On ne peut ni voiler les rayons du soleil, ni éteindre le flambeau de la vérité.
L'esprit est un flambeau dont la douce lumière ne doit point offusquer les regards qu'il éclaire.
Ne prends jamais pour ami un pauvre ignorant ; n'éteins pas avec le vide de ses frivolités le flambeau de ton intelligence. D'un sage ennemi on peut tirer profit, mais d'un sot ami on ne doit attendre que des désavantages et des mésaventures !
La vérité est pour l'homme un flambeau ; pour la femme, un éclair.
La raison est un pâle flambeau ; mais Dieu nous l'a donné, et nous devons placer la main de manière à garantir sa flamme vacillante.
C'est à juste titre qu'une décoration s'appelle une étoile. Car, comme l'étoile montre l'obscurité de la nuit, nombre de croix sont autant de flambeaux de nullité pour ceux qui les portent !
On brûle toujours la barbe à quelqu'un avec le flambeau de la vérité.
Autre est la lumière, autre le chandelier. Souvent un imbécile fait un excellent porte-flambeau !
L'hypocrite est un oiseleur à flambeau. Quand tout autour de lui est ténèbres, il allume un falot que les oiseaux prennent pour le soleil. À côté du falot est le filet.
Deux sots s'aimeront sans esprit. L'amour leur en tient lieu ; avec l'amour qui s'en va, revient la sottise. Mais, quand un homme et une femme d'esprit s'aiment, l'esprit non seulement sert de porte-flambeau à l'amour, mais encore le rend, pour ainsi dire, divin et immortel.
II faut qu'en mourant chaque âge lègue au suivant ses souvenirs, son flambeau allumé, comme il est dit des générations. Il faut que chaque âge mort soit enseveli et honoré avec piété par son successeur, ou racheté ou expié par lui. De la sorte, les âges se suivent en nous, en n'étant pas étrangers les uns aux autres ni à nous qui les portons ; ils entretiennent et perpétuent l'esprit d'une même vie. Nous arrivons vieux en face d'un âge ami, qui a reçu de ses devanciers les traditions de notre enfance et qui sait de quoi nous parler longtemps ; nous vivons avec cette vieillesse, d'ordinaire fâcheuse, comme avec un saint vieillard qui nous présenterait chaque jour dans ses bras notre berceau.
L'Histoire est comme le soleil, un flambeau allumé pour tout le monde.
Tout fier que nous soyons de notre science, elle n'est qu'un flambeau à l'aide duquel nous pouvons éclairer une sphère étroite et quelques objets ; mais à tout notre horizon le soleil seul, qui est suspendu à la voûte du ciel, peut donner assez de lumière.
Le soleil peut se coucher et reparaître, mais une fois que le flambeau de la vie est éteint, nous dormons d'un sommeil éternel.
Quand l'amour est au cœur il en est le flambeau, de la beauté qu'on aime alors tout devient beau.
En maniant le flambeau de la philosophie prenez garde qu'il ne vous brûle les doigts ; n'interceptez pas non plus sa lumière en vous plaçant entre lui et l'objet qu'il était destiné à éclairer, mais placez-le de telle manière qu'il puisse, sans obstacle, faire jaillir les rayons de sa vive clarté et sur vous et sur tout ce qui vous environne.
Lorsque le flambeau de l'intelligence brule trop rapidement dès l'enfance, il ne jette plus qu'une lueur pâle sur le reste de la vie.
La raison est le flambeau de l'intelligence.
La vérité, sur les ailes du temps, marche, s'avance ; et son flambeau, qui chasse les ombres de l'erreur, brûle tous les imprudents qui repoussent la lumière, et qui osent s'en approcher pour l'éteindre.
Le flambeau de la vérité brûle souvent la main qui le porte.
Quand on parle des défauts d'autrui, que de flambeaux nous prenons pour les éclairer ; quand on veut montrer les nôtres, que de voiles nous cherchons pour les couvrir !
Les siècles marchent dans la nuit des temps guidés par le flambeau de l'expérience ; plus ils s'avancent , plus ils s'éclairent ; ils évitent les écueils qu'ont trouvés leurs devanciers , mais ils en rencontrent d'autres ; ils ne tombent plus dans les mêmes fautes mais ils en commettent de nouvelles ; ils rient des fantômes qui ont effrayé leurs pères , et ne peuvent être dupes que de quelque prestige nouveau qui se dissipe à son tour : chaque pas les éloigne de l'erreur et les rapproche de la raison.
Le flambeau du génie ne s'allume jamais qu'aux rayons de la vérité, et dans ses productions les plus légères on peut reconnaître cette flamme qui vient du ciel.
L'amour des sens ne veut que plaire et jouir, il ne désire plus ce qu'il possède ; son feu meurt si vous ne lui donnez toujours quelque aliment nouveau ; vous lui reprochez vainement son inconstance ; c'est l'agitation seule de ses ailes qui conserve et rallume son flambeau.
La raison est, pour les amoureux, comme un flambeau dans les brouillards : il luit sans les dissiper.
Les poètes sont des fous d'avoir donné au fils de Vénus un flambeau, un arc ct un carquois ; la puissance de ce dieu ne réside que dans son bandeau ; tant que l'on aime on ne réfléchit point ; dès que l'on réfléchit, on n'aime plus.
Certaines paroles prononcées inopinément brillent comme un flambeau, elles éclairent les replis les plus obscurs d'une âme qui se cachait à elle-même.
Il est de ces regards de femme à femme qui sont comme des flambeaux amenés dans les tragédies.
L'amour est comme un flambeau, plus il est agité, plus il brûle.
Au flambeau de l'amour j'ai vu fondre mes ailes.
Le temps fait marcher le présent au flambeau du passé.
Le travail trop ardent fuse notre flambeau et hâte pour nous la vieillesse, mais rien plus vite encore ne nous pousse au tombeau que du cœur la longue tristesse.
Les passions ont un flambeau qui aveugle au lieu d'éclairer.
La raison est le flambeau de l'amitié ; le jugement en est le guide ; la tendresse en est l'aliment.
La prudence est le flambeau qui doit nous conduire au travers des ténèbres de la vie.
La peur est un fantôme qui s'évanouit à la clarté du flambeau de la raison.
La raison humaine est le flambeau que Dieu nous a donné pour nous éclairer dans la nuit du monde.
La vérité est pour les sots un flambeau qui luit dans le brouillard, sans le dissiper.
Le flambeau de la philosophie blesse les yeux de ceux qu'elle n'éclaire pas.
La vie est une nuit profonde, pendant laquelle nous sommes occupés à chercher des flambeaux pour nous conduire à leur faible lueur.
La lumière est le flambeau de toutes choses.
Que le flambeau divin, qui doit vous éclairer, ne soit pas en vos mains le flambeau de la haine.
Lorsqu'il tombe une étincelle de l'amour dans un cœur, elle l'anime ; mais si l'amour en approche son flambeau, il le consume.
Notre espérance est le flambeau dans la nuit : il n'y a pas de lumière éblouissante, il n'y a que des flambeaux dans la nuit.
La jeunesse s'allume à son propre flambeau.
Le faux amour n'est pas immortel comme le véritable ; son flambeau s'éteint avec celui du désir : nous oublions ses trompeuses douceurs, et nous ne gardons que le souvenir des chagrins cruels qu'il nous a causés.
Fais de ton amour ton flambeau ; on s'éclaire de ce qui brûle.
Qui veut être aimé, sans aimer, ressemble à celui qui veut allumer un flambeau avec une torche éteinte.
Les plaisirs de notre jeunesse reproduits par notre mémoire ressemblent à des ruines vues au flambeau.