Pour être tolérant envers les hommes, il faut les aimer beaucoup ou beaucoup les mépriser. Il est des hommes à qui l'on ne réussit à pardonner qu'à force de mépris.
La tolérance est le premier pas vers la justice.
La tolérance que j'ai pour les autres me conduit nécessairement à tolérer mes propres fantaisies, bien que je sache qu'on ne me rendra pas toujours la pareille en impartialité et en bonne foi. Cela ne me fait rien ; on est si heureux de se sentir encore naïf en dépit de l'âge et de l'expérience, qu'on peut bien pardonner aux autres de vous trouver niais.
On ne peut demander au cœur humain des efforts surnaturels de générosité et de tolérance.
Communiquer, c'est accepter de découvrir nos points de semblance comme nos points de différence et être ainsi confrontés à nos zones de vulnérabilité, et à notre seuil de tolérance.
La tolérance est toujours un peu cousine germaine du scepticisme.
Il y a trois états de la pensée : la foi, la philosophie, le scepticisme, et, pour chacun d'eux, une même vertu : la tolérance.
Qui n'est pas l'homme des tolérances, des indulgences, n'est pas davantage l'homme des facilités.
Être exigeant est une règle de base ; être tolérant est un principe.
Se mettre au-dessus de ce que pensent les autres, voilà la meilleure forme de la tolérance.
Ceux qui se rapprochent le plus du bonheur sont ceux qui ont une piété consolante, des affections douces, l'humeur enjouée, le cœur bienveillant et l'imagination calme, c'est-à-dire les sages d'instinct, tant que leur santé reste bonne et leurs circonstances tolérables.
Pour être tolérant, il faut être désintéressé, et les passions ne le sont jamais.
Soyons tolérant pour le prochain jusque dans les manières d'être où il diffère le plus de nous.
La tolérance sociale est plus rare que la tolérance religieuse.
Sans la tolérance point de libre pensée, sans libre pensée point de progrès.
La tolérance vaut mieux que l'indifférence.
La tolérance que l'on remarque et que l'on loue souvent chez les grands hommes n'est toujours que le résultat du plus profond mépris pour le reste des humains.
L'amitié est plus tolérante que l'amour, mais elle aussi a son honneur qui ne peut être impunément blessé, et vilipendé ; l'amitié exige qu'on pense d'elle avec noblesse, et ne condescend pas à demander le respect de sa dignité.
La véritable charité au service de la vérité ne saurait être que la tolérance du sceptique, qui admet également les opinions les plus diverses et même les plus opposées, et qui réserve au dogmatique ses soupçons.
Dans bien des cas la vraie tolérance n'est pas de savoir comprendre, mais de savoir y renoncer.
La tolérance est la mère de la paix.
L'esprit de tolérance engendre l'esprit de tolérance.
Quand la sympathie est impraticable, il reste la tolérance.
La joie divine n'est que la moitié du bonheur possible ici-bas, c'est la tolérance qui fait le reste.
La sagesse doit être tolérante, ce qui ne lui interdit pas d'être secourable à l'occasion. Mais chaque individu a droit à l'erreur et le droit de tutelle n'existe que pour ceux qui dépendent positivement de nous.
Je suis tolérant et j'aide chacun à vivre de sa vie.
L'ami est tolérant, il aime pour les qualités qui existent et fait abstraction des défauts, parce qu'il choisit ses distances et d'ailleurs prend ses amis comme ils sont.
Au fond, je suis très tolérant pour les autres, à condition que j'obtienne le cercle enchanté où je puisse vivre de ma vie et passer l'éponge sur la vie du prochain. Je n'aime ni à contrecarrer ni à blâmer, je réclame seulement mon indépendance. La vivacité de mes réactions n'est que l'instinct de justice. Ne gênant personne, je ne puis souffrir d'être opprimé.
L'affinité avec mes deux beaux-frères est nulle, mais il y a tolérance et indifférence mutuelles.
La vertu que nous connaissons le moins et que nous avons le plus de peine à pratiquer, c'est la tolérance.
Plus mêlé à la société humaine, on redevient plus actif, plus tolérant, plus sage, plus modéré.
La tolérance est la vertu de tout être destiné à vivre avec des êtres qui lui ressemblent. L'homme si grand par son intelligence, est en même temps sujet à l'erreur et aux passions, qu'on ne saurait trop lui inspirer pour les autres cette tolérance dont il a tant besoin pour lui-même, et sans lesquels on ne verrait sur la terre que troubles et dissensions.
