Rien d'excellent comme la liberté de penser.
La liberté de chacun a pour limites logiques la liberté des autres.
La liberté de l'homme consiste à ne jamais faire ce qu'il ne veut pas.
Quand les hommes auront compris que la liberté est le bien suprême, et que c'est seulement dans la liberté que nous pouvons être tous égaux et nous aimer comme des frères, parce que nous le serons effectivement, alors l'idéal anarchiste aura atteint le stade religieux.
On n'a jamais que la liberté qu'on se donne.
La liberté réelle, cordiale, douce, humaine, c'est le devoir dans l'affection.
La plus dure des servitudes, c'est de se sentir l'esclave de sa liberté.
De quoi sert la liberté d'écrire, si certains n'ont que des sottises à coucher sur le papier ?
La liberté ne commence qu'avec la connaissance de soi dans la vie quotidienne.
La liberté est indispensable à la compréhension lucide, la liberté c'est l'absence de peur.
La vraie liberté suppose un accord parfait entre l'entendement et la volonté.
Les exigences, si elles empiètent trop sur ma liberté, me sont en aversion.
Les gens à qui on ne donne pas leur liberté finissent toujours par la prendre.
La liberté, c'est d'être enfin livrés à nous-mêmes.
Quand l'action en commun devient une souffrance perpétuelle, chacun est en droit de reprendre sa liberté.
Un homme ne saurait faire de plus grand présent à une femme que sa liberté.
La liberté se construit chaque jour, comme le bonheur, c'est une affaire de force d'âme. Peu d'êtres humains ont le courage d'être heureux. Ils se laissent glisser tout doucettement dans le malheur, parce que c'est facile, parce que c'est la pente naturelle.
La liberté est un don de Dieu, et nul ne peut y porter atteinte sans s'exposer à sa colère.
La liberté, c'est le mouvement ; l'autorité, c'est l'immobilité.
La liberté est un si grand bien que chacun veut avoir la sienne, et un peu de celle d'autrui.
Toute atteinte à la liberté de l'amour est une protection accordée au vice. Quand on barre un fleuve, il déborde ; quand on comprime une passion, elle déraille.
La liberté fait le bonheur suprême.
Laisser à chacun de vivre comme il lui plaît, c'est le propre de la liberté.
La liberté n'a pas de plus mortelle ennemie qu'elle-même.
La liberté ne peut nous affranchir ni de l'obéissance aux lois, ni des devoirs envers la société.
La liberté porte depuis quelque temps un gilet pare-balles qui la protège.
Quiconque ôte à un homme la liberté pour toute sa vie est digne de mort.
La liberté vient de la tyrannie, et la tyrannie de la liberté.
C'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté.
Renoncer à sa liberté, c'est renoncer aux droits de l'humanité.
La liberté se fixe dans une nation quand elle forme pour ainsi dire l'instinct des masses et fait battre tous les cœurs.
La liberté n'est, le plus souvent, pour l'homme que la faculté de choisir sa servitude.
La liberté dans la vie sociale n'est que le degré d'indépendance individuelle compatible avec le bon ordre de l'ensemble, c'est-à-dire que c'est une quantité relative, qui peut aisément devenir zéro dans les moments de crainte générale, et qui n'atteint la valeur de 1 que si l'individu est tout seul, comme Robinson dans son île. Dès qu'il y a société la liberté de l'individu n'est que partielle et fragmentaire ; car elle est limitée par le droit de tous les autres individus. De plus elle est variable, car elle est proportionnelle à la quantité d'intelligence et de moralité de l'individu, quantité qui grandit avec l'âge, avec le travail personnel, avec l'éducation ; un enfant, un idiot, un mauvais drôle ne peuvent être laissés à eux-mêmes sans surveillance comme un adulte, un homme éclairé et un homme qui a fait ses preuves d'honnêteté.
Un voleur prêchant la liberté entend par là la suppression du gendarme et de la prison, qui gênent son industrie. Chacun entend, sous cette même appellation, l'abolition de ce qui le contrarie, que ce soit la croyance d'autrui, la richesse d'autrui, le talent d'autrui, l'existence d'autrui.
La liberté, c'est pour les êtres humains : Les forts comme les faibles, les heureux comme les tristes, les généreux comme les égoïstes, les humbles comme les fiers, les exaltés comme les dépressifs.
Ma liberté, c'est l'amour.
La liberté sera l'intelligence de l'homme de demain.
La liberté, c'est l'indifférence.
La véritable grandeur de la liberté, c'est qu'elle est le moyen sacré, divin, irremplaçable, donné par Dieu à la créature spirituelle pour être capable d'amour.
La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre.
La France est toujours la même. Semez-y de la liberté, il y poussera de l'arbitraire.
La liberté est à la paix ce que la victoire est à la guerre.
La liberté, c'est le droit d'avoir tort.
La liberté n'entrera profondément, en France, dans les idées et dans les mœurs qu'après que la centralisation aura cessé de créer une nation de fonctionnaires au milieu d'un peuple de contribuables.
Faudra-t-il donc toujours, en France, que la liberté paye pour les fautes du pouvoir ?
Si le bénéfice de la liberté n'était accordé qu'à ceux qui la méritent vraiment, il n'y aurait pas tellement d'hommes pour en jouir pleinement.
Le libre citoyen à part entière est celui qui respecte la liberté de ceux qui ont l'obligeance de respecter la sienne.
Que demanderait-on au monde ? Un peu d'argent et la liberté. Le malheur est qu'il ne peut pas vous donner ensemble l'un et l'autre, et que l'un est trop souvent le prix de l'autre.
Il faut accorder à la femme toute la liberté, toutes les libertés qu'exigent sa nature, son intelligence et ses facultés, une liberté si grande que les hommes, en qui elle n'admire, en général, que la force, seraient eux-mêmes, enfin, délivrés.
La liberté est au-dessus de toutes les richesses.
La liberté suit toujours le sort des lois, elle règne ou périt avec elles.
Le premier trésor de l'homme est la liberté.
La liberté n'a point d'autres bornes que l'honnêteté.
La liberté est le plus grand des biens et le fondement des autres.
La liberté est le droit que la nature a donné à tout homme de disposer de soi, à sa volonté.
De nos jours, la liberté des mœurs se règle un peu sur la liberté de la presse : quand l'une est prohibée, l'autre observe.
Le mot liberté est dans toutes les bouches, l'envie de dominer est dans tous les cœurs.
La vie est courte, et la liberté est le plus précieux des biens.
La liberté de la conscience est un droit que tous les hommes ont reçu de la nature avec la vie.
Le respect de la liberté de l'homme fait le long règne de la femme.
La liberté ne dépend que des mœurs de l'amour de la justice et de l'ordre.
Où est la liberté, là est la patrie?