Une généreuse clémence est l'apanage ordinaire de la plus haute naissance.
Une âme généreuse ne se soumet jamais aux volontés d'autrui qu'elle ne se soit soumise à la raison.
La réputation est quelquefois si généreuse envers nous qu'elle nous oblige à être meilleurs que nous le sommes.
Il est plus facile à la beauté d'être généreuse envers la laideur qu'à l'esprit de l'être envers la sottise.
L'amitié nous permet d'être laids, d'être vieux, de manquer de goût et de tournure : généreuse amitié !
Il y a des erreurs qui sont saintes tant elles sont généreuses, et qu'il faut savoir respecter quand on ne peut pas ou qu'on ne doit pas dire la vérité.
J'aime qu'une femme soit « trop » : qu'elle ressente trop, lise trop, soit trop sûre d'elle-même, rie ou pleure trop, qu'elle aime trop poésie (les pires) et la douceur, qu'elle aime trop la musique, qu'elle danse trop, soit trop rebelle, trop généreuse, trop lucide, trop ardente, trop libre... trop vraie.
La prudence est la dernière vertu qu'apprennent les âmes généreuses.
Mettons toujours la souffrance de moitié dans toutes nos joies, elle se croit généreuse quand elle consente un partage.
L'âme généreuse se sent capable d'entreprendre de grandes choses.
L'amour inspire de belles œuvres, de beaux dévouements, et des actions généreuses.
Il faut que dans le regard de l'homme, dans son geste, dans toute sa tenue, respirent, quoiqu'avec simplicité, une dignité et une majesté qui arrêtent le vice et qui lui annoncent que s'il y a là un corps et des sens sujets à de tristes infirmités, il y a par-dessus une âme généreuse et puissante qui sait ce qu'elle est, qui se connaît, qui se respecte.
Il y a beaucoup de bonnes intentions, beaucoup d'inspirations généreuses, peu de résolutions, encore moins de persévérance. Je vois des intelligences exercées, des volontés droites, mais peu de caractères. Je parle ici des gens de bien.
Il faut avoir une humilité noble et généreuse, qui ne fasse rien pour être louée, et qui n'omette rien de ce qu'il convient de faire, de peur d'être louée.
On peut ne jamais avoir été à l'école et avoir une humanité généreuse et bonne.
Heureux ceux qui ont la généreuse bonté, la largeur d'âme.
Ce qu'il y a de plus rare en France, après une femme bête, c'est une femme généreuse.
Une âme se peut dire généreuse quand elle prend plus de plaisir à donner qu'à recevoir.
Une âme belle et généreuse reçoit en donnant ; un ingrat dérobe en recevant.
Il est facile de prendre une résolution généreuse ; il est difficile de ne jamais la regretter.
On appelait jadis, à tort, maladies honteuses celles qui affectent les organes nobles et les parties généreuses des individus qui en sont atteints.
Quoique la charité et la bienfaisance ne soient jamais mieux placées que quand elles servent à entretenir dans l'amour du travail, à soutenir les restes d'une vie infirme et languissante, à soulager la vertu malheureuse, ou bien à retirer du désordre des personnes que l'indigence ou le libertinage y avait précipitées, on ne doit pourtant pas refuser d'étendre vers les autres malheureux une main généreuse et compatissante. Il ne faut pas même la fermer entièrement à ceux qui d'ailleurs en seraient indignes, lorsqu'ils se trouvent dans une vraie nécessité.
Une âme généreuse ne perd jamais la mémoire des biens qu'elle a reçus, mais elle oublie ceux qu'elle a faits.
Une personne vraiment généreuse ne l'est point par ostentation, mais par grandeur d'âme.
Tous les sentiments élevés sont du ressort de la jeunesse : je troquerais le dévouement de mes plus vieux amis, pour l'affection distraite, mais généreuse, d'un enfant de quinze ans.
Les femmes mettent tant de cœur dans leurs moindres actions, qu'elles ne peuvent être généreuses et compatissantes sans se compromettre.
Les âmes généreuses bénissent leurs infortunes lorsqu'elles ont été l'occasion d'un soulagement pour d'autres misères.
L'homme ne souffre que dans sa lutte avec la pauvreté et la douleur ; les accepter, une bonne fois et courageusement, c'est les détruire. L'homme le plus malheureux est certainement celui qui ne sait point supporter le malheur. Le moins malheureux est celui qui sait être heureux du bonheur des autres, c'est le secret des âmes généreuses.
La reconnaissance est un noble et digne salaire pour les âmes généreuses.
Les âmes généreuses ont des ennemis chauds et des amis ardents.
Les âmes généreuses haïssent la contrainte !
On n'a une âme généreuse qu'autant qu'on sait mépriser ce qui ordinairement produit l'indignation.
Le désir est égoïste, la bonté est généreuse.
L'expérience généreuse de la jeunesse s'indigne contre la bassesse.
Aux natures généreuses, ce qui fait honte fait horreur, ce qui est noble est glorieux.
Régner ne peut déplaire aux âmes généreuses.
La main généreuse ne meurt pas de faim?