Oisiveté et richesse, fléau pour la famille ; pauvreté et oisiveté, fléau pour l'État.
La rouille de l'oisiveté use plus que le frottement du travail.
Il vaut mieux mourir que de traîner dans l'oisiveté une vieillesse insipide ; travailler, c'est vivre.
S'il était vrai que le travail fût une punition divine, l'oisiveté devrait être la première attelée à son char.
Craignez le fardeau de l'oisiveté, bien plus lourd aux épaules de l'homme que celui du travail.
L'oisiveté donne la main au sommeil, cette image très similaire à la mort.
Qu'est-ce que l'ennui ? — L'oisiveté punie par elle-même.
A quels travaux ne nous assujettissons-nous pas pour nous procurer un peu d'oisiveté !
L'oisiveté, c'est le repos, non pas ce repos naturel et vivifiant qui succède au travail accompli, mais le repos sans raison, le repos qui use les forces de l'homme et éteint son courage.
L'oisiveté, c'est l'activité sans but déterminé et sans règle, l'activité qui se consume elle-même, sans nul profit, comme un flambeau inutile. Dans cet état, l'homme, ne sachant que faire ni de son énergie, ni de ses facultés, ni de son temps, ne fait rien, rien de bien surtout.
L'activité s'use et meurt dans l'oisiveté.
Les bases indispensables de la société sont l'oisiveté et le luxe.
Une oisiveté éprise de culture me semble être l'idéal de vie le plus élevé.
L'oisiveté est la condition de la perfection. Le but de la perfection est la jeunesse.
L'oisiveté tue l'esprit, comme la rouille détruit le fer.
Que de gens qui pourraient penser, qui pourraient sentir, qui pourraient vivre, et qui préfèrent végéter dans l'oisiveté et la vanité !
Si l'oisiveté est la source du malheur et du vice, le travail est celle des vertus et de la félicité.
L'oisiveté que j'aime n'est pas celle d'un fainéant qui reste là les bras croisés dans une inaction totale, et ne pense pas plus qu'il n'agit : C'est à la fois celle d'un enfant qui est sans cesse en mouvement pour ne rien faire, et celle d'un radoteur qui bat la campagne, tandis que ses bras sont en repos.
L'oisiveté est la mère de tous les vices.
Mieux vaut une noble lutte qu'une oisiveté honteuse.
L'oisiveté fait couler plus de vin que la soif, et l'intempérance fait couler plus de larmes que la misère.
L'oisiveté produit l'effet d'une eau stagnante, elle favorise la corruption.
L'oisiveté est la source de tout mal.
Qui passe ses beaux jours dans l'oisiveté passera ses vieux jours dans la misère.
On vieillit plus par l'oisiveté que par l'âge. Celui qui ne fait rien s'affaisse sur lui-même, et sa vie est une mort anticipée.
L'homme recherche l'oisiveté mais, l'oisiveté ne pouvant être bien appréciée qu'en opposition avec le travail, il recherche le travail pour pouvoir rechercher l'oisiveté. La civilisation est une série de contradictions.
À la campagne, les jours de pluie et de bourrasque, si notre oisiveté le permet, nous abritons notre ennui au fond de notre « Moi » où d'ailleurs nous trouvons parfois d'autres rafales.
Trop de délassement fait contracter l'habitude de l'oisiveté.
Le mot qui désigne le mieux l'oisiveté du penseur est le mot travail.
L'oisiveté est préférable à la nonchalance ; l'une ne fait rien, l'autre fait mal ce qu'elle fait.
L'oisiveté est mère de tous les vices, mais de toutes les vertus aussi.
L'oisiveté est aussi fatigante que le repos est doux.
L'oisiveté est la rouille de l'âme.
L'oisiveté est une valeur morale, elle peut servir à juger les hommes.
L'oisiveté ne désagrège que ceux qui manquent de tempérament.
Si l'oisiveté est mère de tous les vices, le travail est père de toutes les vertus.
Qui se laisse aller à l'oisiveté devient peu à peu incapable de tout travail.
L'oisiveté, c'est la plus belle chose du monde, quand on n'en souffre pas.
Ce qui rend les gens du monde si délicats sur leurs amusements, c'est leur profonde oisiveté.
Deux choses que je méprise profondément, le faste et l'oisiveté.
L'oisiveté amollit l'âme et le corps?