La bêtise ne mérite le mépris que lorsque l'orgueil s'y joint.
Se voir exposé aux mépris, c'est ce que ne peut endurer un homme libre.
Le mépris a ses illusions comme le respect a ses candeurs.
Ceux qui ne vivent que pour eux tombent dans le mépris et dans l'abandon.
Rien n'est plus affreux que d'être un objet de mépris pour soi-même.
On a plus facilement raison de la haine que du mépris.
Le silence du mépris forme un abri propice aux âmes trop faibles pour combattre leur destinée, trop fières pour la chicaner.
On commence par la colère, on continue par le mépris, on finit par l'indifférence.
Le mépris est la meilleure vengeance pour un grand cœur.
Que ton estime ou ton mépris, soit pour toi, soit pour les autres, ne dépende point du plus ou moins d'argent. Sache plutôt qu'il n'y a que le vice qui soit digne de mépris et que la vertu seule à des droits à notre estime.
Le mépris est la dernière des injures.
L'estime de soi-même, qui se fait trop sentir, est presque toujours punie par le mépris universel.
Le mépris des hommes est fréquent chez les politiques, mais confidentiel.
L'orgueil coupable ne se mesure pas à l'estime que l'on a de soi, mais au mépris que l'on a des autres.
Le mépris accompagne certains caractères comme la queue suit le serpent ; seulement, à des époques fixes, il y a un changement d'épiderme.
Les gens qui cherchent trop à se faire valoir finissent par s'attirer du mépris.
Le mépris des hommes est souvent la marque d'un cœur vulgaire.
Le mépris est plus pénible pour le sage que les mauvais traitements.
Mépris pour mépris, j'aime mieux celui de la haine que celui de la pitié.
Le mépris profond conduit à l'horreur, jamais à la haine ; ces deux sentiments sont opposés en principes et en résultats, quoique semblables en couleur.
L'amitié des sots est plus dangereuse que leur mépris.
Le mépris tue l'amour.
Le mépris est une pilule amère que l'on peut avaler, mais que l'on ne peut mâcher sans faire des grimaces.
Le mépris est un sentiment très scolaire qui tourne vite à l'éloquence.
Le mépris fait moins souffrir celui qui l'inspire que celui qui l'éprouve.
La hauteur de l'orgueil se mesure à la profondeur du mépris.
Il y a des hommes qui profitent de tout, même du mépris.
L'homme pardonne quelquefois la haine, jamais le mépris.
La flatterie est la politesse du mépris.
Qui souffre ses mépris les veut bien recevoir.
Les personnes qui se vantent, cherchent, si l'on peut s'exprimer ainsi, à semer l'estime, et ne recueillent que le mépris.
La modestie est quelquefois le voile du mépris que les autres nous inspirent.
Le mépris que nous témoignons à nos proches rejaillit sur nous-mêmes. Si nous voulons qu'on les estime, commençons par les estimer les premiers. Le mépris n'est propre qu'à faire naître de l'indifférence, et bientôt après de la haine.
Il vaut mieux aller au ciel avec le mépris du monde qu'en enfer avec ses éloges.
La crainte du mépris est comme la sauvegarde de notre honneur : combien de vertus n'a-t-elle pas fait mettre en pratique, qu'on n'aurait peut-être jamais connues sans elle !
Ainsi que de l'amour l'amour même est le prix, la haine doit toujours attirer le mépris.
Ce n'est point la pauvreté qui est intolérable, c'est le mépris.
La pauvreté attire facilement le mépris. Quelque véridique que soit l'indigent qui se plaint des torts qu'on lui a faits, nous croyons toujours que ce qu'il en dit, est pour mettre notre sensibilité à contribution.
Il n'est point de parfait mépris de soi-même qui ne soit précédé de celui du genre humain.
Le mépris pour les grandeurs de ce monde est la mesure de la véritable grandeur de l'homme.
On est digne de mépris quand on peut faire des heureux et qu'on ne le fait pas.
Le mépris doit être le plus mystérieux de nos sentiments.
L'usage est fait pour le mépris du sage.
Le mépris parle, le dédain se tait.
L'indifférence est le pire des mépris?