Il vaut mieux mourir que de traîner dans l'oisiveté une vieillesse insipide ; travailler, c'est vivre.
Mourir est un tribut qu'on doit aux destinées, où leur décret fatal n'a point prescrit d'années.
Monarque ou esclave, guerrier ou philosophe, riche ou pauvre, souffrir et mourir c'est toute la vie.
Je ne crains pas la mort, mais enfin, c'est toujours ennuyeux de mourir !
Ou souffrir, ou mourir ! Voilà bien le cri sincère d'une âme qui se trouve sur les confins des deux mondes.
A quoi sert la vieillesse ? — A mourir à feu doux.
Quel est le meilleur moment pour mourir ? — Celui où on ne veut pas survivre.
L'incertitude de savoir quand nous mourrons atténue la certitude de ce qu'il nous faut mourir.
Mourir, c'est ouvrir la paupière de l'âme.
Mourir est la chose que l'on est le plus sûr de faire sans l'avoir apprise.
Mourir dans mon lit, j'y compte, mais le plus tard possible bien entendu.
Mourir n'est rien ; le tout, c'est de bien mourir.
La joie de mourir en paix vaut bien la peine de vivre sans plaisirs.
Nous nous brûlons les ailes comme les insectes ; malheureusement nous n'en mourons pas !
L'homme mourant est un ballon qui jette son lest.
On vit comme si l'on ne devait jamais mourir, l'oubli de la mort m'étonne plus que la vie.
Être mort n'est rien ; le grand point c'est de mourir.
Beaucoup d'hommes meurent trop tôt, et quelques-uns trop tard : partir est une chose que nous savons rarement faire à propos.
Celui qui meurt sans avoir aimé meurt sans avoir vécu.
Mourir, c'est vivre encore un instant, avant de n'être plus. Ô l'ultime démarche ! On ne connaît pas les gens, avant de savoir comment ils se tireront de ce dernier pas.
L'islam incite les croyants à rendre visite aux mourants ; c'est une invite faisant du bien à leur égoïsme. Voir les autres mourir, c'est apprendre à vivre et aussi à mourir. Encore faut-il être capable, au passage, d'un peu d'humilité.
Semblable à un arbre dont les feuilles jaunissent et tombent et qui reste nu et noir, l'homme qui vieillit voit successivement tout mourir autour de lui.
Nous commençons à mourir bien plus tôt qu'on ne se plaît à le croire. Nous commençons à mourir à la première dent qui tombe, au premier cheveu qui blanchit. Quelques-uns meurent progressivement en commençant par l'extérieur : la vie, assiégée par le néant lorsqu'elle est obligée d'abandonner les ouvrages avancés, se réfugie dans les murailles et ensuite dans la citadelle, c'est-à-dire dans le cœur, d'autres au contraire meurent d'abord par le cœur, et promènent pendant trente ans un mort dans une peau vivante.
Tout s'apprend, même à mourir ; se déshabituer des objets familiers, puis, peu à peu, de tout, jusqu'à soi-même. Alors le plus difficile est fait. Il ne reste plus qu'à souhaiter un peu de morphine pour faciliter le passage.
On a beau vieillir, on meurt toujours jeune.
On peut tomber du haut d'une montagne, plonger dans l'océan, se jeter dans le feu, et jouer même avec des serpents, mais on ne meurt jamais avant son heure.
Mieux vaut mourir que de vivre coupable.
Le fait de penser que l'on peut mourir demain est souvent pour certaines personnes une raison de faire des extravagances aujourd'hui.
Quand je serai mort, mourez à votre aise et sans vous presser, je n'en saurai rien. Adieu.
Mourir d'amour, quelle sottise ! Mieux vaut en vivre !
Je n'accepte de mourir sous aucun prétexte.
Mourir, c'est passer d'une auberge à une autre.
Mourir, c'est accomplir un acte d'une portée incalculable.
Il y en a beaucoup qui meurent trop tard, et quelques-uns qui meurent trop tôt.
Voir mourir autour de soi, sans s'émouvoir, toutes les personnes avec lesquelles on a vécu est la qualité d'un monstre ou d'un bloc de pierre de roche.
Mourir, c'est être sur le point de renaître sous une autre forme.
C'est déjà bien assez triste de mourir... s'il faut encore voir pleurer les autres !
Serais-tu le plus grand esprit de ton siècle ou même de tous les siècles révolus, tu devras mourir sans avoir rien compris à l'énigme de la vie.
On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps !
Naître, vivre, souffrir et mourir sont les passages infaillibles de la destinée de l'homme.
Mourir vaut mieux que supplier?