre la marche de la civilisation, c'est-à-dire des indications précises, mais sommaires, car les faits historiques, même les plus considérables du passé, sont réduits à l'état d'humus, comme les feuilles de l'an dernier.
Les gens sans mémoire sont bien heureux : la même histoire qui leur est racontée pour la vingtième fois les fait toujours rire.
Pour laisser un nom dans l'histoire et une statue dans les rues, il faut avoir eu la tête coupée ou avoir fait couper des têtes.
Tout en lisant l'histoire de la vie, il faut en feuilleter toujours le roman.
Alors, si je comprends bien, il faudrait pas que je dise du mal des Belges, il faudrait pas que je dise du mal des Arabes, il faudrait que je ferme ma gueule à propos de la politique, il faudrait que je raconte des histoires un peu moins dégueulasses et il faudrait pas que je parle la bouche pleine, mais on va jamais me payer à rien foutre !
La France est le pays où l'on passe le plus vite d'un extrême à l'autre. Qui pourrait le nier ? Notre histoire n'est-elle pas là pour en fournir des exemples sans nombre. Prétendre que notre caractère national n'est plus le même, ce serait étrangement s'abuser.
Ecrire l'histoire est une façon comme une autre de se libérer du passé.
Quand deux personnes se racontent des histoires, ils ne pensent qu'à placer la leur dès que l'autre aura fini de raconter la sienne que, d'ailleurs, ils n'écoutent pas.
Si la préhistoire a précédé l'histoire, il n'a jamais été démontré que la prescience ait précédé la science.
Si vous voulez qu'on recherche votre compagnie, ne soyez pas de ces longs conteurs qui parlent toujours, chargent leurs récits de mille circonstances inutiles, et n'oublient rien que définir. Contez des choses toujours nouvelles ; racontez-les avec feu ; négligez les petits détails, soyez court, et laissez aux autres le plaisir de parler à leur tour, mais surtout n'assommez pas ceux qui ont la complaisance de vous écouter en répétant cent fois les mêmes histoires.
Grâce aux historiens l'histoire finira par devenir la fable de tout le monde. On disait autrefois : Quel conte ! On dit aujourd'hui : Quelle histoire !
Il faut que la jeunesse se passe, et que le cœur ait son histoire.
Où la liberté n'existe plus pour les partis, la liberté n'existe plus contre eux. Où la compression a tous les droits, la raillerie n'en a plus aucun. Alors l'histoire qui plaisante et qui passe, l'histoire vivante n'a qu'à se taire pour laisser parler l'histoire qui juge et qui reste.
L'histoire de l'esprit humain ne devrait servir qu'à l'humilier.
Beaucoup de gens lisent dans l'histoire, et écrivent sur l'histoire, mais très peu lisent et écrivent l'histoire.
Ce n'est pas l'histoire qui enseigne à la conscience l'honnêteté, c'est la conscience qui l'enseigne à l'histoire. Le fait est corrupteur, c'est nous qui le corrigeons, en persistant dans notre idéal.
La jeunesse est un roman, et la vieillesse une histoire.
Celui qui écrit l'histoire contemporaine apprécie les faits, comme un architecte jugerait d'un monument en se plaçant à l'intérieur ou sous le péristyle. Pour bien juger les révolutions et les monuments, il ne faut les voir ni de trop près, ni de trop loin. Le temps a sa perspective comme l'espace.
Étudiez l'histoire de l'esprit humain, des institutions politiques et des inventions en tous genres, vous verrez qu'on n'arrive au simple et au vrai, qu'après avoir épuisé toutes les combinaisons possibles du compliqué et du faux.
L'architecture est le seul livre d'histoire sans mensonge.
Affronter la mort pour vivre dans l'histoire, c'est payer de sa vie une goutte d'encre.
L'histoire est la science des faits passés.