Chacun aime que les autres s'oublient pour lui rendre service,
On n'a pas toujours de la reconnaissance pour les services qu'on a acceptés, mais il est bien rare qu'on en manque pour ceux qu'on a refusés.
Les services qu'on reçoit dans la détresse sont ceux qu'on oublie le moins.
Rendre service peut parfois être héroïque. On peut décorer quelqu'un pour service rendu !
Rendre service à un ami, c'est faire preuve de charité chrétienne.
On offense les gens en leur rendant des services d'un air farouche et impérieux qui fait trop sentir le besoin de la dépendance.
Quand la science rend service aux uns, ça retombe toujours sur le nez des autres.
Après avoir rendu des services à leur pays, il reste aux hommes politiques à s'en rendre un à eux-mêmes, c'est de se retirer à temps.
Entre amis, il faut savoir demander et accepter des services ; sous ce rapport, c'est manquer de délicatesse que d'en avoir trop.
La vie sociale est un échange de services et de servitudes où chacun reçoit plus qu'il ne donne, sans en être plus reconnaissant.
Les femmes sont plus promptes que les hommes à reprocher les services rendus.
Service oblige... celui qui le rend.
Rendre service à un misérable, c'est encore une manière délicate de jouir du malheur d'autrui.
Les plus grands services sont gratuits, car ils sont toujours invisibles. C'est ce qui fait leur charme, pour celui qui les rend. Les bons auteurs savent très bien cela, et s'en payent avec usure.
Il faut demander des services le moins que l'on peut ; et en rendre le plus qu'il est possible.
Celui qui a reçu des services peut en parler ; celui qui les a rendus, doit se taire.
Service : Serait mieux assuré l'été dans les restaurants si les étudiants en chirurgie étaient affectés au découpage de la côte de bœuf et si l'on ne confiait pas les saucières aux élèves des beaux-arts. Si vous reconnaissez chez des amis l'extra faisant office de maître d'hôtel, passez outre sur le fait qu'il assiste souvent aux mêmes dîners que vous.
Un gouvernement doit savoir utiliser tous les mérites, et donner à chacun le poste où il peut rendre le plus de services à la société.
Un sac de pommes de terre a rendu plus de services que beaucoup de lois.
On a le droit de regretter les services de celui qui se rappelle nous les avoir rendus.
Aider un galant homme au prix d'un bon office, c'est tout en le rendant recevoir un service.
Incohérence de la Ve République : Elle a supprimé le service militaire quelques années avant d'accorder la possibilité d'épouser un copain de régiment.
Il faut être prompt et volontaire au service d'autrui, s'oublier pour le prochain.
Le général de la veille doit savoir remplir le lendemain le poste de caporal si ses services peuvent être utiles à son pays.
Il n'existe pas d'individu dont les services soient indispensables.
Chacun aime que les autres s'oublient pour lui rendre service.
Si l'on pèse un service qui a été rendu sans aucune vue de retour, on trouve qu'il est plus grand que l'Océan. Quand bien même le service rendu ne serait gros que comme un grain, quand on en considère le fruit, on l'apprécie à la valeur d'un palmier.
Si nous cultivons l'habitude de rendre service, notre désir de servir s'accroîtra sans cesse et contribuera non seulement à notre propre bonheur, mais aussi au bonheur du monde en général.
L'égoïste pose en axiome que « faire le bien est un métier de dupe ». L'axiome est vrai pour lui, qui, dans le service rendu, voit uniquement le profit ou la reconnaissance qu'il en attend.
Êtes-vous las d'entendre votre bienfaiteur vous rappeler trop souvent son bienfait ? Demandez-lui un nouveau service.
La reconnaissance coûte moins quand le service a prévenu la demande.
Une négligence n'équivaut pas à dix services rendus.
Cherchez, parcourez tous les plaisirs, vous n'en trouverez pas de plus doux que celui d'obliger. Souvent il ne reste rien des services qu'on a reçus, il reste toujours quelque chose de ceux qu'on a rendus.
Quand le feu vert est donné à un chèque en blanc, c'est que le self-service comptable est compris dans le compte en banque en billets bleus.
Celui qui se plaît à rabaisser un service en lui prêtant des motifs intéressés montre moins de finesse que d'empressement à préparer son ingratitude.
Ce qui sert de prétexte à bien des gens peu officieux, pour se dispenser de rendre service, c'est le peu de reconnaissance. Il y a, dit-on, aujourd'hui dans le monde tant d'ingratitude, on a quelquefois tant de désagrément d'avoir obligé, qu'on s'en repent presque toujours.
Aimer à rendre service, à obliger, c'est le plus sûr moyen de gagner tous les cœurs.
C'est une injustice que de remettre d'un jour à l'autre un service qui peut être rendu dans le moment. Un service trop longtemps attendu n'a plus le même mérite pour celui qui le rend, ni la même valeur pour celui qui le reçoit.
Récompenser par de vaines espérances des services rendus, c'est payer ses dettes avec de la fausse monnaie.
Une heure de services rendus vaut mieux qu'un siècle d'oraisons.
Un service trop longtemps attendu n'a plus le même mérite pour celui qui le rend, ni la même valeur pour celui qui la reçoit.
Rendre souvent service aux autres, c'est leur apprendre à en rendre.
Rendre un service à qui le mérite, c'est recevoir le bienfait en l'accordant.
Les honnêtes gens savent toujours apprécier les services qu'on leur rend.
On se rend service à soi-même en obligeant un ami.
Récompense tous les services, encourage tous les talents.
On aime à rendre service à la jeunesse, elle a plus longtemps à se souvenir.
Il est des personnes douées d'une nature si exquise, qu'il est plus délicat de leur demander deux services que de leur en rendre un seul.
Si un pédant te rend service, autorise-lui le droit de proclamer son bienfait, vous êtes quittes.
Rends quatre-vingt-dix-neuf services à ton ami, et refuse-lui le centième : il ne se souviendra que de ton refus.
Les grands fleuves, les gros arbres, les plantes salutaires et les gens de bien ne naissent pas pour eux-mêmes, mais pour rendre service aux autres.
Qui rend service se fait des amis