Les citations d'écrivains et de poètes célèbres :
C'est être bien sage que de parler peu, mais c'est l'être encore plus que de bien penser à ce qu'on doit dire. Combien de gens ne pensent qu'après avoir parlé ! mais la parole est partie, et la réflexion vient trop tard. Ne dites jamais rien, s'il est possible, que vous n'y ayez pensé auparavant.
Le sot qui ne dit rien n'en pense pas davantage.
Le premier tort qu'ont les hommes avec les femmes est de ne pas leur dire ce qu'ils en pensent ; le second est de dire d'elles ce qu'ils n'en pensent pas.
Le penser nous fait libre et le vouloir nous lie, car toute action est naine et le rêve est géant.
Quand de penser à deux on prit l'accoutumance, penser tout seul est sans douceur.
Tout homme qui pense assez pour ne pas avoir de hauteur n'est jamais bas.
Plus une femme est pensive, plus son cœur est occupé.
En toutes choses n'agis qu'après avoir pensé.
Les femmes ont toutes beaucoup de cœur dans la cervelle ; les hommes ont, en général, beaucoup trop de cervelle dans le cœur. En d'autres termes, les hommes aiment avec la tête, les femmes pensent avec le cœur.
On commence à le dire comme on le pense, on finit par le penser comme on le dit.
L'homme n'existe qu'autant qu'il pense.
Parler c'est penser tout haut, mais pour quelques-uns, ce n'est que faire du bruit.
Les femmes les plus évaporées sont pleines de précautions, elles pensent à tout, tant qu'elles n'ont pas tout oublié.
Pour bien connaître un homme, il est plus important de savoir ce qu'il pense que de savoir ce qu'il dit.
Penser, c'est voyager à prix réduit.
Penser ne suffit pas, il faut penser à quelque chose.
L'on ne saurait penser à tout.
Si je le dis comme je le pense, je ne tarderai pas à le penser puisque je l'ai dit.
Mal pense qui ne repense.
L'homme est né pour penser, aussi n'est-il pas un moment sans le faire.
Penser, c'est être deux.
Un seul être qui pense, et tout est dépeuplé.
Je pense à quelque chose, mais je ne sais pas à quoi.
À quoi voulez-vous que votre enfant pense, quand vous pensez à tout pour lui ? Assuré de votre prévoyance, qu'a-t-il besoin d'en avoir ? Voyant que vous vous chargez de son bien-être, il se sent délivré de ce soin ; son jugement se repose sur le vôtre ; tout ce que vous ne lui défendez pas, il le fait sans réflexion, sachant bien qu'il le fait sans risque. Qu'a-t-il besoin d'apprendre à prévoir la pluie ? Il sait que vous regardez au ciel pour lui. Qu'a-t-il besoin de régler sa promenade ? Il ne craint pas que vous lui laissiez passer l'heure du dîner. Tant que vous ne lui défendez pas de manger, il mange ; il n'écoute plus les avis de son estomac, mais les vôtres. Vous avez beau ramollir son corps dans l'inaction, vous n'en rendez pas son entendement plus flexible. Tout au contraire, vous achevez de décréditer la raison dans son esprit, en lui faisant user le peu qu'il en a sur les choses qui lui paraissent le plus inutiles.
L'inhabitude de penser dans l'enfance en ôte la faculté durant le reste de la vie.
Celui qui pense de lui-même a un grand avantage sur les masses qui aiment à trouver des opinions toutes faites et à les adopter sans examen.
Il y a des gens qui, avec peu de paroles, donnent beaucoup à penser ; d'autres qui, avec beaucoup de mots, éveillent peu d'idées. Ils ressemblent à ces deux aiguilles du cadran, dont l'une va très vite et ne marque que les secondes, tandis que l'autre, plus lente en sa marche, désigne les heures.
Penser et vouloir, c'est là tout l'homme. Que faites-vous en interdisant pendant dix années au moins à l'enfant toute pensée, toute volonté propre ? Vous le déshabituez de vivre.
Penser est pour un grand nombre de femmes un accident heureux plutôt qu'un état permanent. Elles font, dans le domaine de l'idée, plutôt des invasions brillantes que de régulières entreprises et des établissements solides.
Apprendre à penser, c'est apprendre à vivre.
Un homme qui dit tout ce qu'il pense et comme il le pense est aussi inconcevable dans une ville qu'un homme allant tout nu.
Qui ne pense pas par lui-même est un paresseux qui tue le temps.
La plupart des hommes pensent comme entre deux vins.
La libre pensée ne constitue souvent qu'une croyance qui dispense de la fatigue de penser.
Tout vient quand on y pense.
Un homme qui ne pense pas par lui-même ne pense pas du tout.
Penser, c'est exagérer.
Mais comment voulez-vous savoir ce que pense quelqu'un qui ne dit rien... et qui en plus écoute !
Ce n'est pas le pire, de penser, ce qui est terrible, c'est d'avoir pensé.
Ceux qui ne prennent pas la peine de penser ont toujours quelqu'un qui pense pour eux.
Quand je ne travaille pas, je pense, et quand je pense, je deviens déprimé.
Penser en termes de multiplicateur, c'est la caractéristique essentielle des hommes de notre temps.
Il faut penser souvent à ce que l'on n'est pas pour arriver à ce qu'on devrait être.
Celui qui pense bien, dans les affaires difficiles, dans les circonstances embarrassantes, il examine avec soin, pèse avec réflexion, choisit avec discernement, et ne se détermine que quand il a de solides raisons de le faire. Il aime mieux s'arrêter où le jour finit, que de s'exposer à s'égarer ou d'être obligé de revenir sur ses pas.
On peut difficilement dire tout ce qu'on pense, même de ceux que l'on aime et que l'on estime.
La seule liberté concrète de penser, c'est la liberté de penser concrètement.
Le plus difficile au monde est de dire en y pensant ce que le monde dit sans y penser.
L'égalité commence le jour où un Blanc peut dire à un Noir tout ce qu'il pense, et vice versa.