L'oisiveté, c'est le repos, non pas ce repos naturel et vivifiant qui succède au travail accompli, mais le repos sans raison, le repos qui use les forces de l'homme et éteint son courage.
L'oisiveté, c'est l'activité sans but déterminé et sans règle, l'activité qui se consume elle-même, sans nul profit, comme un flambeau inutile. Dans cet état, l'homme, ne sachant que faire ni de son énergie, ni de ses facultés, ni de son temps, ne fait rien, rien de bien surtout.
L'activité s'use et meurt dans l'oisiveté.
Les bases indispensables de la société sont l'oisiveté et le luxe.
Une oisiveté éprise de culture me semble être l'idéal de vie le plus élevé.
L'oisiveté est la condition de la perfection. Le but de la perfection est la jeunesse.
L'oisiveté tue l'esprit, comme la rouille détruit le fer.
Que de gens qui pourraient penser, qui pourraient sentir, qui pourraient vivre, et qui préfèrent végéter dans l'oisiveté et la vanité !
L'oisiveté fait couler plus de vin que la soif, et l'intempérance fait couler plus de larmes que la misère.
L'oisiveté produit l'effet d'une eau stagnante, elle favorise la corruption.
On vieillit plus par l'oisiveté que par l'âge. Celui qui ne fait rien s'affaisse sur lui-même, et sa vie est une mort anticipée.
L'oisiveté est comme la rouille ; elle use plus que le travail.
À la campagne, les jours de pluie et de bourrasque, si notre oisiveté le permet, nous abritons notre ennui au fond de notre « Moi » où d'ailleurs nous trouvons parfois d'autres rafales.
Le mot qui désigne le mieux l'oisiveté du penseur est le mot travail.
L'oisiveté est une valeur morale, elle peut servir à juger les hommes.
L'oisiveté ne désagrège que ceux qui manquent de tempérament.
Si l'oisiveté est mère de tous les vices, le travail est père de toutes les vertus.
Qui se laisse aller à l'oisiveté devient peu à peu incapable de tout travail.
L'oisiveté, c'est la plus belle chose du monde, quand on n'en souffre pas.
Deux choses que je méprise profondément, le faste et l'oisiveté.
D'un loisir honnête à l'oisiveté, il y a presque la différence du vice à la vertu.
Le destin hait et fuit cette lâche rêveuse, l'oisiveté, elle est du vice l'éternelle couveuse.
La paresse et l'oisiveté sont les avant-coureurs de la misère.
L'oisiveté entretient le vice et déchaîne les passions les plus violentes et nuisibles à tout individu.
De l'oisiveté naît la perversité.
L'oisiveté étouffe les talents, et de plus engendre les vices.
Ce n'est point le travail qui avilit, mais l'oisiveté.
L'oisiveté est la route la plus droite pour mourir de faim.
L'oisiveté est la source de la plupart des désordres qui ébranlent les États.
L'oisiveté enfante la médisance.
L'oisiveté ressemble à la rouille, elle use plus que le travail ; la clef dont on se sert est toujours claire.
La preuve que les animaux de compagnie supportent mieux l'oisiveté que leur maître : ils ne consultent jamais une montre.
L'inertie, volontaire ou non, est le crépuscule funéraire de l'individu, et la société est pleine de malheureux qui se sont ensevelis eux-mêmes tout vivants sous la chape de plomb de l'homicide oisiveté.
L'homme, dans l'oisiveté de la solitude, est comme une eau stagnante qui n'a point d'écoulement et qui se corrompt.
L'oisiveté est la mère des amusements futiles, la marâtre des vertus.
L'oisiveté est douce.
Dans l'oisiveté fermente le crime.
L'oisiveté amène avec elle des incommodités et raccourcit sensiblement la durée de la vie.
L'excès du travail et de la souffrance énerve tout aussi bien que l'excès de la mollesse et de l'oisiveté.
L'oisiveté, les plaisirs et la vanité conduisent à l'indigence.
L'oisiveté amollit l'âme et le corps?