Le doute, qui est de tous les sentiments le plus inquiet, se résout en désespoir. Celui-ci peut devenir un véritable moyen curatif.
On ne croit savoir que quand on sait peu ; avec la science augmente le doute.
Il faut s'éloigner du doute religieux comme d'un hôte dangereux qui n'apporte aucun dédommagement aux tourments qu'il nous procure.
Si votre esprit se risque entre deux pensées : la croyance et le doute, n'hésitez pas à vous rallier à la première qui assure la paix du cœur.
Le mensonge est la grande iniquité de l'esprit, comme le doute en est la grande faiblesse.
Un doute suppose toujours la possibilité de la chose doutée.
Quand nos croyances sortent victorieuses des combats que leur livrent le doute et l'incrédulité, elles s'établissent sur une base plus ferme, pareilles au chêne que les efforts de la tempête semblent enraciner plus profondément dans le sol.
Le doute est le plus redoutable ennemi de nos croyances. Il faut donc les fortifier et se tenir prêt à repousser ses assauts.
Le doute qui tourmente les nobles esprits devient facilement négation chez les petits esprits, si nombreux de nos jours.
A qui me témoigne une politesse douteuse, je flaire en lui un ennemi.
Qu'est-ce que le doute ? — Voir les deux faces des choses.
Le doute est le crépuscule de l'esprit ; mais il y a le crépuscule qui annonce le jour et la lumière, et celui qui n'est que le jour s'évanouissant dans les ténèbres.
Il faut s'éloigner du doute religieux comme d'un hôte dangereux qui n'apporte aucun dédommagement aux tourments qu'il nous cause.
Les angoisses du doute me sont absolument inconnues, et les vérités mal dites font un effet fâcheux.
Le doute vient-il du caractère ? — Il vient de l'expérience.
Dans ce monde orageux et trompeur où le doute assiège sans repos nos esprits et nos cœurs, où nous laissons la paix et l'espérance en route, rendre heureux est encor le plus sûr des bonheurs.
Le doute engendre l'examen qui engendre le savoir.
Le doute ? Sérieux besoin de croire. L'ironie ? Ardent amour de la vérité. La révolte ? Soif de justice. Le blasphème ? Violent hommage à l'idéal.
La femme est incapable de supporter le doute, elle arrive tout de suite à la désespérance.
Qui ne risque rien n'a rien, dit l'adage. Mais j'ai préféré le rien au risque, parce que le rien laisse intactes l'indépendance et la fierté, tandis que le risque expose à être déçu, ou vaincu. La défiance du malheur et la défiance de moi-même dans le malheur m'ont toujours enchaîné. La timidité et le doute ne font pas de victorieux.
Ce qui sépare l'homme de la bête, c'est le doute.
Quand les preuves abondent, il n'y a plus de doute sur une culpabilité !
Le doute est l'école de la vérité. Le savant doute parce qu'il ne voit pas tout ; l'ignorant ne doute de rien parce qu'il croit tout connaître. Le premier ne peut se dissimuler son ignorance, et il en est plus modeste. Le second ignore la sienne, et il en est plus vain et plus hardi.
Dans le doute, le sage s'abstient, l'homme de cœur agit.
Le doute interroge ; la certitude désespère.
Le doute fatigue, l'ignorance humilie ; l'esprit a besoin de la vérité : sa volupté, c'est la science ; toute connaissance est pour lui un plaisir, et ce n'est que dans une certitude entière qu'il peut trouver une entière satisfaction.
Le doute est un progrès sur la négation.
Le doute est de la foi meurtrie.
Le doute est un poison pour la conviction et un aliment pour la foi.
Le doute empoisonne tout et ne tue rien.
Le doute plane au-dessus des actions muettes. Grave une devise sur ton épée.
Les grandes connaissances engendrent les grands doutes.
Chaque homme a ses faiblesses, ses moments de doutes, et ses défauts.
L'homme cherche la vérité sans faire attention qu'il y a peu de vérités absolues ; aussi ne trouve-t-il guère que le doute ou l'erreur.
Le doute ne mène qu'au néant : Savoir, c'est croire.
Il est des heures où le mot adieu retentit en nous comme le glas funèbre et où la tombe paraît s'entrouvrir sur nos pas, ce sont les heures où le doute nous poursuit et où l'espérance nous abandonne.
Le doute est aux esprits forts ce que le risque est aux courageux.
La modestie, ce doute aimable de son mérite, est dans la nature aussi bien que l'amour-propre, mais l'humilité n'est qu'une pénitence que la religion impose à l'orgueil.
Si l'on mettait en doute la justice du châtiment, ce serait mettre en doute l'équité des caresses.
Le doute est une preuve de modestie ; on n'en pourrait pas dire autant de l'incrédulité.
Le doute est un hommage que l'on rend à la vérité.
Pour rester au frais, rien de tel que l'ombre d'un doute.
L'entêtement est une marque d'ignorance, et le doute un signe de savoir.
Le pessimisme conclut naturellement à l'inertie, et le doute à l'abstention.
Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.
Le doute est le signe de la certitude.
Le doute suit la certitude de près ! Ce n'est pas le doute qui rend fou, c'est la certitude.
Les naturels indécis ont peur même des succès qui engagent ; ils redoutent les compromissions d'amour-propre. Le doute déteste être lié ; or tout acte lie, tout rôle enchaîne, tout antécédent oblige, toute détermination exclut mille possibles.
Ma vie est terne, grise, ambiguë, comme le ciel aujourd'hui. Toutes les cimes sont envahies par le brouillard horizontal, et une lumière pâle enveloppe seule les coteaux, et les rivages. — Indécision, anxiété, doute, inertie, cela marche ensemble, hélas !
Apprenons le doute véritable, le doute indulgent qui nous dispose à comprendre toutes les croyances.
Le doute énerve le vouloir, et ôte le pouvoir?