Que de gens vous enlacent des liens de leur amitié et ne cessent de vous nuire.
Etendre trop un lien, c'est risquer de le rompre.
Le penchant naturel doit être le premier lien, il faut s'aimer avant de s'unir.
La bonne foi et la sincérité sont les premiers liens de la société.
La paix ! ce mot seul fait du bien, elle est de l'univers le plus tendre lien.
La chaîne des besoins rapproche tous les hommes, le lien du plaisir les unit encore plus.
La pratique d'une même passion crée de solides liens entre deux hommes.
Les liens du sang ont une force étrange, et dans les malheurs il n'y a rien qui vaille l'affection d'un parent.
Le dernier lien qui me retient un peu encore sur la terre, c'est telle ou telle affection, qui semble avoir besoin de moi. Quant à tout le reste, je sens trop bien que je ne fais aucun vide, que ma disparition est à peu près indifférente pour tenir moi-même à la vie. Donc, sauf un point, rien ne m'est plus, plus ne m'est rien, et l'apathie du Nirvana m'attire dans son frugal paradis.
L'amour est un lien que Dieu forme par le moyen de la nature ; il doit donc résister à toutes les considérations, à tous les préceptes, à tous les préjugés sociaux.
S'il suffit à l'homme de changer de travail, de ville, d'amitié pour distendre les liens entre la souffrance et lui ; s'il peut par le songe diluer la mémoire dans l'imprécis du non-lieu, il lui faut l'effort du graveur pour fixer ses souvenirs. Rien ne s'éloigne de nous, le cœur ne perd rien de l'arrière-temps.
Chacun de nous tient au milieu social par un réseau de liens intimes, comme la plante au sol par le faisceau de racines qui la nourrissent.
L'aumône établit un lien entre la main qui est tendue et la main qui répand.
Héritage : Outre la prolongation des liens familiaux, la sensible augmentation de l'espérance de vie des ascendants offre aux descendants deux avantages : ils touchent en naissant un capital génétique amélioré et l'héritage à l'âge de la retraite quand leurs revenus diminuent.
Rien ne se brise net dans le cœur ; les liens se dénouent d'eux-mêmes et ne se coupent pas ; l'arbre se pourrit sur pied et ne tombe pas en un seul jour.
Le lien de la société est un échange de plaisirs réciproques, donnés et reçus dans une juste proportion ; elle ne peut exister entre deux êtres dont l'un est élevé, l'autre abject et rampant : Tous les deux n'en recueilleraient bientôt qu'un insupportable ennui.
Il est plus facile de se faire aimer d'une femme que de la déterminer ensuite à briser ses liens.
Tous les liens du sang et de la parenté valent-ils de deux cœurs la douce intimité ?
Le mariage doit être un lien indissoluble d'une amitié éternelle.
Quand le sage s'élance par la pensée dans le ciel, le besoin ne tarde guère à le ramener sur la terre, en lui faisant sentir les liens qui l'y retiennent.
L'amour est le plus puissant, comme le plus doux des liens, qui unissent entre elles les créatures humaines !
Plus étroits que ceux du sang et de la famille sont les liens de l'amitié.
L'amour est plus fort que la mort. La mort est impuissante à rompre les liens avec l'être aimé.
La sympathie, le respect et les services reçus et rendus forment entre eux des liens solides.
La famille est le plus doux des liens.
Être ensemble sans avoir rien de profond à se dire, c'est un des liens de l'amitié.
L'incapacité de nouer de nouvelles affections apparaît à nos anciens amis comme un gage de fidélité. Ils devraient plutôt s'en affliger, car c'est là le signe d'un épuisement affectif qui n'épargne pas notre attachement pour eux. L'être impuissant à créer de nouveaux liens n'est guère en état de maintenir vivantes ses anciennes affections, et sa « fidélité » ressemble beaucoup à celle du squelette au cercueil ou de la pierre au lieu qu'elle occupe.
Les liens qui unissent le père à ses enfants, le frère à ses frères, la sœur à ses sœurs, les amis à leurs amis, les citoyens à leurs concitoyens, ont été précédés des nœuds qui attachent l'époux à l'épouse. Rien n'est plus sacré que cette union, et du bon ordre qui y règne résulte celui de toute la société.
Beaucoup de mariages couvent dans leur principe même un germe de dissolution ; combien, noués avec des liens dorés, se brisent comme le métal ! combien, formés sans connaissance réciproque des goûts, des habitudes de chacun, ont mêlé ensemble des caractères antipathiques, des mœurs opposées dont le contact forcé a fait jaillir les plus grandes douleurs !
Le lien du mariage confond en une société commune non seulement la vie extérieure des deux membres, mais encore la vie morale et la vie spirituelle.
Gloire à ceux qui, recourant aux liens sociaux les plus intimes, cultiveront les doux épanchements de l'amitié, non pas de cette double et infranchissable individualité où l'on enferme tous ses désirs et toute son affection dans un couple égoïste, mais de cette union qui n'est si étroite et si serrée que pour mieux se détendre, en faisant rejaillir sur tous nos semblables les avantages qui naissent de l'accord de deux âmes, de deux intelligences courant au même but par les mêmes chemins, se mettant de concert au service de l'humanité, et trouvant dans leur constante effusion une source intarissable de bonheur.
Un cœur trop divisé n'appartient à personne ; les liens trop étendus se relâchent d'eux-mêmes. Ne pensez pas qu'un seul ennemi soit peu, ni que mille amis soient beaucoup.
L'amitié est un mariage des cœurs dont le respect est le lien.
L'amitié est l'union des âmes dont la vertu est le lien.
L'amour conjugal diffère de l'amour par le calme des sens, par la confiance, la sécurité et un sentiment de gratitude mutuelle. L'habitude détruit les enchantements et la poésie du premier jour, mais elle crée à la place un lien plus grave et plus profond qui s'accroît chaque jour de tout le bonheur qu'on a goûté et de tout le malheur qu'on a supporté ensemble.
Le mariage est de tous les liens celui où il est le moins possible d'obtenir le bonheur romanesque du cœur. Il faut, pour maintenir la paix dans cette relation, une sorte d'empire sur soi-même, des forces, des sacrifices qui rapprochent bien plus cette existence des plaisirs de la vertu que des jouissances de la passion.
Que sont les liens du sang, qui ont tant de poids sur les âmes ordinaires, en comparaison de ceux que nous forge le ciel dans les sympathies.
Si nous sommes obligés d'être les soutiens et les appuis de tous les malheureux qui nous sont unis par les liens communs de la nature, à combien plus forte raison devons-nous l'être de ceux qu'elle a joints avec nous par des liens encore plus étroits, par ceux du même sang ? Vous qui aspirez à la qualité d'honnête homme, et qui voulez remplir toute l'étendue des obligations que ce titre si honorable et si beau vous impose, secourez en tout temps, en toute occasion et de toute manière, ceux de vos parents qui ont quelque droit de compter sur vous. Courez au-devant de leurs besoins. Que toutes leurs affaires soient les vôtres. Répondez à la bonne opinion qu'ils ont de vous, quand ils vous croient moins durs que le commun des hommes, car il est rare qu'un malheureux ait des amis, plus rare encore qu'il ait des parents.
Les liens du sang sont les plus précieux des liens.
Le respect est le lien de l'amitié.