La charité humaine, c'est le concours de tous dans la production et le partage des fruits.
La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l'injustice.
On doit préférer la charité à toutes les richesses du monde, elle est infiniment plus précieuse que notre vie. C'est elle qui a engagé le Fils de Dieu à mener une vie pauvre et à mourir nu sur une croix ; c'est aussi cette vertu qui nous rend le plus semblables à ce Dieu sauveur.
La charité fraternelle est le sceau de notre prédestination puisqu'elle montre que nous sommes de vrais disciples de Jésus-Christ.
Le manque de charité vient souvent de l'envie, et l'envie vient de l'orgueil. Quand on se trouve dans cet état, il faut laisser là l'envie pour pratiquer la charité qui lui est contraire.
La charité est la robe nuptiale sans laquelle on ne saurait plaire à Dieu.
Il n'y a rien de si amer que la noix verte ; confite, il n'y a rien de plus doux, ni de plus stomacal. La répréhension est âpre de sa nature ; confite dans la douceur et cuite au feu de la charité, elle est toute cordiale, toute aimable et toute délicieuse.
Il faut que l'amour que l'on porte au prochain soit fondé sur le solide fondement de la charité ; car il sera bien plus ferme et constant, que celui qui a son fondement en la chair et au sang, et au respect humain.
Dieu ne se plaît que dans les cœurs approfondis par l'humilité, et élargis par la charité.
Si la charité est un lait, la dévotion en est la crème.
La justice châtie, la charité pardonne. L'une traite les gens suivant leurs mérites, l'autre les comble de faveurs gratuites.
La charité véritable, étant exercice d'un culte rendu à l'homme, au-delà de l'individu, impose de combattre l'individu pour y grandir l'homme.
Les plaisirs de la charité ne sont que les jouissances de l'orgueil.
Une des charités les plus louables est sans doute celle qui a pour objet l'âme encore plus que le corps, ou qui entretient dans l'amour du travail. L'aumône qui nourrit le vice ou la fainéantise, ne mérite pas d'en porter le nom.
La charité vaut mieux que le mépris.
C'est à une ardente charité qu'on reconnaît une âme compatissante ; alors que la pitié se manifeste, elle répand sa douce rosée dans une larme.
La foi est destinée à disparaître, tandis que la charité ne passera jamais.
La charité qui ne coûte rien, le ciel l'ignore.
Pardonner vaut mieux que mépriser, la charité vaut mieux que la guerre. À la place de la sourde colère ou de l'emportement concentré, mieux vaut le sourire de l'abnégation et le zèle de l'amour. Le dédain et le dépit te rendent inactif, que l'amour désintéressé du bien retrempe ton activité. Rien à cause des hommes, n'attends rien d'eux, mais tout à cause du bien ! — La colère n'accomplit pas la justice de Dieu.
La charité de notre siècle est trop paresseuse pour bien remplir les devoirs qui lui font imposés.
Charité publique : Métier de paresseux que pratique trop bien tout fainéant.
La charité ne consiste pas à être malheureux, pas plus que l'égoïsme à être heureux.
L'éducation des enfants pauvres est la pierre fondamentale de toute espèce de charité.
Charité à part, que c'est petit monde de laisser dire du mal de ses amis devant soi !
La charité, c'est le nom plus saint de l'amour.
Il appartient à la vraie charité de voiler ce qui peut nuire, et de ne s'ôter aucun des moyens de faire le bien.
La foi est une épouse fidèle ; la charité est une mère.
Le désespoir est la charité de l'enfer ; il sait tout, il veut tout, il peut tout.
La charité ne suffit pas toujours à épuiser l'angoisse.
La charité n'est qu'une vaste blague, il n'y a que l'égoïsme qui compte.
La charité est la vertu elle-même dans sa plus haute manifestation pratique ; elle fait épancher le cœur et les larmes sur la souffrance, et ouvrir la main large et pleine sur les nécessiteux, sans acception de pays, de temps, ni d'opinion.
La charité doit s'épancher dans l'ombre, c'est une fleur dont le jour ternit l'éclat, c'est une mélodie qui se perd dans le bruit discordant de la foule. Il faut qu'elle se glisse comme furtivement jusqu'au grabat où gît le malade, qu'elle aille dans son taudis infect découvrir le pauvre honteux, qu'une aumône secrète surprenne l'indigent au fond de sa retraite.
La charité et la pitié ne sont plus de ce monde, et l'amour non plus.
La crainte du Seigneur commence la sagesse, la charité l'achève.
Quoique la charité et la bienfaisance ne soient jamais mieux placées que quand elles servent à entretenir dans l'amour du travail, à soutenir les restes d'une vie infirme et languissante, à soulager la vertu malheureuse, ou bien à retirer du désordre des personnes que l'indigence ou le libertinage y avait précipitées, on ne doit pourtant pas refuser d'étendre vers les autres malheureux une main généreuse et compatissante. Il ne faut pas même la fermer entièrement à ceux qui d'ailleurs en seraient indignes, lorsqu'ils se trouvent dans une vraie nécessité.
Ne possède rien qui n'a pas la charité.
Le manchot est le type de la charité : S'il donne d'une main, il ne peut reprendre de l'autre.
Qui a été pauvre autrefois craint de faire la charité, de peur d'être reconnu.
La prodigalité rétablit l'équilibre rompu par l'avarice, elle est une des plus modestes formes de la charité.
On a toujours assez d'argent pour faire la charité, on ne manque que de mémoire.
La charité est l'âme des vertus ; c'est la charité qui les attire, et surtout qui les garde.
Jésus-Christ a voulu avoir des disciples sujets à divers manquements, pour nous enseigner la science du support, de la charité et de la douceur.
La charité pardonne tout, elle oublie tout. Elle n'est pas obligée d'être aveugle, mais elle fait taire la voix de la stricte justice, et plaint ceux qui n'entendent pas noblement la vie.
La bonté faite en charité n'est jamais perdue?