La vraie tolérance consiste à voir large sans perdre la mesure.
Toute tolérance devient à la longue un droit acquis.
Être capable de permettre à l'autre d'être ce qu'il est, suppose respect, tolérance et responsabilisation.
Le voyage apprend la tolérance.
On est moins tolérant pour des goûts qu'on n'a plus.
La tolérance affectueuse n'est qu'un pis-aller.
La tolérance est la vertu des faibles.
L'intelligence, c'est la tolérance. Elle ne doit s'insurger que contre la connerie, lorsque la connerie atteint ses points de violence culminants, qu'elle devient tyrannique, répressive, contraignante.
La tolérance et l'amour des hommes ne sauraient parvenir à être universels sur toute la terre.
La tolérance, c'est la prudence élevée à une métaphysique.
Notre tolérance pour les autres nous conduit forcément à tolérer nos propres fantaisies.
Possible entre individus, la tolérance ne l'est jamais entre collectivités.
La tolérance n'est pas de l'approbation.
Il faut toujours être tolérant pour les personnes, et ne jamais l'être pour les erreurs.
Nous tous qui voulons être libres, sachons donc être tolérants. Le serment a Dieu pour juge. C'est un bon juge ; gardons-nous d'un excès de sévérité qui nous ferait douter de son indulgence et usurper sa place. À force d'intolérance, ne tombons pas dans l'impiété. Ne scrutons pas les cœurs, ne suspectons pas les fidélités, fussent-elles suspectes ; n'ayons pas pour les autres des scrupules qu'ils n'ont point ; ne nous défions que de nous-mêmes et de nos divisions, de la mobilité de nos principes et de la mollesse de nos opinions : car s'il y avait un danger pour l'ordre et pour la liberté, il serait en nous le jour où nous manquerions de fermeté et de dévouement.
La tolérance qui n'est pas la même pour tous a un nom, elle s'appelle partialité.
La vie à deux est une tolérance, non une allégresse.
La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle.
Patience, indulgence, tolérance, défiance c'est avec ce petit bagage négatif qu'il faut voyager parmi les hommes, car très peu sont amis. Il faut n'exiger que le moins possible, n'espérer que peu et ne s'attendre à rien surtout pas à la justice, au désintéressement, à la bonté. Comme cela, on s'en tire. Faisons le plus grand cas des exceptions, et bénissons le ciel de nos bonnes chances, mais ne comptons que sur le pire.
Il est essentiel en amitié de ne pas demander l'absolu, l'absolue véracité, l'absolue discrétion, l'absolue délicatesse ; sans quoi nulle amitié ne pourrait subsister. Il ne faut pas même demander l'entière réciprocité, ce qui est un autre absolu. Il faut faire la part de la nature humaine, des habitudes et des instincts particuliers, et mettre de la tolérance dans toutes les appréciations, comparaisons et jugements. En un mot, il ne faut attendre d'un autre, fût-ce un ami, que ce qu'on peut raisonnablement espérer de lui, une excellence moyenne, une vertu moyenne, une fidélité moyenne. Dieu seul est parfait.
Pas de tolérance sans concession, tout est là.
Mon âme n'a point tolérance de la mort !
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire, elle doit mener au respect.
L'utilité intellectuelle est de cultiver la pensée ; l'utilité morale est d'apprendre la tolérance.
La tolérance repose sur l'humilité.
Ne redoute pas les parfois, ils sont tolérants.
Tolérant égale prévoyant.
Rien n'existe au monde que par l'amour et la sympathie, par la tolérance.
Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité.
Avec la tolérance, on gagne en sagesse ce que l'on perd en énergie.
Tolérance - Faculté de supporter ce que l'on est incapable d'interdire.
Il est dans la tolérance un degré qui confine à l'injure.
La tolérance est le seul remède contre la diversité des opinions.
La vraie tolérance, c'est le respect ; le respect de la personnalité et de la vie la plus intime.
La tolérance est une vertu du cœur, non le privilège d'un point de vue.
Tolérance n'est pas quittance.
La patience rend tolérable ce qu'on ne peut empêcher.
La tolérance est la corruption du sentiment de la liberté. Pourquoi j'aime la liberté et pourquoi je n'aime pas la tolérance, c'est que la tolérance est toujours et inévitablement l'arbitraire et l'inégalité. Si elle n'était jamais ni l'inégalité ni l'arbitraire, elle serait la liberté sous un autre nom, et que m'importerait le nom si j'avais la chose !
À défaut d'être aimable soit pour autrui tolérable?