L'enfant, avant d'aller aux écoles, en a plus appris, de lui-même et par imitation, que ne lui en enseigneront tous les maîtres.
Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
L'enfant, avant d'aller aux écoles, en a plus appris, de lui-même et par imitation, que ne lui en enseigneront tous les maîtres.
L'idéal d'un maître, comme celui d'un gouvernement, doit être de se rendre inutile.
Il ne manque pas de parents et de maitres qui ne connaissent qu'un moyen de n'être jamais désobéis, c'est de ne rien commander.
Les pires maîtres de demain sont ceux qui ne veulent aujourd'hui d'aucun maître.
La conscience est le seul maître qui, en cas d'insuccès, ne désavoue pas ceux qui lui ont obéi.
L'homme a tellement besoin d'un maître qu'il accepte parfois un tyran.
Voulez-vous que jamais on ne se rende maître de vous, soyez-le toujours de vous-même.
Le bon maître fait travailler dur son monde, il en tire le meilleur, grâce à quoi il est aimé en retour, et respecté.
Le domestique doit sentir dans son maître une main et un cœur.
Le prestige du maître rejaillit sur le domestique, la faute ne rejaillit pas.
Un papillon n'est qu'une chenille habillée ; voilà le petit maitre, l'élégant, le lion, comme on dit aujourd'hui.
On n'est pas écouté quand on parle en grondant : le maître n'instruit plus dès qu'il devient pédant.
À l'intelligence qu'on exige aujourd'hui d'un chien, combien de maîtres seraient-ils encore capables d'être animal de compagnie ?
Tel est sage dans une condition médiocre qui devient fou quand il est le maître du monde.
Un bon maître ne doit jamais se charger d'un nombre d'élèves au-dessus de ses forces.
Le sage qui comprend le caractère d'un homme en l'abordant se rend bientôt maître de lui.
Voulez-vous que jamais on ne se rende maître de vous ? Soyez-le toujours de vous-même.
Les bons maîtres d'école m'arrachaient grincheusement mon enfance, comme son duvet à un caneton.
Que l'on sache se contenir, il est si nécessaire d'être toujours maître de soi !
L'esprit fait le savant mais le cœur fait le maître ; enseigne avec ton cœur plus qu'avec ton esprit.
Que de maîtres enseignent sans plaisir ce qu'eux-mêmes n'ont appris que par devoir !
Être ministre, c'est quelque chose, mais être roi, c'est tout ! car c'est être le premier dans son pays, c'est n'avoir aucun maître, pouvoir faire toutes ses volontés et se livrer à toutes ses fantaisies. Fantaisies ? Mot charmant, chose incomparable, et qu'on permet si peu aux femmes !
Il faut être le compagnon de sa femme, non le maître.
Il est des nations qui n'ont pour toute loi que la volonté de leur maître.
Les maris sont des pères de famille, et non pas des maîtres.
Les maîtres qui se montrent trop indulgents pour nous dans notre enfance, nous rendent un bien mauvais service.
C'est chose misérable que de voir un homme qui n'a jamais été disciple se donner des airs de maître.