L'éducation, qui embrasse la vie entière de l'homme, ne pourrait-elle pas être définie : l'art de relever l'humanité déchue ?
L'éducation doit commencer à la mamelle ; l'enfant distingue déjà le plaisir et la douleur, ses premiers instituteurs.
Une mauvaise direction, imprimée dès le bas âge, est difficilement redressée. Les défauts de la première éducation sont ce qu'il y a de plus tenace ; ils persistent toujours au fond, sous le vernis dont on les recouvre plus tard, sous les formes plus ou moins gracieuses qui les masquent.
Le respect et la reconnaissance pour ceux qui ont travaillé à notre éducation fait le caractère d'une âme honnête, et est la marque d'un bon cœur.
L'éducation, à proprement parler, est l'art de manier et façonner les esprits. C'est de toutes les sciences, la plus difficile, la plus rare et en même temps la plus importante.
La première condition de toute bonne éducation est la régularité.
L'éducation est un vernis dont on enduit bon nombre de pots.
L'homme rebelle à l'éducation retourne à l'état sauvage comme la plante que dédaignent les soins du jardinier.
On devient tout ou rien selon l'éducation que l'on reçoit.
La plus grande faille que l'on puisse commettre en éducation est de trop se presser.
Croyez-vous à la force de l'éducation ? — Oui, pour contenir, pas pour déraciner.
L'homme se trompe s'il croit son éducation terminée avant que sa vie s'achève.
La seule éducation, c'est l'exemple, dit-on. À rappeler à ceux qui prétendent nous gouverner et qui sont parfois loin d'être exemplaires. Mes rapports à la jeunesse, ce n'est pas avec du fric, des bagnoles, des vacances au soleil, que l'on compense le manque d'échange et d'amour. Dialoguer, toujours et toujours. Et dire : « Je t'aime. » Ce n'est pas un gros mot.
L'éducation doit être dure pour que la vie soit douce.
L'éducation, c'est l'art de connaître son devoir et de limiter sa liberté.
L'éducation chez les hommes ne sert qu'à éclaircir la glace qui reproduit leurs sottises et leurs folies.
Il y a des éducations maladroites qui révèlent le mal et poussent aux vices qu'elles veulent prévenir.
L'éducation commence avec la vie : au berceau même s'attache le premier anneau de la longue chaîne d'habitudes qui la composent.
C'est une manière ingénieuse de proclamer ses mérites que d'en faire honneur au genre d'éducation que l'on a reçu.
L'éducation est l'art de faire passer le conscient dans l'inconscient.
Il nous faut refaire notre éducation au moyen de la réflexion, ou si l'on veut, ruminer dans l'âge mûr ce que nous avons brouté dans la jeunesse, afin de n'avoir pas une vieillesse inutile, ennuyée et ennuyeuse.
Une éducation forcée donne à l'homme le caractère du singe qui jette du ridicule sur tout ce qu'il imite.
Il faut laisser un enfant errer et faillir, quand ses fautes, exemptes d'un danger grave, lui donneront une leçon frappante. Une mère éclairée et attentive, loin de déployer à chaque instant son autorité, doit s'appliquer à tenir sans cesse en éveil chez son enfant la réflexion, cette vie de l'âme, qu'il faut fortifier à l'égale de celle du corps. Le premier soin d'une mère ne sera pas d'obtenir forcément que ce qu'elle fait soit d'abord bien fait, mais de représenter les difficultés et les objections, de provoquer les scrupules, de diriger les recherches, et au besoin de suggérer les solutions ; ce qui revient à dire qu'il faut dans l'éducation de la liberté.
Refaire de fond en comble une éducation est une entreprise chimérique.
La meilleure éducation apprend à se rendre utile aux autres et à pouvoir se passer des autres.
Le bonheur des peuples et la tranquillité des États dépendent de la bonne éducation de la jeunesse.
L’éducation d'un enfant demande le plus grand soin parce qu'elle influe sur toute sa vie.
L'éducation passe avant l'instruction, elle fonde l'homme.
L'éducation, c'est la famille qui la donne ; l'instruction, c'est l'État qui la doit.
Trop souvent on place ses enfants dans des lycées non pour un choix judicieux mais par vanité.
L'éducation doit être tendre et sévère, et non pas froide et molle.
L'éducation se compose de ce qu'il faut dire et de ce qu'il faut taire.
Les enfants, quelle que soit leur intelligence, ne s'améliorent que par l'éducation et les exemples.
L'éducation des enfants pauvres est la pierre fondamentale de toute espèce de charité.
Chaque homme, pour faire son éducation, a plus à oublier qu'à apprendre.
Il y a une éducation qui vient du mari, éducation délicate ou grossière dont la femme reste imprégnée toute sa vie.
Le progrès est sensible en éducation : après le bourrage, le bousillage de crâne.
Donnez-moi un tigre, et je me charge de faire son éducation.
Les traits d'une éducation forte se reconnaissent à tout âge chez ceux qui en ont reçu le bienfait.
On fait l'éducation de son enfant en lui faisant chérir toutes les vertus qu'il n'a pas.
L'éducation est le diadème de l'enfant?