Les citations mépris.

Le mépris des méchants est la gloire de l'homme de bien.

La misanthropie est une espèce de haine de l'humanité, qui porte à fuir les hommes par mépris, par méfiance ou par crainte.

Il n'est rien qui ne chagrine tant les sots que l'indifférence du mépris.

Qu'est-ce qui justifie à juste titre le mépris ? — L'hypocrisie.

Qu'est-ce que le pardon pour toi ? — La noblesse du mépris.

Si l'on savait ce que chacun pense de soi-même... avec quelles marques de respect ne se saluerait-on pas ! Quel mépris par contre, si l'on savait ce que chacun pense d'autrui !

Le mépris fait partie si intégrante du bagage de l'âme humaine qu'il faut s'habituer au mépris, ne serait-ce que pour le mépriser.

Il existe une certaine petite fleur de mépris, de couleur tendre et de variété rare, qui embaume toute l'âme où elle s'est une fois épanouie, pour ne plus jamais se faner.

Ce qui diminue fâcheusement la portée du mépris qu'éprouve la femme honnête pour la femme galante, c'est qu'il perce toujours dans son expression comme une pointe de jalousie.

Il est des sots dont le mépris ne saurait offenser.

Passer en un clin d'œil de l'amour au mépris n'est pas sans charme. On se dit que le mépris tue l'amour ou qu'au moins il « décristallise », ce qui est une illusion, mais il donne une bonne raison de se débarrasser d'un amour.

Il est peu d'hommes de qui le mépris soit une punition, et le suffrage une récompense.

Dans certaines occasions, le silence est la plus haute expression du mépris.

On a toujours la conscience du mépris comme de l'estime que l'on inspire.

Dans certaines circonstances il y a une vengeance permise aux cœurs honnêtes, c'est le mépris.

L'indulgence est faite tantôt de bonté, tantôt de mépris.

D'un trop grand mépris des choses de ce monde, on passe aisément à la haine du monde.

Dieu respecte notre dignité, mais le monde nous roule avec mépris et fureur ses vagues, pour constater que nous sommes sa chose. Les théories de la nullité de l'individu, les conceptions panthéistiques et matérialistes, enfoncent maintenant une porte ouverte, et abattent un homme abattu. Dès qu'on cesse de glorifier ce point imperceptible de la conscience et d'en célébrer la valeur, l'individu redevient naturellement un atome de la masse humaine, laquelle n'est qu'un atome de la masse planétaire, qui n'est rien dans le ciel.

L'estime de soi-même, qui se fait trop sentir, est presque toujours punie par le mépris universel.

La familiarité irrespectueuse ne vient jamais s'en emmener avec elle le mépris.

Un mépris silencieux est la meilleure réponse aux railleries.

Le mépris est la seule vengeance des grands cœurs, et les coupables y comptent bien.

N'abaissez sur l'envie qu'un regard de mépris ; la vipère peut bien souiller de sa bave immonde le tronc du chêne, mais elle ne saurait le faire mourir.

Le mépris des hommes est fréquent chez les politiques, mais confidentiel.

L'orgueil coupable ne se mesure pas à l'estime que l'on a de soi, mais au mépris que l'on a des autres.

L'existence est un malheur pour qui ne mérite que du mépris.

Le mépris accompagne certains caractères comme la queue suit le serpent ; seulement, à des époques fixes, il y a un changement d'épiderme.

Le mépris pour l'autorité de la vieillesse est un sentiment inné dans les jeunes gens, c'est afin que chacun devienne sage à ses propres dépens.

Si l'orgueil pouvait s'élever du mépris pour les autres au mépris pour soi-même, il deviendrait enfin philosophie.

Les gens qui cherchent trop à se faire valoir finissent par s'attirer du mépris.

Le mépris chez la femme est la première forme que prend la haine.

Le mépris des hommes est souvent la marque d'un cœur vulgaire.

Le mépris des hommes doit être en raison inverse de l'estime qu'ils n'ont pas justifiée.

Le mépris ou l'indifférence qui succède à l'admiration sont presque toujours bien fondés.

Ne pas écouter est non seulement un manque de politesse, mais encore une marque de mépris.

La vraie affection, un seul mépris la tue : il faut un piédestal où poser sa statue.

Le mépris est plus pénible pour le sage que les mauvais traitements.

Mépris pour mépris, j'aime mieux celui de la haine que celui de la pitié.

Le mépris profond conduit à l'horreur, jamais à la haine ; ces deux sentiments sont opposés en principes et en résultats, quoique semblables en couleur.

Tous les mépris sont bêtes, mais le plus bête des mépris est le mépris de la bête !